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La Maçonne

GLFF : Besson, des crucifix & l'extrême-droite.

GLFF : Besson, des crucifix & l'extrême-droite.

Cela se passe en 2008. Marie-Thérèse Besson n'était pas encore Grande Maîtresse de la GLFF, mais une sœur de cette obédience depuis 1979, soit presque 30 ans. Dans la clinique privée dont elle était la directrice, un événement fut l'occasion de plusieurs articles.

Ce que nous pouvons en savoir : Un « musulman » - on ne sait rien d'autre, d'ailleurs, sur le principal acteur de cette histoire - fit un scandale dans une clinique privée catholique, demandant le retrait de la chambre de sa fille, d'un crucifix qui s'y trouvait.

L'article, assez court, mentionne que le "scandale" dura un quart d'heure et qu'au bout du compte, le personnel soignant céda.

Marie-Thérèse Besson, directrice de cette clinique, déclare à cette occasion aux journalistes que l'on retrouve dans cet article :

«Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils le font en toute connaissance de cause. Ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique. Ceci n'est nullement caché: c'est d'ailleurs parfaitement inscrit à l'entrée de l'établissement, tout comme dans le livret d'accueil. Les petites soeurs des maternités catholiques évoluent en vêtement religieux dans les services, la cloche visible depuis les chambres sonne trois coups à chaque naissance. Cette demande est surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement " déclare Marie-Thérèse Besson, directrice de la clinique. "Chaque chambre est pourvue d'un crucifix. De petite taille, celui-ci n'est nullement ostentatoire, très sobre".

GLFF : Besson, des crucifix & l'extrême-droite.

Cette polémique a échappé à tout et un chacun … Pourtant, il en dit long sur la personnalité de Marie-Thérèse Besson. Ce qu'elle pense sur les crucifix, les cloches et sur les gens qui choisissent d'être soignés dans cette clinique privée, n'intéresserait personne si elle n'était pas justement aujourd'hui la Grande Maîtresse de la GLFF, obédience qui est la seule a avoir inscrit « laïcité » dans sa déclaration de principe avec « liberté, égalité, fraternité ».

Il est donc important pour notre édification personnelle de se pencher sur ce que dit la loi ...

La laïcité : une valeur, une loi et une charte à l'intention des établissements de santé (même privés)

Le droit au respect de la croyance voir de l'opinion est consacrée dans l'article 10 des Déclarations des Droits de l'homme : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses".

Quant à l'article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958, c'est-à-dire une des valeurs républicaines, celui-ci explique : "La France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Cette clinique privée, que dirigeait Marie-Thérèse Besson, est bien en France. Elle est donc tout autant soumise au même principe de liberté de conscience que n'importe quel lieu recevant du public. Le caractère privé et catholique ne l'en exonère nullement.

Afin d'aider les cliniques privées comme les établissements de soins publics, une Charte du patient hospitalisé annexée à la circulaire ministérielle no 95-22 du 6 mai 1995, réactualisée en 2006, dispose d'un certains nombres de points, afin de faire respecter le principe de laïcité y compris dans une clinique privée :

« Tous les établissements de santé doivent contribuer à garantir l’égal accès de chaque personne aux soins requis par son état de santé. Aucune personne ne doit être l’objet d’une quelconque discrimination, que ce soit en raison de son état de santé, de son handicap, de son origine, de son sexe, de sa situation de famille, de ses opinions politiques, de sa religion, de sa race ou de ses caractéristiques génétiques. »

S'étonner d'un choix d'un patient, qui n'est pas de la « bonne » religion, comme le fait Marie-Thérèse Besson est donc contraire aux principes fondamentaux de la Charte. En effet, elle ne peut pas "inviter" comme elle le fait les "musulmans" à aller se faire soigner ailleurs et, donc, à "s'étonner" de la présence de cette famille ou de toute autre famille musulmane.

Un patient a le droit, pour lui ou ses enfants, de choisir l'offre de soin qui lui semble la meilleure, comme une clinique privée n'a pas à discriminer d'une manière ou d'une autre ce patient comme la famille de ce patient.

Cette même Charte stipule dans son chapitre VIII : « L’établissement de santé doit respecter les croyances et convictions des personnes accueillies. Dans les établissements de santé publics, toute personne doit pouvoir être mise en mesure de participer à l’exercice de son culte (recueillement, présence d’un ministre du culte de sa religion, nourriture, liberté d’action et d’expression, rites funéraires...). Toutefois, l’expression des convictions religieuses ne doit porter atteinte ni au fonctionnement du service, ni à la qualité des soins, ni aux règles d’hygiène, ni à la tranquillité des autres personnes hospitalisées et de leurs proches. Tout prosélytisme est interdit, qu’il soit le fait d’une personne hospitalisée, d’un visiteur, d’un membre du personnel ou d’un bénévole. »

Le respect de la croyance est une obligation, du moment qu'il ne nuise pas à la santé du patient, à l'ordre public, à l'hygiène et à la qualité des soins y compris dans le privé. Le public se doit, par ailleurs - et c'est la seule différence - prévoir et permettre des aménagements cultuels si besoin était.

Retirer un crucifix d'une chambre n'est aucunement une nuisance pour les soins et l'hygiène. C'est un ramasse-poussière en moins. J'espère que dans le plan de désinfection il est prévu de temps en temps une désinfection des crucifix ! Une chambre appartient au domaine privé du patient contrairement au hall d'accueil.

Ce patient n'a pas demandé un exercice de culte particulier. Ni même voulu convertir les religieuses ou le personnel soignant à l'islam … Maintenir des crucifix dans une chambre et "s'étonner" qu'un patient souhaite le voir retirer est du prosélytisme. C'est tout au moins nier la conviction intime de ce patient.

Quant à ce qui est « affiché », ce « en toute connaissance de cause », semble être un argument spécieux.

Marie-Thérèse Besson semble, d'ailleurs, avoir des problèmes fondamentaux avec les affiches, découvrant tardivement soit un logo d'un ministère sur l'affiche d'un colloque, soit un logo UMP sur des prospectus qu'elle a distribués, le sourire aux lèvres.

Il n'est nullement indiqué à l'entrée de cette clinique : « Attention ! Crucifix dans toutes les chambres ! ». Une cloche (que l'on voit au loin) ne l'indique pas non plus. Ni même la présence de religieuses. D'ailleurs, on notera que cet homme ne remet pas en cause la présence de ces dernières, ni même les crucifix se trouvant dans les communs, ni la présence d'une chapelle, mais bien d'un crucifix dans la chambre de sa fille.

Du privé au public.

Le financement d'une clinique privée est le même qu'un établissement public : les soins. C'est à dire un financement public.

Comme Marie-Thérèse Besson fut une directrice administrative, elle n'ignore pas que le caractère "privé" d'un établissement de soins est lié à la propriété de l'établissement (l'état n'est pas propriétaire) et au statut soit associatif, soit à but lucratif (entreprise). Celle de Marie-Thérèse Besson est associative.

Sur son nouveau site internet, cette clinique, désireuse de se montrer ouverte à toutes et à tous, précise d'ailleurs dans un chapitre dédié "Droits des malades" que la charte dont j'ai cité quelques extraits est bien affichée dans les chambres des patients.... et respectée !

Quant à l'origine de cette clinique, elle est mixte : une histoire de famille, financé par un laïc, aidée par sa fille, sage-femme entrée dans les ordres. Elle fut fondée en 1930. Elle n'a donc rien de si "ancestral" que cela, contrairement à bons nombres de cliniques et maisons de soin divers en France.

Entre 2007 et 2008, elle fut reconstruite pour regrouper d'autres établissements dans un "Médipôle". Ce qui signifie que quelques mois après cette histoire de crucifix, la petite cloche a disparue de l'horizon des patients et certainement avec elle, les fameux crucifix dans les chambres. Depuis mars 2016, cette clinique a ouvert conjointement avec le service public un service de néonatologie. Le public et le privé ne pouvant pas ouvrir ce type de service dans la même région ont été contraint de trouver un accord. Malgré ces points positifs, cette même clinique connait ses difficultés. Le décès d'un bébé en 2013 a conduit à la condamnation du médecin. Quelques années auparavant c'était celle d'une maman que la clinique déplorait, alors dans ses anciens locaux, qui a conduit à la condamnation (aussi) du praticien. Il y a 40 patients en France qui meurt chaque année des suite d'erreurs médicales.

C'est grâce à ses soins, à leurs qualités, et donc aux patients qu'une clinique peut exister, alors que l'on peut imaginer qu'un établissement public puisse continuer « à tourner » en ayant un minimum de malades. Ce qui, en France, est de moins en moins possible, mais c'est un autre débat. On connaît (du moins ceux qui sont de la partie), le lourd débat sur les durées d'hospitalisation moyenne, toujours plus élevée dans le privé que dans le public, histoire de récupérer de l'argent de la collectivité.

Bien sûr, certains comme certaines veulent faire de ses établissements de soins, de même que les écoles privées, des sortes de bastions religieux, "interdits" à ceux et à celles qui n'auraient pas la bonne couleur religieuse, naviguant entre un prosélytisme bon enfant et l'intolérance pure et dure.

Un établissement de soins privé est, à leurs yeux, un intermédiaire entre l'église et la morgue. Comme le fait Marie-Thérèse Besson, ils les confondent avec un couvent ou un monastère, croyant (c'est bien le mot) que le caractère privé n'est issu que de son histoire religieuse et aucunement d'un statut juridique spécifique que la loi française autorise. Toutefois, aussi privée soit-elle, cette clinique participe au service public de soins qui sans ledit "public" n'existerait même pas.

Je suis de celle qui – hospitalisée dans une clinique privée – aurait fait le même scandale que cet homme réduit à sa seule religion. Je trouve les crucifix particulièrement morbide et moche. Il n'inspire pas la joie de vivre et méditer sur les tortures sur un lit d'hôpital est une activité que j'aimerais m'éviter, surtout que je m'évanouis à la moindre perfusion que l'on me retire. Quand on m'en plante une dans le bras, on fait en sorte de me mettre en état ne me permettant pas de protester !

Une de mes amies en soins palliatifs, dans le public, a fait redécorer sa chambre d'hôpital par sa famille. Une semaine plus tard, elle mourait avec sous ses yeux un tableau qu'elle affectionnait et une étagère qu'elle jugeait laide cachée par un tissu chatoyant.

C'est cela aussi la conviction intime.

Marie-Thérèse Besson a entendu durant 30 ans une petite phrase "Que la beauté l'orne" ... Elle est censée aussi être un super-symboliste, grande initiée devant le GADLU ... Elle apparaît surtout n'avoir jamais réfléchi un seul instant sur la symbolique et encore moins sur celle de la croix.

Pour conclure, la législation en France ainsi que la charte du patient contredit passablement Marie-Thérèse Besson. Personnellement, je m'en suis faite une raison. Marie-Thérèse Besson n'est pas connue spécialement pour être respectueuse de l'opinion des autres, des règlements et des lois. Rien d'étonnant qu'elle ne fut pas non plus très respectueuse de la liberté de conscience et des principes de la laïcité.

GLFF : Besson, des crucifix & l'extrême-droite.

Besson : la nouvelle Jeanne d'Arc.

Ce qui m'oblige à écrire cet article n'est pas que Marie-Thérèse Besson est la plus mauvaise défenderesse de la laïcité de la GLFF connue à ce jour, ni même qu'elle a une conception bien trop personnelle du respect de la croyance, comme de l'opinion de l'autre, mais parce qu'elle a été « reconnue » par toute l'extrême-droite de la stratosphère comme une des leurs, la félicitant de sa résistance à protéger des crucifix, visiblement une espèce en voie de disparition dans ce monde de larmes et de souffrance.

Brunon Gollnisch sur son site par exemple écrit : « Lefigaro.fr a ainsi fait état d’un article du Dauphiné Libéré, publié mercredi, qui s’arrête sur un fait divers assez emblématique. Ainsi un mahométan qui avait choisi, en toute connaissance de cause, de faire hospitaliser sa petite fille à la clinique Saint-Vincent de Paul de Bourgoin-Jallieu (Isère) « qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée », « a demandé que le personnel décroche un crucifix de la chambre de sa fille ». « Pendant près d’un quart d’heure, le père en présence de son épouse s’est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché ». « La direction de la clinique a exprimé son étonnement. La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné Libéré que cette demande était « surprenante de la part d’une famille qui a choisi librement notre établissement ». « Quand les gens choisissent d’être soignés dans notre établissement (…) ils savent qu’ils sont dans une maternité catholique », a ajouté Mme Besson. Certes, mais dans les faits est-il expliqué, « le personnel de l’établissement a finalement cédé à cette exigence ». Par charité chrétienne ? »

Bruno Gollnisch fut député du Rhône durant quelques années et est actuellement toujours député européen. Il fut suspendu de l'Université Lyon III durant cinq ans, pour des propos négationnistes sur les chambres à gaz. Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il s'inquiète d'événements sur sa région. On sera choqué par certains termes utilisés par ce monsieur - méprisants et arrogants - pour ne pas dire bassement racistes. On saura aussi surpris par son approbation aux propos de Marie-Thérèse Besson, regrettant comme elle que ce crucifix soit finalement retiré.

Le « quotidien royaliste du net » (sic!), la Faute à Rousseau, quant à lui, explique que : « La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné libéré que cette demande était "surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement....Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement... ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique", a-t-elle ajouté. Fort bien, mais - et pour quelle(s) raison(s) ?- Madame Besson a finalement obtempéré, et le crucifix a été retiré !..... Pour nous, il est clair que la directrice a eu totalement tort de céder à l'inacceptable demande d'une personne qui, elle, a eu tort de la formuler. »

Les déclarations de Besson sont notées 10/10 par nos royalistes, mais pas ses actions. C'est un peu comme tout ce qu'elle dit et fait.

« FdeSouche » reprend l'information sans la commenter, c'est parfaitement inutile: . Le site « le Salon Beige.», quant à lui, y va aussi de son article. L'affaire traverse même l'Atlantique pour être « glané » par un site d'extrême-droite canadien. On la retrouve encore rapportée ici. Je n'ai bien sûr pas fouillé le darknet. Mais que du beau monde que voilà !

Ces sites boueux et nauséabonds ont compris la même chose que moi au sujet de cette affaire grotesque de crucifix et surtout concernant Marie-Thérèse Besson. Ils l'applaudissent. Moi certainement pas.

Marie-Thérèse Besson est devenue une héroïne incomprise et nationaliste. Une nouvelle Jeanne d'Arc de toute la fascosphère raciste, anti-maçonnique et islamophobe. Quelques secondes de célébrité qui feront boire une coupe d'amertume à toute la GLFF.

La GLFF & la laïcité: une mauvaise blague?

Si la GLFF a ajouté « la laïcité » dans sa « déclaration de principe », ce n'est pas pour narguer le GODF. Le but était de pouvoir agir juridiquement contre les atteintes à la laïcité en s'affichant positivement comme une association laïque, défenderesse de la loi de 1905.

Les atteintes à cette loi sont nombreuses, provenant d'interprétations personnelles et d'une volonté d'arranger la législation en fonction d'une ou plusieurs religions.

L'étonnement de Marie-Thérèse Besson n'est pas acceptable, ni encore le fait d'imaginer qu'il soit nécessaire que l'on se doit de faire un scandale pour que des soignants daignent retirer un crucifix d'une chambre (espace privé dédié aux patients le temps de l'hospitalisation) qui, au demeurant, n'apporte strictement rien aux soins.

C'est bien à cause même de ce genre de dérive que la GLFF s'est engagée à s'inscrire en qualité d'association laïque …C'est ce genre d'événement que souhaite combattre la GLFF. C'est donc contre Marie-Thérèse Besson et ses propos, félicités par l'extrême-droite, que la GLFF pouvait, en 2008, s'insurger et mener une action.

Alors oui, voir qu'une des manifestations contre la laïcité fut menée par une soeur de la GLFF est désagréable. Que cette soeur devienne quelques années plus tard la grande maîtresse de la GLFF, cela dépasse l'entendement.

De qui se moque Marie-Thérèse Besson?

Voilà bien une situation particulièrement inédite pour la Grande Loge Féminine de France qui se trouve avoir à sa tête une Grande Maîtresse dont la seule notoriété est faites par des sites d'extrêmes-droites et antimaçonniques.

Que ces extrémistes de droite se rassurent, ils ne se sont pas trompés sur le personnage Besson !

Qui a prévenu ce journaliste du Dauphiné Libéré de l'incident, le lui a raconté et a ouvert sa porte pour se faire citer dans un article ? Marie-Thérèse Besson. Je doute fort qu'il était à attendre dans un couloir de quoi faire un papier.

Bien évidement, les soeurs de la GLFF ignorent tout de cette affaire. Marie-Thérèse Besson n'a nullement prévenue qui que ce soit que son nom apparaissait dans ce genre de sites et encore moins qu'elle y fut soutenue.

Marie-Thérèse Besson était une parfaite inconnue au sein de la GLFF avant son élection. Elle n'a été qu'une seule fois conseillère fédérale entre 1991 et 1994, soit il y a plus de 20 ans. Pour tout dire, si elle n'avait pas été Grande Maîtresse, aucune soeur de la GLFF ne connaîtrait son nom.

Si elle n'était pas connue des 400 loges de la GLFF, elle l'était de sa loge, de sa région .... comme de plusieurs sœurs de la GLFF et de frères et sœurs d'autres obédiences. Une sœur active en franc-maçonnerie dans des villes comme Lyon finit par avoir une petite notoriété.

« Sarkoland » et cette affaire rocambolesque de crucifix ne peuvent donc pas être ignorés ni de sa loge, ni de sa région. Qui a soutenu sa candidature à la grande maîtrise? Pourquoi n'y a-t-il pas eu des vérifications d'usage sur ses capacités à défendre les principes de la laïcité, fer de lance de la GLFF, et tout au moins de veiller à sa e-réputation?

Les victimes sont aujourd'hui les 14000 soeurs de la GLFF. Cependant, elles en portent une part de responsabilité. Le laxisme des loges, les postures bordeline de certaines sœurs, la tendance à l’idolâtrie d'autres, composent un terrain propice à la mise en avant d'un personnage tel que Besson.

Aux soeurs de la GLFF de prendre en main l'avenir de leur obédience, de défendre ses valeurs - Valeurs qui sont bien écornées depuis plusieurs mois par leur grande maîtresse ....

GLFF : Besson, des crucifix & l'extrême-droite.
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T
Bonjour,Ma soeur,<br /> Un peu agaçant les propos au final .En clair il y a les gentils laicards d'un cote et et de l'autre les integriste religeiux....!C est tres caricatural.Moi je crois en une FM iniversel avec suivant les rites des chemins differents à prendre.On s enrichit mutuellement c est cela le plus important.Apres on le droit de se sentir mieux à la GLTSO qu 'au GO,cela s'appele la liberte.<br /> Fraternellement
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L
Ce n'est pas ce que tu crois qui compte - mais ce qui existe. Dans le cadre de cet article, j'évoque une grande maîtresse de la GLFF, obédience laïque qui a fait une scène parce qu'un patient souhaitait que l'on retire des crucifix sur le mur de sa chambre (du moins celui de son enfant). Rappelons qu'un établissement "privé" de soins est obligatoirement soumis à une obligation de neutralité religieuse.
J
Ma sœur "la Maçonne"<br /> Des commentaires dans cet article veulent te faire la peau.<br /> deux mois plus tard, on découvre la première scission de la GLFF - ta Besson est la responsable - et notre frere Contremoulin publie un article dont la photographie la montre avec une croix des plus ostentatoires! <br /> Les faits te donnent raison. Si certaines étaient choquées par ce récit que tu fais, qu'elles le relisent aujourd'hui. <br /> J'ai honte et mal pour la GLFF. <br /> Continue à nous tenir informées. Nous avons besoin de ta voix plus que jamais.
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D
" Ces sites boueux et nauséabonds"...CE site boueux et nauséabond. Je le découvre aujourd'hui par les hasards de Google. Que de haine dans ces propos
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L
Est-ce à dire que vous préférez les sites d'extrême droite, anti maçonnique, antisémite, raciste, et sexiste?
L
“Tous les établissements de santé doivent contribuer à garantir l'égal accès de chaque personne aux soins requis par son état de santé“. Il me semble que ces soins ont été apportés, quelles que soient les croyances de ce monsieur et de sa famille. Ce que je trouve sidérant, c'est que la tolérance que l'on réclame des uns est inversement proportionnelle à celle que l'on serait en droit d'exiger des autres en juste retour. J'ose croire en la réciprocité et au bon sens, plus qu'en une loi pondue en 1905 dans un contexte très différent de celui que l'on connaît aujourd'hui. Franchement, nous viendrait-il seulement à l'esprit d'oser demander qu'on retirât une main de Fatma dans une chambre si d'aventure nous devions un jour nous faire soigner dans un hôpital musulman ? Non, bien sûr (Mais là, je parle pour moi).
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L
Il s'est grandi en se respectant lui même. <br /> C'est déjà un bon début pour la seule notion de respect. Il n'avait pas à accepter même pour le temps d'une hospitalisation le prosélytisme d'une clinique, alors qu'une charte et une législation lprotège ses convictions personnelles. <br /> Nous sommes dans un pays qui a adopté une loi dès 1905. La FM se veut être la gardienne de cette loi, la promouvoir.et la défendre. Le commentaire de Besson ne le respecte pas. Ton propre commentaire le prouve en tentant de "négocier" avec un principe simple.et/ou de le détourner.<br /> <br /> On ne peut pas demander aux autres ce qu'on leur refuse ou qu'on leur conditionne. "je respecte ta religion si tu acceptes d'avoir un crucifix dans ta chambre..., si tu ne fais pas de scandale, si tu vas que dans le public, ...si je.suis certain que tu me respectes d'abord. " <br /> <br /> Aulourd'hui comme l'indique l'article, cette clinique ouvre un service avec le public :la charte du patient est affiche sur tous les murs des chambres et le site Internet indique bien son respect de ses modalités... Comme toutes les cliniques en France même ouvertement catholique...<br /> . Le cas de cette clinique est rare d'où d'ailleurs la reprise sur divers journaux nationaux à l'époque et sur des sites d'extrême droite, pour s'en faire l'exemple de leur cause. Le.fait rare n'est pas qu'un musulman demande le respect de ses convictions, mais que cette clinique semble prise au dépourvu et que sa directrice s'en "étonne" ...<br /> <br /> L'opinion personnelle de Besson n'est pas mon problème bien que je me demande ce qu'elle fait à la GLFF qui est militante... C'est un autre débat. Par contre que ses propos servent à la cause de la frange la plus dure de l'extrême droite en la soutenant, là oui - cela me choque et m'inquiète.
L
Au-delà de tous les arguments juridiques réservés aux professionnels du genre (dont je ne suis pas), je pense qu'on a aussi et surtout le droit de respecter les croyances des uns ET des autres, dans une tolérance MUTUELLE. A mon humble avis, cet homme, loin de se “carpétiser“, se serait au contraire grandi d'accepter le temps d'un séjour à l'hôpital la croyance de celles et ceux qui ont soigné sa famille. Personne ne lui a demandé d'adhérer aux principes (d'ailleurs universels) de l'initié Jésus, mais juste de reconnaître que d'autres ont la liberté de le faire. Franchement, il est tout de même étonnant d'arriver dans un hôpital ouvertement catholique et d'imposer son point de vue, avec la certitude qu'une telle attitude allait nécessairement générer quelques incompréhensions. Pourquoi n'aurait-il pas pu, lui aussi, faire l'effort de supporter deux pauvres morceaux de bois posés d'équerre et accrochés à un mur ? Est-ce à dire que certains auraient le devoir ou la possibilité de travailler sur eux, et d'autres non? Comme vous le dites si bien, si l'on veut que l'on respecte ses convictions personnelles, il faudrait DEJA apprendre à respecter celles des autres, maxime que vous devriez peut-être adresser à ce monsieur. Quant à votre association hasardeuse “petit blanc catholique“(facho, donc), qui équivaut dans la vulgarité aux clichés du “petit noir voleur“ ou encore au “musulman barbare“, elle ne correspond vraiment pas à l'idée que je me fais d'une aussi grande maçonne que vous... Vous me feriez presque marrer, si des propos aussi démesurés que les vôtres ne contribuaient pas à faire grimper un FN que vous ne cessez par ailleurs de fustiger. Pour conclure, je citerais à propos Bossuet :“Dieu se rit des hommes qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes“.
L
Comme je demanderais que l'on retire un crucifix ... j'imagine que la question ne s'adresse pas à moi ...C'est son droit. <br /> Ce que je trouve anormal est que l'on retire ce droit sous le prétexte qu'il devrait se plier aux exigences des chrétiens, alors que ce droit est parfaitement intégré à la législation et à la charte du patient hospitalisé - charte qui ne cause aucun problème en dehors dans ce cas ... <br /> D'ailleurs, il y a problème non pas parce que ce musulman a demandé que l'on retire un crucifix mais parce qu'on le lui a refusé de lui reconnaître le droit d'avoir des convictions personnelles et intimes. La nuance est là. <br /> Parce qu'il a été "accepté" dans cette clinique, il faudrait qu'il se carpétise en baisant les pieds de la directrice? <br /> En fait, tu considères qu'il n'avait pas sa place dans cette clinique. <br /> <br /> Si on veux que l'on respecte "nos" convictions personnelles de petits blancs catholiques, il faudrait déjà que l'on apprenne à respecter les convictions personnelles des autres. <br /> Autre question : cela coûte quoi et à qui de retirer ce crucifix? Rien et à personne.
L
Pour rassurer les personnes qui souhaitent défendre MT Besson et ses crucifix, il y a tout un groupe FB - qui en est aux psaumes et à me promettre des séjours plus ou moins longs en enfer - qui condamnent fortement mes propos. Il s'agit d'un groupe "RER" dont l'orientation est celle de Jean-Marc Vivenza, épinglé dans une mouvance spiritualiste d'extrême-droite. Ils félicitent, bien sûr, Besson de son courage ... et voici pour elle une charmante citation reprise sur ce même groupe : <br /> <br /> <br /> "Ainsi tout est dans la Croix, et tout consiste a mourir. Il n'est point d'autre voie qui conduise à la vie et à la véritable paix du coeur que la voie de la Croix et d'une mortification continuelle. Allez où vous voudrez, vous ne trouverez pas au-dessus une voie plus élevée, au-dessous une voie plus sûre que la voie de la sainte Croix" in L'Imitation de Jésus-christ.<br /> <br /> Moi, c'est simple, j'adore !
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U
Bravo l'imagination pour les pseudo !
Répondre
U
Je ne vois pas l'utilité de jouer les "fouille-m..." à propos de notre TRGM sur sa vie profane antérieure. Je me concentre sur son job de TRGM qui, sauf par mal lunées dont la prétendue "Maçonne", n'est pas contesté dans la plupart des loges. Sinon, cela se saurait.
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L
Oui, sûrement ... La FM "pardonne". Personnellement, je ne trouve pas. Mais bon, si cela te plait. <br /> Pour les interviews, on peut remonter à l'adolescence. J'ai été initiée à 30 ans. J'ai parlé de mes études (qui sont atypiques), de ma vie de jeune femme ... Bien sûr à 50 ans, on n'en parle plus. Y'a prescription. <br /> Mais ici, la question ne se pose pas. Besson était initiée depuis 30 ans!
M
À mon avis la francmaçonnerie pardonne, elle s'occupe de c’est qu'on est et de c'est qu'on veux être et qu'on veux faire. J'ai beaucoup changé depuis mon adolescence!!! Je disais FN mais je pouvais dire un ex toxicomane, ex yihadiste… Durant les interviews, on ne posse pas cette type de questions
L
@Une autre soeur. A mon avis, tu es plutôt ma renseignée ce qui me laisse dire que tu es une "soi-disant maçonne" pour te retourner tes propos. <br /> De toute manière, tu peux très trouver "normal" - et c'est ton droit - que la GM de la GLFF puisse dire des propos inacceptables pour une soeur de la GLFF, allant à l'encontre des principes de la laïcité défendue par cette obédience, qui sont repris et appréciés de sites anti-maçonniques et d'extrêmes-droite ...<br /> Je me demande, quant à moi, histoire d'aller plus loin que le bout de son nez, ce qu'elle a trouvé dans la GLFF pour être si peu en accord avec la majorité des soeurs et avec les combats de l'obédience.
L
@Maçon espagnol. Tu cherches des excuses désespérées. <br /> En 2008, Besson n'était déjà plus depuis longtemps une adolescente. Elle avait 59 ans et 30 ans de franc-maçonnerie à la GLFF derrière elle !!! C'est pas rien. <br /> <br /> Pour répondre à ta question, l'adolescence est un âge difficile. En même temps, être militant au FN n'est pas anodin même pour une très jeune personne. Est-ce que de l'adolescence à ta vie d'adulte aujourd'hui, tu as le sentiment d'avoir autant changé que cela dans tes opinions? On se trompe comme tout le monde, on revoit certains de nos idéaux et rêves à la baisse, mais au final on reste un peu le même ... Il y a d'ailleurs un exercice (moyennement sympa) qui peut être faire : écrire à l'adolescent que nous avons été.
M
Une persone qui etait au FN quand elle etait une adolescente, peut elle etre francmaçonne quand elle a 30 ans et le FN n'est que une chose d'un passé fou????
E
Ma soeur,<br /> je suis totalement d'accord avec toi en ce qui concerne ton analyse de la situation au sein de la GLFF et de l'attitude de Marie-Thérèse Besson.<br /> Mais autre chose m'interpelle. Je suis allée voir sur le site de la clinique privée concernée, et il est écrit en toutes lettre qu'elle fait partie de l'alliance des maternités catholiques. J'ignorais que cela pouvait exister. Il y a dans la même ville un hôpital. Dans ces conditions, pourquoi cette famille a-t-elle choisi d'aller dans cette clinique plutôt qu'à l'hôpital sachant qu'il y a même des religieuses qui y travaillent ? Elle devait bien être au courant de la "tendance" du lieu, non ? Si je choisissais d'aller dans un établissement qui affiche autant sa confession, je ne m'étonnerais d'y voir des signes appartenant à cette religion, y compris dans les parties "privatives" si l'on considère qu'une chambre dans un lieu comme celui-là le soit. <br /> Mais je répète : ce n'est pas ton excellente analyse que je mets en cause, mais le choix de cette famille. La première erreur n'est-elle pas là ? La laïcité n'est pas à sens unique. Puisqu'ils ont choisi de venir dans cet endroit, n'auraient-ils pas dû, eux aussi, n'accorder aucun intérêt à quelque chose qui ne devrait avoir aucun sens pour eux ? Je suppose que personne ne les a forcé à s'incliner devant ce crucifix qui, même s'il n'avait rien à faire là, ne représente normalement rien pour eux.<br /> Malgré tout, cela n'enlève rien aux manquements de Marie-Thérèse Besson, qui n'a rien d'une Grande Maîtresse.
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L
@Anonymous. Je pense que ce n'est pas comprendre le "privé" ... qui ne l'est QUE parce que le capital social appartient à une association ou une entreprise et non pas à l'état comme pour le public. <br /> Une clinique privée est financée par les contribuables, quelques soient leurs confessions ... Elle est soumise aux mêmes règles et mêmes exigences économiques, sanitaires, sociales et légales que le public. <br /> Un patient a le droit au respect de ses convictions intimes, personnelles et religieuses y compris dans le privé. Un individu a le droit de choisir son établissement de soins en fonction de la qualité de celles-ci, en étant assuré que l'on ne lui imposera pas des convictions religieuses qu'il ne partage pas ... Il ne peut non plus mettre en danger sa vie et/ou la qualité des soins, en refusant certains soins du fait de ses convictions religieuses<br /> <br /> Dans ma région, je me coupe un doigt, je suis systématiquement transférée dans une clinique privée - que j'aime ou pas - Donc l'histoire du "choix" dans l'offre de soin (qui d'ailleurs n'est pas "égalitaire", merci) est assez fumeuse. Un doigt en moins, j'atterris dans cette clinique et curieusement elle a mis un crucifix dans toutes ses chambres (ce qui n'est pas le cas, c'est une clinique fondée par plusieurs chirurgiens argentés, donc possède un statut d'entreprise lucrative - mais je vous laisse imaginer que ce soit le cas). <br /> Moral à zéro (un doigt en moins), je suis athée. Je trouve de plus les crucifix plutôt morbides. Je me fais un mauvais trip avec ce crucifix en rêvant à mon doigt perdu (que j'aimerais que l'on me recolle). <br /> Je demande qu'il me soit retiré (pas le doigt mais le crucifix).<br /> On me dit "non". Désolée, je pète un plomb même sous calmant ! <br /> Si en plus, on me sort "mais je ne comprends pas, c'est pourtant bien indiqué à l'entrée et sur le livret d'accueil que c'est du privé, avec la petite cloche, les religieuses, etc ..." et qu'en plus on me fait la leçon sur comment je ferais dans un pays étranger avec une femme voilée qui me soignerait - là, je risque de faire un vrai scandale. <br /> <br /> <br /> Ce musulman n'est pas un étranger ! Il est dans son pays. Il a le droit aux mêmes considérations et aux mêmes respects que n'importe qui ! Il faut arrêter de considérer que la religion musulmane est "étrangère". Non! Il y a 2 millions de français qui sont musulmans ! <br /> <br /> Etre dans une clinique privée n'est pas être dans un "pays étranger". C'est être en France, pays laïque, avec une charte de patients qui fonctionnent très bien, qui est accepté par tous y compris par le privé, à part des personnes qui veulent faire de la clinique un "lieu réservé" dans lequel on "impose" une religion (la leur) en réduisant le patient à un bout de viande sans conviction personnelle. <br /> <br /> Il faut savoir - et comprendre - que ce cas que je présente est rare. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a été repris avec plaisir par des sites extrêmistes. <br /> Les cliniques privées ne font pas autant d'histoire que dans ce cas. Elle respecte la charte du patient hospitalisé, les convictions intimes et religieuses de tous, sans difficulté, et n'importe qui quelque soit sa religion peut s'y rendre ...
A
je partage cet avis de "encore une sœur"<br /> en effet, dans le principe de laïcité, les patients acceptent toutes les religions, à condition d'en être libre dans le choix ou le refus. Ce patient avait la liberté de choisir, comme lorsque je vais dans un pays dit laïc et que je suis soignée par une doctoresse avec un foulard, ou un homme avec un turban, je ne le rejette pas parce que j'applique et impose ma religion à l'autre<br /> en outre, je citerai des cas où des musulmans ou israélites vont dans des écoles catholiques, hébraïques sans aucune controverse. En fait, ici, à tergiverser sur la notion de laïcité, on arrive à l'interdiction de laïcité puisqu'interdiction de toute religion.<br /> en Alsace, j'ai vécu dans un établissement scolaire avec des israélites, des protestants et catholiques. Les 3 religions y étaient enseignées, dans le respect de chacun.. ne serait-ce pas cela la varie laïcité c'est à dire la pluralité de religion et non l'interdiction de religion?
L
On ne sais rien des raisons des choix. <br /> Ma gyneco que je vois dans son cabinet envoie ses patientes dans le privé. Je l'ai découvert au bout de plusieurs années... Et je suis très service public pour différentes raisons qui n'ont rien à voir avec le religieux mais avec les infrastructures.<br /> <br /> <br /> Cette jeune fille devait subir une opération programmée. <br /> Ensuite, comme le montre la fondation de ce service neonat - privé et public - l'ARS fait en sorte qu'il n'existe pas deux offres pour certaines pathologies dans le privé ET dans le public, si elle juge que le nombre de patients sur le secteur sera insuffisant pour faire tourner correctement deux services.<br /> La création de ce service a été bloquée à la fois dans le privé, comme dans le public. <br /> <br /> Dans ma région, c'est la chirurgie des mains qui est privée. <br /> Bref, on n'a pas le choix pour certaines pathologies. <br /> La dernière chose est que l'on choisit son établissement de soin en fonction d'une donnée factuelle: la qualité des soignants, des soins, du chirurgien, etc. La religion est accessoire.<br /> Cette famille est dans son bon droit. Elle a fait son choix de soin en fonction d'une qualité et d'une relation de confiance avec le médecin prescripteur. (ou alors n'avait pas le choix du fait de la pathologie, ou encore ont été consulté un gynécologue qui les a envoyé dans cette clinique, en qui ils ont fait confiance)<br /> <br /> Elle accepte la petite cloche, les religieuses, la chapelle, la statue du saint bidule au milieu de l'entrée, etc. Voir même sait très bien qu'un imam ne passera pas dans le secteur (ce qui n'est pas le cas du public) et n'en réclame pas.<br /> <br /> Par contre, elle a droit de demander que le crucifix soit retiré. Ce qui n'est franchement pas la mer à boire.
U
Bonjour, <br /> Merci ma TC Soeur pour ces articles qui nous offrent le privilège de connaitre un peu mieux certains de nos élus mandatés pour nous représenter. <br /> C'est effrayant de constater que cela dérange autant. Et pourtant nous avons tous et toutes fait un serment en entrant. Il y a ceux et celles qui y restent fidèles et ......les autres.....de plus en plus nombreux. Surtout ma TCS : continues !
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C
Hélas, hélas, hélas ...<br /> Ce qui est excessif en devient vain
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L
J'imagine.que tu parles de l'extrême droite, qui peut effectivement être qualifiée d'exessive.<br /> Faut il la considérer vaine?
F
Bonjour<br /> Le raisonnement que tu développes dans ton article n'est pas pertinent et pourrait aboutir si on le deroule jusqu'au bout a justifier les demandes des personnes qui ne veulent pas d'un medecin homme pour soigner leur femme. <br /> Je comprends que tu es un ressentiment contre la GLFF et sa grande maitresse mais il te faut raison garder. <br /> Bises
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L
Je dis tout le contraire. Soit je m'exprime mal, soit c'est la charte du patient. <br /> Ce qui ne met pas la vie d'une personne en danger doit être respecté. Ici, je parle d'un crucifix pas du médecin. Refuser des soins du fait de la couleur, du sexe, de la religion dedit médecin est mettre sa vie ou celle d'autrui en danger.
U
Bonjour, <br /> Merci ma TS La Maçonne pour ce nouvel article plein de réalité. Il est impressionnant de constater à quel point la dénonciation du non respect des valeurs maçonniques peut agacer. L'article 1er de la Constitution de chaque Obédience devrait être : Faire le dos rond !!!! c'est ce que j'ai entendu chaque fois que j'ai dénoncé un abus au sein de mon Obédience (la GLMF) que cet abus vienne d'élus toutes catégories ou membres...... il ne faut pas faire de bruit, pas faire de vague...... N'en déplaise à Caritat ou Eyla77 : nous avons tous prêté un serment en entrant en FM, il est plus qu'urgent de s'en souvenir.
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L
Cela ne transforme pas mais le respect des lois demeurent la meilleure mesure. <br /> Pour s'écouter, il faut déjà que l'autre parle. C'est d'ailleurs tout le problème. J'ai envoyé quatre en cinq mois dont 3 en recommandé, au CF, sans réponse. Avec même une mise en demeure de me répondre et de m'indiquer les éléments contradictoires! De mon côté, c'est pas faute d'avoir essayer. Quant à ma loge, deux ans sans être convoquée y compris aux AG.... Et je passe sur les détails, c'est du grand n'importe quoi. Ce n'est pas faute non plus d'avoir tenté d'ouvrir le débat. Voilà. <br /> Mais ici je ne parle pas de moi, mais d'une affaire qui laisse pensif. Comment la GLFF, très laïque et militante, se trouve à avoir élu Besson, avec cette casserole - qui est quand même énorme - à la Grande maîtrise? <br /> Cela pose une autre question - plus universelle- nous sommes attaqués par les sites d'extrêmes droite que je présente - nous combattons les idées extrémistes et racistes - comment peut on avoir dans nos loges (c'est vrai pour toute obédience) des individus véhiculant les mêmes opinions? Que faire? Comment éviter aux obédiences cette situation?
C
Ma TC Sœur uneSoeur,<br /> Ne te méprends pas. Ce qui me déplait c'est la recherche acharnée de "pureté". Je ne milite pas du tout pour mettre la poussière sous le tapis. Mais la recherche de pureté ne permet pas de transformer les gens, ni les groupes, ni les obédiences.<br /> Pour le reste il s'agit d'un conflict de personnes qui apparemment n'ont nullement l'intention de s'écouter. Dommage.
M
Et alors???
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U
@Caritat<br /> c'est très réducteur de parler de "conflit de personnes". Prochainement le comportement qu'à eu l'ancien GM de la GLMF, l'actuel a très bien suivi, à mon égard, mais pas seulement moi d'ailleurs, paraitra, ainsi que dans les médias. Tu verras qu'il y a beaucoup de ressemblances. Ce sont des situations qui existent et qui ne sont pas rares, loin s'en faut. Il ne s'agit pas du tout de cas isolés, seulement beaucoup préfèrent changer d'Obédience ou démissionner.
C
Ma TC sœur,<br /> Je me hasarde de temps en temps sur ton site dont j'apprécie la liberté de ton. Je suis à la gldf. En 2016 notre pays souffre, la société souffre, et les loges parfois souffent aussi. Les frères et sœur, dans leur grande majorité, aspirent à se rassembler. Je ne connais que quelques sœurs de la gldf, et donc mal cette obédience. Pourquoi Mme Besson a t elle été élue ? Je n'en sais rien : peut être simplement parce qu'elle était rassembleuse. Et je sais que nous avons besoin de nous rassembler.<br /> Ton appel à une forme de pureté dans l.application de la loi ( des lois) sur la laïcité me dérange , car il y faut non de la pureté, mais de la subtilité, de la compréhension. Tu me fait penser à ceux qui en appellent chez nous à la pureté du rituel. La pureté est à manier avec prudence, de préférence uniquement en chimie et pas au-delà !<br /> Un moteur à explosion fonctionne aussi grâce au jeu et à l'huile entre les pièces ! Serrez le tout et le moteur s'arrête, il en va de même pour les lois. Pas évident à appliquer, mais bien réel.<br /> Décidément, le bonheur maçonnique est dans loge ! Et pour toi, oú est-il ?
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L
Mon bonheur fut longtemps à la GLFF. Pour répondre à Caritat. Alors, je croyais que l'obédience était assez solide et respectait certaines valeurs pour éviter ce type de situation sordide. En quelques mois, c'est la totale. <br /> Je ne suis pas dans la vie une idéaliste du genre niais à pleurnicher sur la fraternité. Cela en.s'en doute. <br /> Un minimum est néanmoins essentiel. <br /> Qu'est ce qu'est en train de devenir la GLFF?
M
faut pas se fâcher. je ne t'attaquais pas. Pour avoir une éthique on n'a pas besoin de la maçonnerie, on peut en avoir une quelque-part. Et c'est vrai que tout le monde peut s'exprimer sur la maçonnerie mais c'est pas la même chose parler de vin ou lire sur le vin, que BOIRE du vin. En tout cas, je continuerai à te lire, et applaudir ou critiquer (comme toi). Et je te souhaite de bonne chance avec tes affaires, à la GLFF ou dans une autre GL, ou d'une façon sauvage
L
Mon affaire avec la GLFF n'est pas terminée. C'est même très loin d'être le cas. <br /> Pour le moment, j'en suis toujours aux recours internes. S'il y a refus de la part du CF, ce sera du profane (tribunal). <br /> Quant à ma poursuite de la FM, cela ne regarde que moi. Vu les pressions que j'ai subi de la part de certains/certaines, je compte faire en sorte de protéger ma future loge. <br /> Est ce assez clair pour toi ou dois je indiquer à nouveau comment Besson a fait du chantage au pognon ? <br /> A t on besoin d'être dans une obédience pour considérer que cette situation est ahurissante? Non. Il suffit d'avoir une éthique.
M
Aprèn ton affaire avec la GLFF... Quelle dégrée avais tu la??? Tu appartient à quelle grande loge maintenant???
L
Je milite pour que la FM respecte une certaine éthique. Qui passe par le respect des lois et des droits fondamentaux. C'est d'ailleurs la mesure. <br /> Quant à la loi sur la laïcité, dans ce cas, c'est clair et ne nécessite pas de débat. En France, dans un hôpital ou clinique, on peut mettre le symbole religieux que l'on veut dans sa chambre. <br /> Si tu veux une vierge Marie sur ton chevet ou une croix, libre à toi. Ce dont on n'a pas le droit est de l'imposer. Ce que Besson ne respecte pas.<br /> En dehors de cela, ce qui me choque est qu'une GM.de la GLFF est citée et appréciée de sites anti maçonnique et d'extrême.droite. Imagine cette situation pour un frère de ta loge. Tu te poserais bien des questions et je pense que tu n'apprécierai pas qu'il.devienne par la suite ton vm ou GM.
A
J'ai le sentiment que cet article vise essentiellement à discréditer la Grande Maitrresse de la GLFF.<br /> Pour ma part, les propos rapportés dans cet arcicle , font juste appel au bons sens et n'ont rien à voir avec du sectarisme . Par contre les propos de la Maçonne dans cet article manquent manisfestement de mesure et d'objectivité.
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L
Je vais remettre l'église au milieu du village. <br /> Ce n'est pas moi qui suis félicitée par des sites d'extrêmes droite et anti maçonnique... Demander qu'un GM ne le soit pas, voir même qu'aucun FM le soit, relève du bon sens voir même n'est pas spécialement considéré en franc maçonnerie comme être une demande "totalitaire". <br /> Si tu trouves cela normal, il faudra t'en expliquer avec des arguments qui dépasse le jugement de valeurr. Je trouve cetre situation effarante, inacceptable, en sus d'être malhonnête vis à vis des soeurs et loges. La GLFF est une obédience laïque, qui milite pour la laïcité, s'implique dans des collectifs... Y compris au niveau européen. J'insiste assez dans cet article sur ce point.<br /> . Le rôle d'une GM est de représenter l'obédience. Expliquez moi de quoi la GLff a l'air?
M
Mais c'est vrai. La maçonne ecrit des choses intéressantes mais dans la plupart des cas, il y a un air de vendetta et de vouloir imposer sa vision de la FM, en critiquant et ridiculisant les autres, une chose, faut dire, très dogmatique, et des fois, un peu excluent, presque totalitaire
A
Je n'ai rien à ajouter sinon que je suis trés déçue par cette attitude qui manque de mon point de vue de la retenue et la reflexion nécessaire avant de me juger si rapidement . Je ne consulterais plus votre blog, très décevant.
L
les sites d'extrêmes droite et anti maçonnique pensent tout comme Ayla77