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La Maçonne

"Et maintenant, Maria?" Grande Loge Féminine du Portugal

"Et maintenant, Maria?" Grande Loge Féminine du Portugal

La Grande Loge Féminine du Portugal organise, à l'occasion du 40ème anniversaire de la Révolution des Œillets*, une conférence-débat, à

Lisbonne, à l'auditorium de la Bibliothèque du Musée de la République et de la Résistance le 12 avril 2014, à 18h h00, sous le titre :

Et maintenant, Maria?

Il s'agit d'une table ronde-débat ouverte au public, autour du thème des femmes, avant et après la dictature avec deux écrivaines Maria Isabel Barreno et Maria Teresa Horta.

Maria Isabel Barreno** est née à Lisbonne (Portugal), en juillet 1939, et est une écrivaine en langue portugaise, titulaire d’une licence en histoire et en philosophie de l’Université de Lisbonne. Elle se dédia à la cause féministe en intégrant le Movimento Feminista de Portugal

Quelques-uns de ces nombreux livres ont été traduit en langue française, dont :

-Novas Cartas Portuguesas (Nouvelles Lettres ¨Portugaises), 1974 pour la version française, coauteur avec Marie Teresa Horta et Maria Velho da Costa.

-A Morte da Mäe, (la Disparition de la Mère), 1983 pour la version française.

- As Vésperas Esquecidas (les Veillées oubliées), 2004 pour la version française.

Maria Teresa Horta**, complice de Maria Isabel Barreno, née en 1937, est écrivaine, poétesse et journalise. Elle obtient une 2ème licence en lettre. Elle participa aussi au mouvement féministe portugais au côté de Maria Isabel Barreno et de Maria Valho da Costa, ayant écrit une œuvre commune, traduite en français : Novas Cartas Portuguesas (Nouvelles Lettres ¨Portugaises). Ces trois femmes furent, d’ailleurs, surnommées les « Trois Marie » en portugais les Três Marias.

Maria Teresa Horta a publié dans divers journaux et a été rédactrice en chef du magazine Mulheres.

La Grande Loge Féminine de Portugal** :

C'est dès 1918 qu'une loge , sous l'égide du Grand Orient Lusitanien, mais non pas d'adoption car fonctionnant en totale autonomie, fut fondée. Elle s'appelait Humanidade mais disparut.

C'est d'ailleurs ce titre distinctif emblématique qui fut repris il y a quelques années pour la fondation d'une loge au Rite français à l'Orient de Lisbonne (1983). Cette première loge fut fondée par des sœurs de la GLFF, ayant une relation étroite avec le Portugal.

C'est en 1993, soit 10 ans plus tard, que 88 femmes portugaises, travaillant en autonomie, répartie dans quatre loges, pouvaient fonder leur obédience et prendre leur indépendance. La Grand Loja Féminad Portugal fut fondée, en effet, en 1997. Elle travaille, comme son obédience-mère la GLFF, au REAA. Cependant, elle compte 3 loges au rite français ( Unidade et Matria, Les 9 soeurs et Humanidade)

Un Suprême Conseil Féminin du Portugal du REAA, souché sur la GLFP , a été créé il y a quelques années et un chapitre de rite français, "Matria" fait partie du Grand Chapitre Général Féminin de France avec lequel la GLFP a un protocole d'accord.

La Grande Loge Féminine du Portugal compte aujourd'hui 15 loges. Une cartographie est présentée sur leur site. Vous y trouverez aussi quelques uns de leurs travaux communs, représentatifs de leur réflexion sur la société.

*Note historique : la " Revolução dos Cravos" en français, la Révolution des Œillets a eu lieu le 25 avril 1974 et est le nom donné à un coup d’état organisé par les militaires, sans pour autant instaurer un régime autoritaire, soutenu par le peuple. Cette révolution a duré deux ans et a mis fin à la dictature salazariste.

** Source : la note historique de la Grande Loge Féminine du Portugal a été rédigé suivant les informations d’une sœur de la GLFF, proche de la Grande Loge Féminine du Portugal et du site de la Grande Loge Féminine du Portugal. Les sources concernant les deux écrivaines participantes à la table-ronde sont les articles Wikipédia en français et en portugais.

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