12 Mars 2017
La Guilde des blogueurs maçonniques connaîtrait-elle sa première (véritable) crise ? Telle est la question qui agite le virtuel microcosme maçonnique. Tout commence un beau jour par la création d'un groupe « facebook » d'importance majeure intitulé « marre de voir de la politique sur FB ! On veut des petits chats/chiens ». Groupe auquel je fus naturellement invitée ayant un compagnon félin âgé de 20 ans me permettant d'avoir une culture suffisante afin de débattre librement sur ce sujet dont on comprend bien les enjeux socio-culturels pour l'amélioration de l'humanité. Le fondateur de ce groupe n'est autre que Hervé Hoint-Lecoq, co-fondateur de la Guilde des blogueurs maçonniques et animateur du blog « Radio Libre et de bonnes mœurs ».
Après plusieurs jours d'intenses débats conduisant à la publication de chats, chatons, sous forme de photographies et de vidéos par les participants, dont le mien obtint quelques succès mérités, l'Ami de la Rose, auteur du blog réuni et rectifié de l'Ami de la Rose, a lancé la première pierre de ce qui s'avère une fronde qui, si elle ne touchait pas le cœur de la Guilde des blogueurs maçonniques, n'aurait pas porté aussi loin.
Les « rectifiés » étant habituellement peu portés à la rébellion, nous avions évidement compris que son message possédait un sens défiant les approches usuelles de la tradition.
Notre frère Hervé Hoint-Lecop, dans un esprit d'apaisement, a proposé au mutin un compromis à la fois minéral et félin. La réponse de l'Ami de la Rose ne tarda pas à venir.
Plusieurs jours et nuits de débat plus tard, le coup est arrivé sous la forme, non pas d'un groupe, mais d'une page : « Marre des petits chiens et chats, publions des pierres pour l'édifice ».
La Guilde frise, comme le souligne assez justement l'Ami de la Rose, un schisme entre les « Minéralistes de l'ancienne tradition » et les « toutou-miaou-philes modernes ».
Comprenez que le conflit entre les modernes et les anciens est la malédiction de toutes organisations maçonniques. Est-ce que la guilde risque de traverser cette répétition d'une histoire déjà connue ? Ce serait méconnaître la capacité de résilience de ce qui est devenu une institution malgré nous. En effet, la diversité, le libre propos, l'adogmatisme, l'humour et l'autodérision sont autant de qualités permettant de traverser toutes sortes de péripéties.
Oubliez les grincheux, ceux qui se prennent trop au sérieux et autres nocifs en tout genre. Soyez heureux !