9 Mai 2015
Je souhaite réparer une injustice : nous ne parlons jamais assez de bonheur. Le bonheur, ce concept qui mêle réalité et illusion, fierté et humilité, espoir et joie, est rarement évoqué lorsque l'on parle de franc-maçonnerie.
Nous rencontrons, dans nos parcours, des frères et des sœurs qui piétinent nos valeurs, par leurs agissements, soit par intolérance ou goût du pouvoir, détruisant finalement la concorde qui devrait régner dans nos loges, détruisant finalement le bonheur de s'y rendre et d'y rester.
Le premier des bonheurs est la quête de la Vérité, que tous les sœurs et frères s'engagent à mener.
La Vérité est celle qui jalonne notre quotidien, de ces petites choses qui livrent nos forces et nos faiblesses.
Que devient votre quête si vous mentez et trahissez la confiance que des sœurs et des frères vous ont donné ? Croyez-vous que tout vos rituels, toutes vos années en maçonnerie, ne vous rendent pas parjure ?
Le bonheur, c'est la défense constante de ses valeurs. Inutile de sortir des affiches, de faire de grandes déclarations, de défiler dans la rue, si en toute occasion vous ne savez rien défendre. Liberté. Egalité. Fraternité.
Le bonheur, c'est de choisir. Non pas avoir le choix, ce qui signifierait que tout vous est offert sur un plateau d'argent, petite cuillère comprise, mais de choisir, coûte que coûte, son chemin. Il n'est jamais écrit nulle part que nous fassions le bon et le mauvais choix. Par contre, le choix de la facilité, de se complaire dans l'injustice et l'ignorance, en espérant le pardon et l'oubli, parce que rien d'autre ne vous a été offert, parce que vous portez en vous votre propre prison : la peur de l'échec et de la solitude, est souvent le mauvais choix. Choisir - mais selon son coeur, avec bienveillance.
Je ne suis, ici, à travers ce blog, qu'une ouvreuse de portes.
Les portes des petits bonheurs.
Bonbons, glaces, chocolat.
Lilithement vôtre,