6 Octobre 2016
C’est un bandeau sur le site « marketing », répertoire de l’ensemble des produits, matériels et services de l’entreprise (internationale) qui m’emploie qui l’indique ayant changé son bandeau habituellement coloré : c’est la semaine internationale de l’égalité hommes/femmes du 3 au 9 octobre.
On sait, ô combien !, qu’une entreprise est loin d’être le lieu « militant » et rarement « militant féministe », surtout lorsque l’on sait que je suis une des 5 femmes sur 150 personnes à ma fonction ou fonction similaire.
Cette entreprise fait d’ailleurs « fort » en ayant carrément permis la création d’un groupe de femmes, sous forme d’un comité associatif, militant pour l’égalité des femmes et engagé dans diverses actions ayant pour but de modifier les mentalités des managers et des salariés dans l’entreprise. Il existe, d’ailleurs, depuis de nombreuses années. La dimension internationale de cette entreprise permet aussi à ce comité féminin & féministe d’étendre ses actions à toutes autres formes de discriminations à l’embauche. Bref, par le bénévolat de quelques employées, ce petit comité aide à bouger les lignes. La direction lui offre gratuitement un espace sur l’extranet de l’entreprise lui permettant ainsi de communiquer comme d’organiser des réunions en invitant tous les salariés (sur leurs temps de travail !).
Pourtant, malgré cela, le simple fait que je sois une des rares femmes à une fonction essentiellement masculine – montre que l’égalité hommes/femmes doit être un débat important en France comme en Europe.
Malgré le vote du rapport « Tarabella », suite à la manifestation des polonaises pour préserver leurs (maigres) droits à l’IVG, nous sommes en droit de nous inquiéter d’une Europe fonctionnant à deux vitesses suivant les pays. La Pologne, par la montée d’une politique conservatrice, est loin de s’engager dans les mesures demandées. L’égalité des hommes et des femmes passent par l’indépendance économique des femmes, l’accès à des formations qualifiantes, à l’emploi mais aussi à la reconnaissance de droits sexuels. En 2011, l’Association des pharmaciens catholiques en Pologne réclamait que leur soit octroyé le bénéfice d’une «clause de conscience » (adoptée par l’Europe fin 2010) permettant aux pharmaciens de refuser la vente de contraceptif aux femmes.
La menace sur les droits des femmes – et avec eux ceux des hommes – est une réalité. Une réalité nationale, européenne et mondiale. Une réalité qui devrait, toutes et tous, nous interpeler.
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