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La Maçonne

Franc-maçonnerie : banalisation de l'extrême-droite

La banalisation de l'extrême-droite est une véritable préoccupation pour beaucoup dont moi. Je souhaite, dans cet article, expliquer l'attrait de l'extrême-droite via un média d'information que j'utilise peu (la télévision)  et auprès d'une catégorie de francs-maçons, permettant une légitimation d'une telle idéologie. 

La principale illustration de mon propos concerne d'ailleurs la très intéressante prestation de Alain Bauer, ex Grand Maître du GODF face à Eric Zemmour, multiricidiviste du propos raciste (3 condamnations) de ce vendredi 25 septembre dans l'émission "Face à l'Info" sur CNEWS. Pour une analyse plus poussée, celle-ci mériterait de connaître les intentions de Alain Bauer (que je ne devine pas). Toutefois, ce que je peux présenter sont les réactions de la fachosphère suite à ce débat qui a duré 50 minutes et qui a été suivi par 500 000 personnes. 

Débats télévisés : les vociférations des chroniqueurs d'extrême-droite. 

Si je fais souvent le point avec les médias écrits (il s'agit de ma source d'information principale), ce sont les chaînes d'information (Cnews, LCI, BFMTV, … ) qui donnent le ton d'un retour réactionnaire politique par la multiplicité de leurs intervenants.  

CNEWS tient une palme avec ses nombreux chroniqueurs issus de mouvance de l'extrême-droite. On connaît déjà le tristement célèbre Zemmour, mais on y trouve régulièrement aussi Elisabeth Levy de Causeur qu'il est inutile de présenter. On y trouve aussi Gabrielle Cluzel (boulevard Voltaire) et Charlotte d'Ornellas (Valeurs Actuelles). André Bercoff, connu sous différents pseudonymes, proche du bloc identitaire et de Riposte Laïque, s'était fait connaître en mettant en doute le sauvetage d'un enfant par un sans-papier inspirant largement la sphère complotiste. 

Geoffroy Lejeune sur LCI, directeur de rédaction de Valeurs Actuelles, n'en est pas moins un proche de Zemmour et de Marion Maréchal-Le Pen. 
Cette dernière devrait rejoindre CNEWS à la rentrée alors que son ex-DirCom Arnaud Stephan - de son vrai nom Arnaud Hautbois qui, selon Libération, serait aussi franc-maçon - , ancien de la Nouvelle Droite (le GRECE de Alain de Benoist) s'installe sur LCI. 
On se souvient, en novembre dernier, de l'appel à « violer les femmes » de Finkielkraut, chroniqueur d'extrême droite, sur la même chaîne dans un débat animé par Pujadas.

Sans oublier, Julie Graziani, chroniqueuse de LCI, de la « Manif pour Tous », qui s'est largement répandu en propos honteux à l'égard d'une jeune mère au SMIC qui fut, par la suite, renvoyée de la chaîne-télé. De la Manif Pour Tous, CNEWS récupère Eugénie Bastié ex-journaliste de Causeur (Elisabeth Levy) et du Figaro. 

 Cette très forte présence de ces chroniqueurs et animateurs issus de mouvements ou partis d'extrême-droite sur les plateaux des chaînes d'information  n'est pas nouvelle. 
Acrimed s'en inquiétait déjà, en 2018.
Deux ans plus tard, c'est devenu une règle au point qu'entre LCI et CNEWS, on se demande laquelle sera la plus extrême, permettra les propos les plus sordides, les plus violents, les plus sexistes ou encore les plus racistes.  

L'hypocrisie semble être aussi du même registre. LCI  a viré, le 30 août 2020,  Geoffroy Lejeune, directeur de Valeurs Actuelles, suite à la publication d'une fiction représentant la députée Danièle Obono comme esclave mais confirme la présence de Arnaud Stephan, conseiller de Marion Maréchal-Le Pen, comme la chaîne a diffusé intégralement la convention organisée par cette dernière, convention qui a fait condamné Zemmour pour ses propos racistes en première instance à 10 000 Euros d'amende. 

Les directeurs de LCI peuvent, bien sûr, crier « aux valeurs qui ne sont pas les leurs », néanmoins ce sont bel et bien du côté de l'extrême-droite que cette chaîne recrute ses chroniqueurs, édulcorant leurs passés et refusant d'en avertir même les téléspectateurs. 

Au-delà d'un jeu-concours pour plaire aux réactionnaires et gagner en audimat, ces chaînes d'information participent activement à la banalisation de l'extrême-droite et normaliser son discours. 
Leurs efforts sont couronnés de succès.

Porosité de l'idéologie fasciste. 

Il y a porosité du fond idéologique de l'extrême-droite dans les autres courants politiques. Porosité qui a été une stratégie de Nicolas Sarkozy ayant largement repris le registre de l'extrême-droite avec l'aide de  Patrick Buisson, son conseiller de 2007 à 2012. 
C'est le ministre de l'intérieur Darmanin, toujours sous le coup d'une accusation pour viol, qui en fait la meilleure illustration pour « En Marche ». En évoquant « l'ensauvagement d'une partie de la société», il reprend l'expression favorite de l'extrême droite au point même que le parti de Marine Le Pen en a fait le titre d'un colloque « De la délinquance à l’ensauvagement ? », en décembre 2018. 

Du côté de la franc-maçonnerie, c'est Alain Bauer qui s'illustre face à Eric Zemmour –  multirécidivistes dans l'injure raciste – dans un débat télévisé sur CNEWS jouant le rôle de faire-valoir.

Dans le fond comme dans la forme, c'est d'ailleurs la seule chose qui restera de cet exercice médiatique. 
Si le but était de démontrer l'absurdité des thèses d'extrême-droite, au regard des réactions dont certaines illustrent cet article, c'est plutôt fichu tant les deux hommes, dont les divergences d'opinions ne sont pas évidentes,  sont de si bonnes compagnies au point que la fachosphère en est toute émoustillée. On tombe de haut !

Deux frères du GODF ont été virés parce qu'ils avaient organisé une conférence avec Eric Zemmour dans le cadre d'une association profane extérieure au GODF. 

Ce n'est certes par la première fois que le GODF discute avec Eric Zemmour – 
Déjà, Daniel Keller avait participé à un débat entre  Zemmour & Naulleau », sur Paris Première le 20 avril 2016. L'émission, mise en ligne sur le site du GODF, avait déjà suscité quelques émois justifiés des frères et sœurs, toutes obédiences confondues.
En effet, Eric Zemmour ne s'est pas découvert extrémiste de droite sur le tard. Ses déclarations sur les prénoms (2006), sur les races (2008), ses très nombreuses déclarations sur les étrangers, dont les mariages mixtes en 2014, ses nombreux livres qui résument son sexisme et son homophobie, et enfin sa première condamnation en 2011 pour "haine raciale"  ne pouvaient pas aux yeux des frères et des sœurs justifier le petit numéro de Daniel Keller sur les plateaux télé.  
 
L'exercice de Bauer / Zemmour est – si j'ose dire – un cran au-dessus. Si le GODF se voulait être le rempart contre l'extrême-droite, on assiste  surtout à la signature d'un accord idéologique avec cette dernière. 
Alain Bauer, criminologue, a offert,  le plus beau cadeau à l'extrême-droite : il a effacé symboliquement le poids des (trois) condamnations de Zemmour pour racisme dont la dernière ne manque pas d'alerter. En effet, Zemmour est condamné pour des propos tenus lors d'une convention organisée Marion Maréchal Le Pen, qui fut diffusé sur LCI en direct en septembre 2019. Ces propos furent largement décriés à l'époque. Des journalistes (Figaro, LCI, CNEWS, ...), que l'on ne pourrait pas accusé d'être trop à gauche, avaient demandé à leurs directions respectives l'éviction de Zemmour. 

La participation de Bauer à cette émission ne peut que légitimer de tels propos ainsi qu'une famille politique qui est à la base controversée et incompatible avec la franc-maçonnerie - aussi bien avec les profanes (les réactions sont édifiantes) que vis-à-vis de frères et soeurs radicalisés. 

Par ailleurs, les déclarations de Alain Bauer lors de ce débat – qui oserait le mettre en doute alors qu'ex-Grand Maître du GODF et auteur prolifique sur la franc-maçonnerie ? - permettent d'alimenter la théorie du complot si chère à l'extrême-droite. Ainsi Riposte Laïque titre « Débat Zemmour-Bauer: les trahisons de la franc-maçonnerie démasquées » , le site anti-maçonnique « le Salon Beige » titre « le programme de Mitterrant écrit par le Grand Orient »

Si toute la fachosphère semble avoir des vapeurs, le site habituellement si bien renseigné et qui ne sait que vanter les oeuvres du GODF, l'intelligence de ses grands maîtres présents et passés, je nomme « Hiram.be », ne mentionne pas ce passage de Bauer face à Zemmour, alors qu'il n'a de cesse de commenter les livres, articles , émissions, titres et fonctions du même Alain Bauer  

On y trouve, d'ailleurs, l'annonce d'une prochaine conférence de Alain Bauer pour le 19 octobre 2020 à Genève, pour des loges du Grand Orient de Suisse.

L'émission "Face à l'Info" avec pour invité Bauer face à Zemmour a réuni un demi-million de téléspectateurs. Il s'agit d'un record même pour Zemmour. 

Peut-être que cette prestation et les réactions très positives de la fachosphère qu'elle suscite,  dont vous trouverez quelques exemples en lien, sont trop gênantes et difficiles à défendre ? 

 

Je souhaite préciser que je ne cautionne aucun des propos publics (et accessibles à toutes et tous) de ces gazouilleurs. Ils permettent, par contre, de rendre compte l'impact de la prestation de Alain Bauer face à Zemmour. 

L'ère des réactionnaires. 


 
Si on n'est pas vraiment d'accord avec le clivage gauche-droite en politique, tout le monde peut s'accorder à considérer que la pensée politique, sociale et même économique se divise en trois grandes catégories : réactionnaire, libérale et révolutionnaire. 

La pensée réactionnaire qui fait référence à un passé imaginaire, à une tradition  et, de là, construisant une identité pour le groupe de référence (qui peut être une obédience). 

La tradition devient ainsi un enjeu de pouvoir – référence à un passé glorifié. Ses éléments sont souvent transformés et adaptés, pour ne pas dire réécrits de toutes pièces, afin de coller aux principaux messages. 
Les révolutionnaires et les libéraux, bien que pour ses derniers ce soit un peu plus compliqué, la tradition n'a pas d'importance. Tout du moins si elle est considérée, elle est une source d'analyse des enjeux du présent, le remettant en cause,  mais en aucun cas pour lui vouer un culte. Plus simplement, la tradition n'est qu'un outil de la pensée, comme l'est l'Histoire. En effet, l'Histoire ne se suffit pas – peu importe même de la connaître si on n'est pas capable de l'analyser - 

La franc-maçonnerie n'est logiquement pas réactionnaire. Tout du moins, elle se veut progressiste et moderne. Elle est au mieux libérale, ancrée sur le présent, sinon révolutionnaire. La tradition à laquelle elle se réfère, dont les contours sont plus ou moins flous et guère historiquement véridiques – parfois même tenant complètement de l'invention – n'est pas un prêt-à-penser ou un modèle auquel se référer aveuglément. 
Plus exactement, la franc-maçonnerie ne repose pas réellement sur une tradition au sens que les francs-maçons et maçonnes, à toute époque, ont régulièrement apporté des ajouts, soustraits des éléments et ont fait évoluer autant les rituels que les loges. Rien qu'à ce sujet, s'il fallait se référer à une tradition, les francs-maçons se réuniraient dans l'arrière salle d'un bistrot et pas dans un Temple !

Pourtant, certains veulent imposer une prétendue tradition comme seul repère mais aussi seule vérité. Cela touche toutes les obédiences, à des divers niveaux, y compris celles qui se veulent les plus progressistes et révolutionnaires. Ainsi, on constate la recrudescence de propos conservateurs. 
Ici, une croyance en dieu, en un principe créateur est indiqué, démontrant surtout l'incapacité de ce courant de construire une spiritualité en dehors des religions.  Là, une remise en cause de l'initiation des femmes ou de la place du féminin comme on le voit dans le refus de la féminisation des plateaux.  Plus souvent, le refus et même l'interdit de traiter des sujets dit de société permet d'imposer une pseudo-spiritualité confinant à une religiosité simpliste ou encore une quête de « pureté du rituel » comme on l'entend souvent. 

Ainsi, à divers degrés – là encore – des courants émergent plus ou moins réactionnaire  réfutant toute espèce de modernité. A  les croire, il y en a toujours un qui ne respecte pas assez bien « LA Tradition » comme d'autres expliqueront qu'il y en a qui ne sont pas des « bons croyants ». 
Les plus progressistes, les plus révolutionnaires encore, des frères ou des sœurs, se trouvent  appelés à entrer dans le moule d'une tradition dont ils savent qu'elle tient du mythe. La place est offerte aux plus conservateurs – dont on ne croyait même pas quelques années plus tôt qu'ils puissent être dans une loge maçonnique – du fait d'une incompatibilité officielle et rappelée à chaque élection par les obédiences. 

L'interdit de traiter de sujets sociétaux au sein des loges pour certaines obédiences et même certaines loges appartenant à des obédiences qui ne l'interdit pas, permet d'intégrer des individus ayant un fond idéologique proche de l'extrême-droite ou d'une droite radicale sans que quiconque ne s'en soucie vraiment. De plus, la peur du conflit, dans des associations qui veulent combattre tous les clivages, a permis de développer de nombreuses mesures d'évitement. 

Les réseaux sociaux ont permis de faire se rencontrer au moins virtuellement des frères et des sœurs qui ne se seraient jamais rencontrés, du fait d'un clivage entre leurs obédiences respectives d'une part, d'un éloignement géographique d'autre part. Or, si ces rencontres et échanges sont souvent agréables, s'infiltrent des membres de micro-obédiences ultra-conservatrices cherchant à maintenir la « Tradition » où une divinité qui peut être le dieu monothéiste est présenté comme essentiel. 
Soyons clair – faire croire à des crédules que l'on peut discuter avec un arbre une fois au 33ème degré de quelques rites obscures n'est pas vraiment mon souci. Or, derrière se cache aussi une vision anti-lumière et essentialiste du monde où l'individu  et ses droits n'existent pas. 

Ceci pour expliquer pourquoi une catégorie de francs-maçons sont devenus un terreau favorable à la radicalisation. La crise sanitaire a certainement accentué le problème. Attaché au passé, peur de l'avenir, les conservateurs n'ont pas besoin d'aller très loin pour se trouver un « mieux avant » ou des motifs de repli sur soi. 

Cependant, la radicalisation à l'extrême-droite relève aussi d'une distorsion cognitive. La ré-écriture de l'histoire nationale est un exemple allant jusqu'au négationnisme. Au delà, il y a l'adhésion à des théories du complot, c'est-à-dire une compréhension du présent. 
Ainsi, 47 % des sympathisants de l'extrême-droite estiment que les illuminatis dirigent le monde. La théorie du « grand remplacement » trouve ses adeptes à plus de 30% parmi l'électorat de la droite conventionnelle et plus de 60% pour l'électorat de l'extrême-droite. 31% de l'électorat de Marine Le Pen adhère au complot « sioniste ». 
(lire l'étude de la Fondation Jean Jaurès ici)


L'extrême-droite séduit parce qu'elle propose  une identité, et – par là l'assurance d'une reconnaissance de l'Etat à l'égard d'une catégorie de ses citoyens – du fait de leurs origines ou de leur religion. 


Le cœur du discours identitaire n'est pas, aux yeux d'une partie d'individus, l'élimination d'une immigration – bien que ce soit la solution qu'ils proposent - mais un besoin de reconnaissance par l'Etat et les institutions des particularités, locales ou dites « originelles », de la catégorie de citoyens qu'ils composent. Ils s'estiment être les futurs moteurs d'une transmission de l'identité d'un pays. Ils se considèrent comme  les authentiques héritiers d'une partie de l'histoire nationale. 
Bref, ils jouent et détournent un registre connu en franc-maçonnerie : transmission, héritage d'une tradition, ... Bientôt, il en sera fini du progrès de l'humanité. 

 


 

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C
Cet article ne traite malheureusement pas le fond et continent de piètres arguments. En écrivant que les chaines infos laissent une place à des chroniqueurs d extremes droites vous laissez entendre que d autres courants sont représentés, ce qui en terme d'équité me semble cohérent. Vous qualifiez les propos de certains journalistes de raciste, mais n en rappelez pas la definition, vous reposer votre argumentaire sur des decisions de justice , mais apres tout les juges se trompent et donc ont fait de leurs erreurs une mauvaises interprétations initiales. Finalement votre article est un ecrit emprunt de Sophisme dans lesquel vous n'apportez aucun arguments pour justifier qu il y a pour vous trop de discours de droite à la télévision. Moi cela me satisfaisait que tout les courants soient presents et donnent leurs idées c est de cette facon que l on se forge une opinion en évitant ainsi la pensée unique menant au totalitarisme et a la dictature.
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L
Je m'adresse à un lectorat qui a une parfaite définition du racisme, de l'extrême-droite et qui connaissent les jugements contre Zemmour (comme ses propos). Je ne m'adresse pas à un lectorat qui aurait besoin de ce type de rappel, d'une part. D'autre part, comme il s'agit d'un blog maçonnique, il est aussi connu que l'extrême-droite est incompatible avec la franc-maçonnerie et surtout avec ses valeurs.
A
Alain Bauer ILLUSTRE, Eric Zemmour LUSTRE ... Point final.
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A
Je suis assez dubitatif...Dans un pays ou l'on accepte que grosso modo 90% de la presse, sous toutes ses formes, appartient à 7 ou 8 milliardaires avec des journalistes aux ordres de peur de perdre leur emploi, ou la France est en recul pour la liberté de la presse, (rapport de l'observatoire du journalisme, et de reporter sans frontière,) que la France vient de se faire aligner dans un rapport d'Amnesty International concernant sa répression des mouvements sociaux, à toute interdiction je préfère le débat et ce même avec le diable.<br /> Il me parait plus libertaire de pousser dans ses retranchements son interlocuteur en lui demandant de citer ses sources, de justifier ses chiffres, de mettre à mal ses amalgames, etc...<br /> Je ne suis pas non plus pour le slogan "il est interdit d'interdire" mais dès que l'on touche à la liberté d'expression je me méfie.<br /> Nous avons en notre sein (je parle de certaines obédiences) des individus qui veulent laver plus blanc que blanc et ne procèdent que par interdit, (interdiction des femmes, des inter-visites, etc...) . Souvent ces mêmes qui se retranchent derrière la pureté de la tradition (la leur)<br /> n'ont qu'un objectif...le pouvoir et leur maintien...Les interdits font trop de mal même chez nous aussi à l'interdiction je préfère le débat.
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