25 Novembre 2014
La Conseil de l'Europe, dès 1990, a adopté des textes afin de promouvoir la protection des femmes contre les violences. L'Assemblée européenne a défini des normes et une réglementation afin de contraindre les états à adopter & mettre en place les moyens nécessaires pour prévenir, protéger les femmes ainsi que poursuivre les auteurs de violences sexistes.
Le Comité ad hoc pour prévenir et combattre la violence à l'égard des femmes et de la violence domestique a vu le jour en 2008 et a finalisé un projet de texte en 2010. Cette convention (Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique) que l'on connaît aussi sous le nom « Convention d'Istanbul » a été ouverte à la signature en mai 2011. Elle est entrée en vigueur ce 1er août 2014.
La Convention d'Istanbul considère que les violences faites aux femmes sont de nature sexiste, car les auteurs sont des hommes et que les femmes en sont victimes car elles sont des femmes.
Suite à cette convention, les états doivent mettre en place les moyens pour lutter contre ces violences. Cette convention est étendue aux hommes, aux enfants et aux personnes âgées, exposés à la violence au sein des familles.
La France est signataire de la Convention d'Istanbul depuis le 4 juillet 2014. D'importantes démarches sont aujourd'hui nécessaires au regard de ses obligations.
Lilithement vôtre,
COMMUNIQUE
Grande Loge Féminine de France
Dans le cadre de la Journée Internationale contre les violences faites au Femmes, la GRANDE LOGE FEMININE DE FRANCE représentée par sa Présidente Catherine Jeannin-Naltet et la Commission des Droits des Femmes de l’Obédience tiennent à rappeler les autorités de notre pays au respect de la Convention d’Istanbul, premier traité européen contre la violence à l’égard des femmes, dans l’espace public, au sein du couple et de la famille, voire au travail, qui est entrée en vigueur cet été.
Adoptée par les 47 pays membre du conseil de l’Europe, elle a été ratifiée par la France, le 4 juillet 2014.
La Convention d’Istanbul incite les pays à développer non seulement des politiques de prévention, à former des professionnels (elles) pour mettre en place des dispositifs de protection, tels que des services téléphoniques d’assistance, des centres d’accueil, des services de santé, un soutien psychologique et des aides juridiques, mais également à poursuivre les auteurs de tels méfaits.
Cet accord international entend que ses signataires s’attaquent aux stéréotypes sexistes afin de changer les comportements quant aux rôles des femmes dans la société.
La Grande Loge Féminine de France soutient ce texte et souhaite la mise en œuvre des mesures qu’il préconise et encourage les Etats d’Europe qui ne l’auraient pas encore fait à le ratifier.