30 Août 2016
145 000 € sera le chiffre de l'année qui, malheureusement, n'entrera dans une aucune grille. C'est la somme que la GLDF a versée dans le cadre d'une conciliation avec le Directeur Général licencié sous le mandat de Marc Henry, en février 2014. Une somme rondelette considérée par la GLDF comme bien inférieure à ce qu'elle risquait au titre d'une condamnation. La partie adverse demandait 500 000 €. Ce montant ne comprend pas les frais d'avocats que la GLDF a engagés.
Pourtant, Philippe Charuel déclarait sans l'ombre d'un doute au célèbre journaliste François Koch qu'il ne voyait pas la nécessité de trouver un accord avec ledit Directeur Général. Il affirmait aussi qu'il saisira la justice pour toutes les déclarations « fantaisistes » autour de ce triste dossier « Garcia ». (Lire ici l'article du blog "la Lumière"/)
On voit, plutôt, dans cet accord un aveu de culpabilité de la part de la GLDF. Elle n'avait pourtant pas lésiné sur les moyens pour mettre en faute leur directeur général appelant même un huissier de justice pour fouiller son ordinateur. Je vais être mauvaise langue : les lois c'est aussi fait pour la GLDF, bien qu'elle ne soit pas une association « normale ».
Le deuxième point de cet article est un rectificatif que je me dois de faire au sujet de la « cérémonie funèbre ».
Voici comment Philippe Charuel la décrit dans un courrier de 6 pages en date du 23 août 2016 adressé aux députés de la GLDF :
C'est le deuxième point qui a retenu toute mon intention. Les loges auront le choix entre une « tenue funèbre » préservant le « entre hommes », une tenue blanche fermée permettant d'accueillir des profanes et pour les sœurs qui persisteraient à vouloir porter leurs décors, ce sera la p'tite cérémonie profane … pour laquelle, afin d'éviter toute ambiguïté, il fut retiré « tout ce qui causait problème ». C'est vrai que les sœurs ne pourraient supporter de se mettre à l'ordre ou de voir une bible sur un autel …
C'est donc bien pire de ce que je disais dans mon précédent article La GLDF risque-t-elle le pénal?. C'est un véritable camouflet fait aux sœurs, surtout à celles qui voyaient dans cette « cérémonie » une ouverture de la GLDF. C'est effectivement tout le contraire qui se produit : c'est la fermeture aux soeurs, pérennisée et agrémentée de « cérémonie spéciale » bien profane ….
Quant au « travail d'équipe », ce sera la même salade que pour la Confédération Maçonnique. Des frères en toute bonne foi vont nous raconter que les loges ont été consultées pour savoir ce qu'il fallait retirer pour rendre ce cérémonial plus profane encore qu'elle ne l'était et d'autres vont m'affirmer le contraire. C'est certainement par « grandeur d'âme » que ce frère, féroce opposant aux « tenues funèbres mixtes », est passé en chambre de conciliation, résultat d'un « travail d'équipe ». Si Charuel se plaint de voir la GLDF ridiculisée, admettez que vous le cherchez bien.
L'idée que « l'ouverture » faite aux sœurs passent par la mort d'un de leur proche a toujours été, pour moi, parfaitement surréaliste et de mauvais goût. Cela ne donne pas envie d'en rire.