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La Maçonne

GLFF et l'article 87 (RG) : le conseil fédéral ridiculisé par Dionysos.

Dans ce précédent article, j’explique comment Dionysos (Gertrude et ses copines) ont ouvert une nouvelle procédure contre moi, menace aussi deux autres sœurs et l’incroyable réponse de Gertrude, à côté de ses chaussures et de son tablier, qui me fut faite. Il est temps de se pencher sur le fameux article 87. Celui que la loge ne respecte pas mais qu’elle veut me faire respecter … et ses conséquences.

L’article 87.

"VII a - DES TENUES

86 Les Loges doivent avoir, au moins, une Tenue d'obligation par mois, sauf au moment de la saison d'été pendant laquelle elles peuvent suspendre leurs Travaux, sans que cette période puisse toutefois excéder trois mois.

87 Les Soeurs de la Loge sont convoquées à ces Tenues par une Planche qui doit leur parvenir au moins cinq jours avant et qui porte l'ordre du jour.

Toutes sont obligées d'y assister régulièrement à moins d'empêchement majeur dont elles doivent prévenir la Vénérable Maîtresse, afin qu'elle puisse présenter leurs excuses qui doivent. être accompagnées de l'Obole pour le Tronc de la Veuve.

L'ordre du jour des Tenues de chaque mois et des Comités de Maîtrise doit être envoyé au secrétariat administratif selon les modalités et délais fixés par les nécessités pratiques.

Tout changement apporté à l'Ordre du Jour paru dans la Planche de Convocation doit être considéré comme exceptionnel.

Les Travaux Symboliques de passage donnant lieu à un vote ne peuvent être présentés s'ils ne figurent pas sur la Planche de Convocation."

Les articles 86 et 87 portent le titre « Des Tenues ». Ces deux articles sont des fondamentaux. Sans eux, il n’y a pas de tenues symboliques.

Le premier point de l'article 87 fait référence à la planche de convocation, envoyée 5 jours avant la tenue. Le second élément définit l’obligation des sœurs, c’est-à-dire leur assiduité, suite naturelle à la réception des planches de convocation. Le troisième point fait référence à la communication de la loge au secrétariat administratif, soit un ordre du jour. Le quatrième point estime que tout changement à cet ordre du jour doit être exceptionnel. Le dernier point considère que les tenues symboliques de passage nécessitant un vote doivent être notifiées obligatoirement sur une planche de convocation pour que ces augmentations de salaire soit recevables.

La loge ne respecte pas le premier point : la planche de convocation. En conséquence de quoi, les tenues symboliques de passage nécessitant un vote ne sont pas conformes puisqu’elles devraient être notifiées dans une planche de convocation.

Dionysos ne respecte pas plus l’article 86, qui oblige la loge à organiser dans les conditions indiquées dans l’article 87, une tenue par mois au minimum. Pour le dire autrement, cela fait 6 mois que la loge n’organise plus une seule tenue conforme au regard de ces deux articles, qui sont les seuls qui traitent « des tenues ».

Le conseil fédéral laisse, ainsi, une loge en complète irrégularité sur l’essentiel de son objet : la tenue. Sans tenue, la loge n’existe tout simplement pas.

Après avoir supprimé l’article 86 en totalité, l’article 84 (Comités de Maîtrise), trois points essentiels de l’article 87, à bidouiller d'autres articles, la loge oblige les sœurs à être non seulement assidues, mais aussi à envoyer leurs excuses – afin qu’elle puisse décider si elle les accepte – à la seule Vénérable de la loge.

Dionysos bidouille ses petites règles avec l’accord du conseil fédéral. Elles ré-écrivent les règlements généraux à leur sauce, se prenant pour le convent, triant ce qui leur convient ou pas, rayant littéralement des articles entiers ou se référant qu’à des parties, voir même des parties de phrases – celles qui leur permettent de radier des sœurs, bien sûr. Au demeurant pas n’importe laquelle : la blogueuse « la Maçonne », et tant pis pour les dommages collatéraux.

La planche de convocation : tout un symbole.

Dans l’expression « planche de convocation », il y a le mot « planche », ce qui devrait suffire à mettre la puce à l’oreille. On ne parle pas de n’importe quelle convocation mais d’une qui a une forme et un fond spécifique. C’est un document qui est connu de tous les francs-maçons et utilisés par toutes les loges du monde. Sauf, bien sûr, par Dionysos, loge de la GLFF. Les historiens de la franc-maçonnerie les traquent dans des archives poussiéreuses, pour retracer l’histoire d’anciennes loges remontant à la nuit des temps. La « planche de convocation » fonde la tenue, l’ouvre au rite, est le signe d’existence de la loge. Elle appartient aux rites de la franc-maçonnerie et à sa symbolique.

Les règlements généraux d’une obédience sont fascinants. Pour celles et ceux qui sont attachés à la valeur initiatique de la franc-maçonnerie, qui savent la différencier du profane, cet article 87 comme l’article 86 possède cette dimension. Ils ne sont qu’initiatiques. Et pour cause ! Il s’agit des tenues. Pas de réunions d’un club pétanque. Ainsi en faire une lecture profane comme le fait le conseil fédéral – et je ne parle même pas de ce qu’en fait la loge Dionysos – est avoir manqué quelques fondamentaux. C’est faire de la tenue et des loges de la GLFF, une franc-maçonnerie d’opérette.

Comme tout symbole, la « planche de convocation » peut être interprétée. Ceci ne signifie pas qu’il faut la supprimer, mais au contraire la comprendre comme étant l’intime de la tenue, l’appel ultime à la fraternité et à la réunion des sœurs et des frères. La « planche de convocation » est un acte de naissance chaque fois renouvelée.

Il est évident que nous ne pouvons pas demander aux conseillères fédérales de la GLFF d’être capables de faire une étude symbolique d’un article des constitutions de l’obédience. J’ai testé pour vous. C’est peine perdue. Elles y sont complètement insensibles. Elles ne sont pas les gardiennes du rite – et c’est même une chance ! Elles ont déjà du mal à garder les constitutions !

Les conséquences pour la loge.

La « planche de convocation » peut être remise en cause en vu de sa suppression des constitutions de l’obédience, comme tout autre article des règlements généraux de l’obédience. Cependant, ni le conseil fédéral, ni la loge Dionysos, ne peuvent le faire. Seul le convent a cette compétence. L’article 87 existe. Il indique des obligations précises pour la loge. Il est à appliquer et à faire appliquer.

On découvre aussi, à la lecture des règlements généraux, que l’article 50 permet de déchoir une vénérable qui n’organiserait pas des tenues en conformité avec les règles de l’obédience. L’article 46 (rôle de la vénérable) considère qu’ : « Elle a l'obligation de la convoquer au moins une fois par mois (R 86). Elle est responsable de l'établissement de la Planche de convocation (R 87). » L’article 99 mentionne : « A moins de circonstances majeures ou d'un vote provoqué par la Vénérable Maîtresse, l'ordre du jour doit être rigoureusement suivi, les Travaux relatifs aux affiliations, initiations ou augmentations de Grade ayant toujours la priorité (R 87). » L’article 59 considère que : « La Secrétaire est chargée, sous la direction de la Vénérable Maîtresse, de la correspondance et des Convocations. ». La planche de convocation est quant à elle mentionnée dans les articles 20 et 84 (comités de maîtrise), et en plusieurs articles de la procédure de justice maçonnique comme l’article 217 qui allonge le délai : « La convocation en Chambre du Milieu doit, conformément à l'article 87 des Règlements Généraux, parvenir aux Soeurs Maîtresses 10 jours au moins avant la date prévue pour cette Tenue ».

L’article 185 décide même à quoi elle doit ressembler : « Toutes les planches et tous les documents maçonniques, quel qu'en soit l'objet, doivent toujours être précédés de la formule suivante : indication d'abord du RITE, etc".

La convocation organise aussi les convents, congrès régionaux et tenues de Grande Loge. Bref, cette notion est fondamentale … si fondamentale que la supprimer, supprime la GLFF elle-même.

Il va de soi que les tenues d’élection doivent être notifiées dans une planche de convocation au même titre que l’installation du collège. Les initiations, affiliations, augmentation de grades, qui ont eu lieu ces deux dernières années sont toutes nulles et irrégulières (article 99), faute de ne pas m’avoir adressée une « planche de convocation ». Les tenues durant 6 mois (au moins) sont toutes irrégulières, la vénérable n'ayant pas respecté ses obligations vis-à-vis des soeurs comme du conseil fédéral, avec la bénédiction de celui-ci.

La loge Dionysos a signé un protocole d’appartenance dans lequel elle s’engage à respecter ces règlements généraux. L’article 33 donne latitude au conseil fédéral de remettre en cause le protocole d’appartenance d’une loge. En gros, il y a tout ce qu’il faut, qui pourrait permettre au conseil fédéral de faire appliquer les constitutions de la GLFF.

Lorsque je demande sans aucune arrière pensée : en quoi la loge est conforme aux règles de l’obédience? Il est évident que le conseil fédéral ne peut répondre qu’une chose. Elle ne l’est pas.

Le conseil fédéral a l'embarras du choix - et plusieurs angles d'attaques ...Faut-il encore qu'il possède un minimum d'honnêteté pour le reconnaître.

GLFF et l'article 87 (RG)  : le conseil fédéral ridiculisé par Dionysos.
Le triste jeu du Conseil Fédéral de la GLFF.

Qu’y a gagné le conseil fédéral ? Il s’est enfoncé dans un pétrin invraisemblable, passant pour le dindon d’une mauvaise farce que leur a joué leurs alliées contre « la Maçonne », la bienheureuse Gertrude et ses copines. Ridiculisé par une loge infichue de faire la différence entre une planche de convocation et le calendrier extranet, qui – là-dessus – répond à un courrier qui n’a pas même été retiré, il apparaît autant de mauvaise foi que complètement incompétent à assurer sa principale mission.

La candidature de Marie-Thérèse Besson à la Grande Maîtrise fut contestée en 2015. Des sœurs estimaient qu’elle ne possédait pas l’éthique requise, comme elle n’avait pas intégré les valeurs comme les combats de la GLFF. Même si elles furent maladroites, elles avaient, malheureusement, raison. Marie-Thérèse Besson a montré dans l’affaire bordelaise qu’elle ne défendait pas les intérêts de son obédience, mais ceux de Charuel. Si je considère que la dignité des sœurs de la GLFF n’a aucun prix, Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse, en a trouvé un. 300 Euros. C’est la somme qui fut allouée à la Biennale de Bordeaux. Cela se passe de commentaires.

Lors de congrès régionaux, Philippe Charuel a harangué plusieurs centaines de frères sur l’effet néfaste du blog « la Maçonne » sur sa tranquillité d’esprit. Imaginez, j’ai osé rédigé un faux communiqué du Suprême Conseil pour mon poisson d’avril ! Tu vois, Gérard, c’était pas la rue Puteaux, les auteurs.

Sans se démonter, en indiquant ma véritable identité – le secret d’appartenance ne semble pas être une tradition qu’il respecte – il a, de même, déclaré qu’il avait ordonné à Marie-Thérèse Besson d’ouvrir une procédure de justice maçonnique à mon encontre. Plusieurs sources m’ont informées que Marie-Thérèse Besson avait, en effet, fait appel à un avocat, une fois prise le doigt dans le pot de confiture. Ceci certainement au frais des loges de la GLFF. Tout ceci est bien sûr acté dans le recommandé envoyé à la GLFF ce 9 avril 2016. Comment Philippe Charuel a obtenu mon nom ?

J’ai défendu, défends et défendrai une certaine idée de la franc-maçonnerie. Une idée que Marie-Thérèse Besson ne partage pas, celle d’une franc-maçonnerie moderne, adogmatique, basée sur la liberté de conscience, l’égalité des sœurs et des frères devant l’initiation, … ainsi qu’une obédience féminine indépendante et souveraine.

Aujourd’hui, être à la fois une sœur de la GLFF et protéger une telle vision de la franc-maçonnerie, c’est risquer des représailles à la demande du Grand Maître de la GLDF. Un comble ! Après tout, ne dit-il pas lui-même que Marie-Thérèse Besson est d’accord sur tout avec lui ? Ce serait mieux qu’elle soit d’accord avec son propre convent et, tout au moins, qu’elle précise ses points d’accord avec Charuel.

Le bilan de cette première année de mandat de Marie-Thérèse Besson est bien maigre. Il est loin de lui sauver son affaire. Il n’y a rien. Un « rien » si vide qu’il me faudra à peine quelques lignes pour en parler. Le colloque pour la jeunesse – organisée par la GLDF et la GLFF – fut un flop complet. Il a réveillé les sites antimaçonniques, a manqué cruellement de « jeunes » et la GLFF n’a pas même bénéficié, bien que principale organisatrice, d’une table ronde.

Les projets de Marie-Thérèse Besson pour la GLFF ? Il n’y en a aucun. Tout au plus a-t-elle prévu des groupes de travail, se substituant aux commissions conventuelles, avec à leur tête des conseillères fédérales. Je n’ai rien contre le fait que le conseil fédéral travaille sur « les valeurs » … Cela ne peut leur faire que du bien. Or, quelle crédibilité peut-il avoir à l’heure actuelle sur un tel thème ?

D'ailleurs, le problème de fond du conseil fédéral est-il son absence notoire de valeurs ou son incompétence crasse ? Ce seront aux loges de juger. Elles ont à leur dispositions l'article 20 (hé oui! encore un article!) si, toutefois, elles sont lassées de voir Marie-Thérèse Besson et ses conseillères fédérales salirent la réputation des loges et de la GLFF.

Conclusion.

Les précédents sont lourds : Dionysos a voté de me faire démissionner, refuse mes excuses, fait des fausses déclarations dans un courrier recommandé. Le conseil fédéral quant à lui a produit un indéfendable compte-rendu suite à une inspection spéciale pour grave dysfonctionnement, a enterré plus d’une 10aine de courriers. Il a laissé des sœurs dans le désarroi et risque de traiter plusieurs dossiers de radiation dans un proche avenir émanant d’une même et unique loge grâce à son entremise. Il a accepté que Dionysos continue ses magouilles, magouillant avec, tant et si bien qu’aujourd’hui la loge est irrégulière et ne peut être maintenue en l'état. Par-dessus le marché, la procédure de radiation à mon encontre est emprunte de nullité parce que la loge n'a pas retiré le courrier exposant ma défense et donc ne l'a pas lu.

Tout cela pour en arriver qu’à une seule solution possible : le protocole d’appartenance de Dionysos doit être remis en cause et la loge doit être mise en sommeil le temps qu’elle apporte ses justifications. Histoire de retrouver un semblant d’honneur – si ce mot signifie encore quelque chose pour le conseil fédéral – Chiboulette.

GLFF et l'article 87 (RG)  : le conseil fédéral ridiculisé par Dionysos.

Ces événements montrent que des réformes au sein de la GLFF (comme pour d'autres obédiences) sont à envisager de toute urgence.

A moins que les soeurs apprécient que leur conseil fédéral et une des loges de la GLFF fassent la "une" des blogs maçonniques, critiquer pour critiquer est inutile, il y a des solutions. Voici plusieurs articles pour une "nouvelle franc-maçonnerie".

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B
Il me semblait qu'on demande à l'initié que s'il aperçoit dans l'assemblée une personne ennemie il doit être prêt à lui pardonner et à lui tendre la main.Gertrude et Gaston (pour la GLDF) ont le bandeau sur les yeux et ne semblent pas s'en apercevoir.<br /> Bon courage chère maçonne que je lis régulièrement et dont je diffuse par ma revue de presse destinée aux membres de ma loge les articles de ce blog et je suis dans une loge masculine du GODF
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X
Ma TCS,<br /> <br /> Courage face à la connerie humaine (on est en plein dans le binaire et ils ne savent appliquer la Ternarité. En pratiquant le VITRIOL, ils n'ont su que retrouver leur réel personnalité mais ils ne peuvent rectifier).<br /> <br /> J'apprécie toujours autant le "suffisme" et le "Chiffre (sic!!!) 5".<br /> <br /> Et dire que les Obédiences soutiennent cette Ignorance qui est un mauvais Compagnon je crois.
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C
Pour compléter mon propos du précédent, je dirai qu'en cette période actuelle où la mobilité de l'emploi est requise de beaucoup d'entre nous, il devient de plus en plus difficile d'être assidu en loge et même si ce n'était pas le cas lors de notre initiation. La société et les mœurs sociétales se modifient sous les contraintes économiques.<br /> Si des dirigeants de loges se plaignent du manque de ponctualité de certains FF ou SS pourquoi refusent t'ils pour certains d'entre eux les planches sociétales? Voilà un beau sujet: Comment concilier la présence en loge et la mobilité de l'emploi?<br /> En réalité l'affaire de la Maçonne semble surtout être la conséquence d'un règlement de comptes pour des raisons que j'ignore, mais qui ne me paraissent pas très sérieuses au regard de la procédure employée.<br /> Courage à ma sœur la maçonne l'arbitraire ne passera pas.
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L
J'avais simplement remis une fois Gertrude à sa place. Elle est d'une arrogance invraisemblable... Plus ce blog, sa jalousie - ..... Elle me le fait payer. <br /> et on peut étendre le soupçon à une partie du CF qui croyait qu'en puisque sœur de la GLFF, ce blog appartenait à la GLFF!
C
Faire respecter le règlement est parfaitement normal par des instances, encore faut-il qu'il soit bien compris par ceux qui en ont la charge, ce qui ne semble pas être le cas au regard de cet article. A la place des membres du Conseil Fédéral de la GLFF, je me méfierai des risques et des conséquences à ne pas appliquer ses propres règles. La GLNF a déjà donné sur ce sujet de la non application des procédures. On en a vu le résultat.
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B
Tout-à-fait d'accord !<br /> Quel gachis pour ces SS:. !