2 Mars 2016
GLFF : celle qu'une loge a voulu faire démissionner (Résumé). - La Maçonne
Voici un résumé de ce premier article " GLFF : celle qu'une loge a voulu faire démissionner " afin que vous puissiez garder en mémoire les principaux faits. Vu la suite, ils seront importants. ...
http://lamaconne.over-blog.com/2016/02/glff-celle-qu-une-loge-a-voulu-faire-demissionner-resume.html
Voici les différents commentaires que certains ont fait à la lecture de l'histoire de Cunégonde: rigidité administrative, mauvaise foi, perversité, ego démesuré, perte de nos principes maçonniques, secte, une affaire sordide, effroyable ... D'autres murmurent qu'il y en a d'autres, d'autres Cunégonde ... J'insiste, donc, c'est une histoire plutôt moche, humiliante pour toutes les soeurs de la GLFF, qui peut concerner toutes les soeurs et - leur arriver ou le voir autour d'elles.
Pourtant, Cunégonde – c’est moi. On ne peut pas effacer d’un geste de la main cette réalité-là. Je suis menacée de radiation depuis mars 2015 par la GLFF au travers d’un compte-rendu émanant du conseil fédéral et par une loge de la GLFF.
Bien sûr, je connais bien mieux que personne l’origine des problèmes que j’ai avec la loge Dionysos et en particulier avec les meneuses Gertrude et ses copines.
Selon moi, le véritable scandale aurait été que l’on découvre que je « m’entende » avec une de telles personnes!
Imaginez ! Une des sœurs est présentée comme proche de Nadine Morano et surtout comme étant extrémiste bien à droite dans plusieurs journaux. Une copine, d’ailleurs, de Gertrude. .Plusieurs soeurs de la loge Dionysos, ont aussi quelques casseroles aux fesses, y compris Gertrude - plutôt son conjoint - dans une "affaire" qui fut étouffée mais qui a obligé le couple à quitter la région. On peut, pour les autres, les soupçonner, tout au plus, d’être en franc-maçonnerie pour « affaires » ou leur plan de carrière.
Il est à noter que Gertrude et ses amies proches sont atteintes d’une cordonite aigüe, maladie non orpheline mais génétique. Pour exemple, malgré une inspection spéciale pour grave dysfonctionnement, Gertrude fait une 4ème année de vénéralat, ainsi que les deux surveillantes! Ces deux surveillantes furent vénérables, l'une d'entre elle conduisit à la mise en sommeil de la loge, dans le passé, pour des problèmes administratifs. Je n'ose même pas vous parler des batailles entre ces soeurs, à laquelle j'ai assisté, pour avoir des plateaux ou empêcher d'autres d'en avoir!
Quant à la qualité de la démarche maçonnique proposée par la loge, voyez par vous-même. Voici le calendrier de mars 2016 - un équivalent existe sur l'extranet de la GLFF - celui que je vous propose est celui envoyé à toutes les loges et obédiences de la région.
Hé oui! "le chiffre 5" est un symbole au 1er degré. On appréciera à sa juste valeur symbolique "CHIBOULETTE"! La secrétaire est initiée depuis plus de 15 ans, membre de la loge et - rassurez-vous - elle est assidue. Elle est une proche, bien entendu, de Gertrude. Vous allez rire : mes planches ont été toutes boycottées par certaines soeurs de cette petite équipe ! Les sujets ne les intéressaient pas.
Voilà l'image que donne la loge Dionysos de la GLFF à l'ensemble de la région. Rien d'étonnant donc, que, pour elles, être franc-maçonne, c'est comme Pôle Emploi - il suffit de pointer.
La loge Dionysos ignorait, le 2 décembre 2014, que j’étais la blogueuse « la Maçonne ». Cela prouve, pour le moins, que je n’ai pas besoin d’un blog pour dénoncer certains comportements de frères et de sœurs en franc-maçonnerie.
Si c'est un scandale que je n'offre pas à mes détracteurs, du fait de mon caractère public et des valeurs que je défends, c'est par contre un scandale qu'offre un peu trop volontiers le conseil fédéral de la GLFF aux siens.
En protégeant mon image et mon intégrité morale, je protège aussi celle de mon obédience. Il serait bon que le conseil fédéral fasse de même de son côté et considère qu'une loge représente aussi l'obédience au niveau de sa région. Sommes-nous si fières, si sûres de notre supériorité que cela et certaines du bon fonctionnement de notre obédience pour ne savoir rien mettre en cause et même le refuser? 800 démissions par ans devraient nous faire réfléchir.
Par contre, le 16 décembre – en confirmant le courrier-torchon de Léonce – elles en étaient parfaitement informées. Les conseillères fédérales en charge de l’inspection spéciale du 17 mars 2015 l’étaient aussi. Plus simplement, la soi-disant blogueuse qui se cache derrière son anonymat ne l’est absolument pas.
Les observateurs extérieurs - cela pourrait être des observatrices intérieures - souligneront que si cette même GLFF n’a pas été en mesure de radier la mairesse de Montauban pour ses propos racistes, (actuellement en sommeil et qui reviendra comme si de rien n’était si elle est acquittée), elle semble un peu trop se précipiter – voir même organise bien volontiers celle de « la Maçonne ». Ainsi, préfère-t-on préserver une femme politique quoiqu’elle puisse faire plutôt qu’une sœur qui, au contraire, valorise sa propre obédience ? Bref, s’il faut nuire à l’obédience et au travail, à l’intégrité morale des milliers de sœurs de l’obédience pour avoir le privilège de rester membre de la GLFF, c’est sûr – j’ai tout faux !
Si on pouvait hier considérer que le compte-rendu de l’inspection spéciale est tout simplement bâclé, mal ficelé, sans aucune objectivité, cherchant à ne pas froisser la loge Dionysos tout en espérant que Cunégonde soit effectivement bien transférée; aujourd’hui, nous pouvons soupçonner que cette apparente incompétence de ces conseillères fédérales est le fruit d’une réflexion et d’une volonté de se débarrasser de « la Maçonne ».
Si je claironne bien volontiers que le conseil fédéral de la GLDF ne peut se substituer aux loges et aux frères de la GLDF, c’est aussi vrai pour la GLFF. Que les soeurs de la GLFF se rassurent donc, elles ne sont pas le conseil fédéral et l'inverse est vrai. La limite de la représentativité du conseil fédéral a été trouvée - elle existe du moment que ce dernier n'informe pas les loges et que celles prennent position. Or, ces dossiers de loges "à problèmes" sont maintenus verrouillés. Les loges n'y ont pas accès. Elles espèrent, tout au plus, que le conseil fédéral respecte les constitutions de l'obédience et les fassent respecter.
Si les soeurs de la GLFF savaient, plus ou moins, qu'une loge (même deux) avaient voulu "faire démissionner" une soeur. Elles en avaient que la résolution positive : la loge a mal agi, une inspection spéciale a été diligentée. La loge a été remise sur les rails et la soeur a retrouvé ses droits de membre à part entière de la loge.
Toutes, donc, ignoraient jusqu'à ces articles les dispositions bien particulières qu'ont prises ces deux conseillères fédérales pour "faire partir" cette soeur. Cette soeur, qui est moi. Je vais m'avancer dangereusement. Pour moi, parce que je l'ai interviewé à la fin du convent à sa descente de charge, Catherine Jeannin-Naltet l'ignorait aussi.
Je disais, dans mon précédent article, que Cunégonde – plaignante et finalement victime de la loge – est devenue très rapidement pour les conseillères fédérales la coupable. Il s’agit, bien plus, d’un automatisme de « règlement de problèmes » qu’une véritable intention de nuire à « la Maçonne ». Je vous explique cela.
Les sœurs qui se plaignent de leur loge, parce que celle-ci ne respecte pas les constitutions, suivent le même chemin : ce sont elles qui deviennent les accusées et à qui on demande de partir (ou que l’on fait partir).
Cela date de fin 2015. Une loge a fait voter des sœurs non-éligibles, c’est-à-dire non assidues aux tenues, pour une candidate au vénéralat. C’est le cas classique de la sœur qui veut obtenir par tous les moyens le plateau de vénérable, aidée par la vénérable sortante, face à une autre candidate qu’il faut dézinguer. Une sœur dépose une plainte auprès du conseil fédéral suite à ce vote, le considérant caduque. En effet, les votantes ne correspondaient pas toutes aux critères prévues dans les textes de l’obédience. La petite histoire raconte que ces soeurs non assidues ne sont venues qu’une fois en tenue dans l’année : le jour du vote ! Les conseillères fédérales sont intervenues. Elles ont décidé que ce vote convenait sous le prétexte que les votes de ces sœurs non-éligibles ne modifiaient en rien le résultat final du vote (c’est-à-dire l’élection de la vénérable). Pauvre de nous! Les puristes de la démocratie s’accrochent à leur siège! De quoi laisser le champ libre à tous les trafics de vote, du moment que cela ne change rien au résultat!
Elles ont reproché à la plaignante de déranger le conseil fédéral pour un caprice, en sus de créer une mauvaise ambiance au sein de la loge. On s'excusera d'avoir sorti le conseil fédéral de son sommeil. Bien entendu, si cette plaignante n'est pas contente, elle peut partir .... La porte lui est grande ouverte.
Cela donne un autre éclairage à ce dossier et ouvre des perspectives intéressantes. Le conseil fédéral se fiche - certes - des règles de l'obédience, de ses constitutions, de ses valeurs, voir même de celle de la démocratie, mais ceci pour "sauvegarder" des loges, celles-ci quoiqu'elles fassent. Il accepte de sacrifier des soeurs individuellement au petit bonheur la chance. Pour ces conseils fédéraux successifs, c'est en fait rester dans une zone de confort. Une loge qui proteste fait (normalement) plus de bruit qu'une soeur qui, elle, est seule ou se trouve isolée.
Vous me direz, ce n’est guère mieux que de vouloir faire pression, plus spécifiquement, sur la blogueuse « la Maçonne ». L’un va avec l’autre … Pour tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Cette soeur plaignante fait un caprice et dérange pour rien le conseil fédéral. Le fait que je tienne ce blog est utilisé pour « noircir » le tableau, soutenir l’idée que me radier est la meilleure solution pour l’obédience.
Peu importe que ce blog fasse la promotion de la GLFF depuis sa création. Peu importe que cette soeur plaignante soit respectueuse d'un certain nombre de principes et, en particulier, des textes de son obédience ... c'est elle la coupable. Ni l'une, ni l'autre, ne sommes dans le moule. Nous faisons même pire : nous protestons et résistons pour ne pas y entrer. C'est cela notre crime.
Oui. Je sais. Je suis susceptible de faire plus de bruit qu'une loge. Je l'ai prouvé à maintes reprises.
Cela m’est, en effet, revenu par plusieurs sources différentes : attaquer la GLDF déplait à quelques sœurs de la GLFF … y compris à des conseillères fédérales, en pleine idolâtrie certainement. Attaquer le GODF dérange bien moins. Je souligne une certaine inégalité. Le GODF s’en remettra et ne s'en étonnera pas.
Sous le mandat de Catherien Jeannin-Naltet, je n’en entendais pas parler. Cependant, cela ne veut pas dire que toutes les conseillères fédérales appréciaient cette liberté d’expression sous son mandat. Cependant, il était respecté. La personnalité de Catherine Jeannin-Naltet devait, certainement, y aider. Depuis donc quelques temps, les langues se délient et surtout les « reproches » me parviennent. Sans parler que pour certaines conseillères fédérales, je leur vole en quelque sorte la vedette. N'oublions pas qu'être conseillère fédérale, c'est avoir un joli cordon, être élue et surtout avoir une position clef dans l'obédience.
Catherine Jeannin-Nalter ne l'a pas fait, Marie-Thérèse Besson, si. Pour elle, dans le "point de travail du conseil fédéral" destiné à la Tenue de Grande Loge, elle explique aux députées qu’elle n’est pas fan des blogs et estime qu’ils sont polémiques. Moi, polémique ? Teuteuteu ! C’est exagéré !
La liberté d’expression, comme celui des médias, est un fondamental des libertés humaines. Ce que les obédiences devraient défendre bec et ongle. Ce qu’a priori certaines soeurs ne comprennent pas, y compris Marie-Thérèse Besson. C'est d'ailleurs grace aux polémiques, politiques et sociales, dans nos médias, que notre société est toujours une démocratie. Museler les médias, c'est tuer nos valeurs républicaines et notre démocratie. Vouloir museler des blogs maçonniques revient à faire de la franc-maçonnerie une dictature aux services de quelques Grands Maîtres.
Je le disais plus haut : une obédience n’est pas une monarchie exempte de critiques – Les Grands Maîtres, Grandes Maîtresses, Conseillers Fédéraux et/ou de l’Ordre, ne sont pas des rois, reines, princes et princesses, que l'on ne pourrait critiquer.
Donc, oui – il est probable que du côté – au moins de plusieurs conseillères fédérales profitant de l’aubaine que leur offre la loge Dionysos – ce soit parfaitement intentionnel.
La loge Dionysos a montré qu’elle se fichait des textes de l’obédience comme des lois, agissait sans une once de logique et surtout salissait l’ensemble de la maçonnerie féminine. C’est un dossier à plusieurs épaisseurs que le conseil fédéral actuel connaît très bien.
Il se cache derrière « la souveraineté de la loge ». Autrement dit, si la loge vote, le conseil fédéral considère qu'il ne peut rien dire. Même si la loge vote de ne pas respecter les constitutions de l'obédience, les lois du pays ... Pour exagérer le trait, une loge pourrait très bien voter un suicide collectif ou commanditer un assassinat que le conseil fédéral serait encore à parler de « souveraineté de loge ». Souveraineté, mais devant quoi ? Une loge est soumise à certaines obligations, ayant signé un protocole d'appartenance, comme de respecter nos constitutions. Elle est aussi - comme chaque soeur - contrainte de respecter les lois de son pays. Elle est une association loi 1901, donc personne morale responsable de ses actes.
Pour aller plus loin (puisque j'y suis), s'il suffit qu'une loge vote de ne pas se conformer à nos constitutions, à quoi celles-ci servent? Voir même à quoi sert d'avoir un conseil fédéral coûteux et d'être dans une obédience, si c'est pour permettre que chaque loge fasse sa petite soupe. Autant dissoudre la GLFF ... et que les loges deviennent toutes indépendantes.
De même, les attributions du conseil fédéral (article 17) sont claires : « Il a la garde de la Constitution ; il établit son Règlement Intérieur ; il promulgue les lois et décrets de la Grande Loge Féminine de France dans les trois mois qui suivent leur adoption et assure leur exécution. » et plus loin : «Il lui soumet : - les propositions de fondation, d’intégration, de fusion, de réintégration des Loges ou de pénalités pour le non accomplissement des formalités par les Loges et délivre les titres patentes de constitution des Loges. »
Suivant l’Article 18 « Le Conseil Fédéral veille au bon fonctionnement de la procédure disciplinaire. Il a pour mission de concilier les différends entre Ateliers.
Le Conseil Fédéral peut recourir à la procédure disciplinaire selon les modalités définies au Titre IV des Règlements Généraux.
Il reçoit et instruit les plaintes dirigées contre les Loges de la Fédération et contre les Conseillères Fédérales (à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions). Il reçoit les décisions des organes disciplinaires dont il assure l'exécution sous le contrôle de la Grande Oratrice. »
Gardien de la constitution, exécutif, sa principale mission est de veiller au respect des textes et règlements de la GLFF et de les faire respecter par les loges. La procédure disciplinaire concerne les sœurs (et non pas les loges). Il peut en faire ouvrir une, mais il ne peut nullement juger une soeur et la sanctionner. Ce que, pourtant, il a fait me jugeant coupable.
Ainsi, suivant nos textes, même si une loge vote, le conseil fédéral peut intervenir en cas de décisions contraires à nos textes. Or, actuellement, le conseil fédéral refuse d'intervenir que ce soit dans le cadre de cette affaire que de celles dont il a connaissance au sujet de la loge Dionysos. C'est un peu comme s'il avait mis la loge sous assistance respiratoire, la faisant vivre malgré un encéphalogramme plat.
Bien sûr, des conseillères fédérales peuvent se tromper, mais n’oublions pas que le fonctionnement même du conseil fédéral – collégial – peut permettre de revenir sur ce types d'erreurs. Rappelons qu'elles sont 33 conseillères fédérales.
Ainsi, ce compte-rendu qui ne mentionne même pas les raisons de l’inspection spéciale (soit un recours suivant l’article 160 pour radiation illégale) – dont on ignore s’il fut validé par le conseil fédéral avant son envoie aux sœurs de Dionysos – peut être revu, non pas en fonction de la qualité de la plaignante (c’est-à-dire moi), mais de nos textes comme des lois républicaines .... à tout moment. Pourquoi ne pas le faire?
Le conseil fédéral montre son inconséquence, son incapacité à agir et son incompétence à faire respecter par les loges ce que les convents ont rédigé, voté et mis en place depuis l'origine de la GLFF - soit les constitutions. Non seulement, il ne fait pas ce pour quoi il est élu mais, en plus, il met l'obédience dans une position juridique plutôt périlleuse. Il pouvait, hier comme aujourd'hui, rappeler à la loge Dionysos les quelques règles et lois, par écrit, à l'intention de toutes les soeurs de la loge. Cela aurait été largement suffisant et n'aurait pas procurer une charge de travail insurmontable.
Un simple courrier de la part du Conseil Fédéral actuel aurait permis d'éviter de le mettre aujourd'hui dans l'embarras. "Souveraineté" de la loge Dionysos ou non, il pouvait tout à fait remettre en cause :
Est-ce cela l’avenir de la GLFF ? Préserver des loges en dysfonctionnement et faire partir les sœurs qui souhaitent « mieux » et qui travaillent à ce que ce « mieux » existe ? J’espère que non.
Plus de 800 sœurs ont démissionné cette année, les loges de moins de 20 sœurs se sont multipliées. Elles sont 79, dans lesquelles on rencontre les plus importants problèmes. Dionysos est l'une de ces loges. Elle l'est depuis 30 ans, d'ailleurs. Pour la première fois de son histoire, la GLFF affiche un solde négatif entre les entrées et les sorties – un faible solde (de moins 15 sœurs environ).
Combien parmi ces sœurs, il y a de Cunégonde ? De sœurs qui ont été poussées à démissionner ? Combien de loges le conseil fédéral compte couvrir quoiqu’elles fassent ? A combien de soeurs, des conseillères fédérales ont "conseillé" de partir?
Depuis le début de mon blog, j’ai apporté ma petite aide à des sœurs et des frères que je ne connaissais pas. J’ai souhaité les soutenir dans leur combat, m’associant à eux. Il est temps que je m’inquiète des miennes, de mes sœurs, de toutes celles qui sont victimes de ce qu’il y a de pire en franc-maçonnerie : le sectarisme et le dogmatisme.
Je suis particulièrement attachée aux valeurs … et, dans cette affaire, le conseil fédéral n’en a défendu aucune : l’intérêt commun, une certaine éthique, l’honnêteté et la probité, la fraternité et la solidarité … Bref, ce en quoi toutes les femmes qui entrent à la GLFF croient.
J’ai même failli m’étouffer en lisant que j’étais jugée par ces conseillères fédérales comme « provocante » - en voilà un scoop !. « Provocante », n’est-ce pas aussi par ce terme que l’on considère les femmes violées comme responsables de leur agression ? Bravo ! Pour une obédience spécifiquement féminine, ce genre de remarque est celle qui fallait faire !
Je ne serais pas une sœur de la GLFF si je ne tenais pas à mon indépendance – quitte à être radiée de la GLFF parce que je veux la préserver ! Ainsi, entre ma liberté – celle de mon expression, de choisir tranquillement ma loge, ceci sans aucune pression « extérieure » et obligation de délais, sans compte à rendre à un conseil fédéral sur mes mouvements - et mon appartenance à la GLFF, je choisis cette liberté. Sans cette liberté– être membre de la GLFF n’a aucun sens. Que ce soit dit.
Je ne serais pas une soeur de la GLFF si je ne tenais pas à certaines valeurs - quitte à être radiée pour les avoir défendues. Je ne serais pas une sœur de la GLFF si je ne croyais pas à la qualité de nos textes, de nos constitutions, quitte à être radiée pour avoir demandé à ce qu’ils soient respectés. Je ne serais pas une sœur de la GLFF si je ne croyais pas au travail et à la sincérité de milliers de sœurs, de nos loges, quitte à être radiée de la GLFF pour en avoir fait la promotion sur mon blog.
Que ces sœurs, voir ces conseillères fédérales ne s'illusionnent pas, je serais toujours "la Maçonne" même sans la GLFF, sans être membre d'une seule loge de l'obédience, en étant partout et nul part. Qu’elles ne rêvent pas non plus à mon départ précoce : il faudra me radier.
Mon choix, je l'ai fait bien avant cette sordide affaire : il est dans les 600 articles de ce blog.
Je vous ai livré plusieurs hypothèses de travail dans cet article. Ceci afin de vous permettre d'avoir un regard critique vis-à-vis des faits. Je crains, malheureusement, que l'actuel immobilisme du conseil fédéral a trouvé une explication. Si vous avez trouvé l'histoire de Cunégonde choquante, d'apprendre que Cunégonde c'est moi, vous a sidéré, la suite est bien pire encore !