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La Maçonne

GLFF : tout un système à revoir ?

"A-Force", écrite par G. Willow Wilson (Miss Marvel) et Marguerite Bennett, dessinée par Jorge Molina
"A-Force", écrite par G. Willow Wilson (Miss Marvel) et Marguerite Bennett, dessinée par Jorge Molina

Comme vous vous êtes remis des trois articles concernant ma future radiation de la GLFF commanditée par la loge Dionysos, aidée par un conseil fédéral quelque peu endormi, il est le moment de comprendre ce « système » et les causes de son dysfonctionnement.

Une analyse spéciale « la Maçonne » peut, sait-on jamais, être utile pour l’édification des masses.

Aucun système n’est parfait, puisqu’humain. Une obédience demeure un organe administratif qui se munit de règlements, d’une organisation plus ou moins coûteuse, et qui fédère autour d’elle d’autres associations, qui sont techniquement les loges, toutes censées de respecter ces mêmes règles, définies par des votes, ainsi que les lois du pays. La mission d’un conseil fédéral (bureau de l’association) est de faire respecter par les loges, ces fameuses règles comme les lois du pays, de s'assurer que toutes versent ses capitations et de mettre en place les outils nécessaires pour permettre un certain travail (les loges, les commissions, les questions à l'étude des loges, etc.)

Le cas de la loge Dionysos montre deux choses :
  • Qu’une loge peut ne pas respecter le règlement de l’obédience, pour des raisons qui lui incombent.
  • Que le conseil fédéral, qui est en droit d’intervenir, pour y remédier, peut très bien ne pas le faire, pour des raisons qui lui incombent.
Le « cœur de marché » d’une obédience est la démarche qu’elle propose, c’est-à-dire les valeurs qu’elle souhaite défendre, la qualité intellectuelle et morale de ses membres, l’image qu’elle véhicule … aussi bien en interne qu’à l’extérieur de cette dernière.

Nous savons – à moins d’être des éternelles béates ou se croire déjà investies d’un ordre moral supérieur – que le risque majeur d’une loge en dysfonctionnement, est de devenir une sorte de secte, dans laquelle des règles extra-obédientielles sont plus ou moins bien définies et qui sont généralement illégales et amorales. On parle, ici, de dérive sectaire. « Faire démissionner » une sœur est une de ces dérives, puisque ce n’est ni une règle interne à l’obédience (encore heureux), amorale et surtout illégale. En effet, « faire démissionner » implique de faire pression sur cette sœur, de ne pas tenir compte des règlements prévus et surtout s’assoir sur les lois républicaines. Ce en quoi nous accusons de faire les loges « sauvages », mais on comprend dans ce cas que cela touche aussi les loges appartenant à une obédience. Il y a dans une logique sectaire quelques autres faits à noter :

  • l’isolement de la victime expiatoire, (il est à noter que je ne reçois plus de convocations depuis presque deux ans de la part de la loge),
  • l’interdiction de communiquer entre membres – ce qui est clairement noté dans un courrier que j’ai reçu de la part de la loge, mais une autre sœur de la loge a reçu le même « avertissement » de la part de Gertrude, validée par les deux surveillantes,
  • La durée des mandats au plateau – cette vénérable l’est depuis 4 ans, ainsi que les deux surveillantes. Les us et coutumes de l’obédience fixent une durée limitée à trois ans.
  • Les techniques habituelles de pressions psychologiques : agressions verbales répétées, interdits divers et « originaux » (pour ne pas dire idiots), petit groupe qui « dirige » le groupe principal (Gertrude est une grande fan des « comités d’administration »), mauvaise information des membres (pas de convocations aux tenues, pas d’ordre du jour pour les réunions, refus de lire les lettres qui dérangent, etc).

Si les sœurs de Dionysos se reconnaissent, ce n’est pas totalement fortuit. Le problème n’est donc pas qu’avoir tenté de me faire pression pour que je démissionne, mais un tout, un fonctionnement général d’un groupe, qui demain pourra très bien commanditer le braquage d'une banque. J’exagère ? Non. La notion même de secte est assez difficile à cerner. Ces méfaits dépendent du charisme du gourou et du désir des membres à se "faire avoir".

Or, il est évident que le but principal d’une obédience est de savoir s’en prémunir, voire même d’assurer à ses membres qu’ils ne risquent rien. Faut-il encore en avoir une idée claire (ce qui est déjà une gageure) et avoir la volonté de s’en protéger ou d’en protéger les autres.

La loge « en dérive » : une définition qui n’existe pas.

Factuellement, la GLFF n’a aucune définition de la loge « en dérive ». Elle ne sait pas dire, dans ses textes, qu’elles sont les obligations d’une loge vis-à-vis de l’obédience et de ses membres. On notera non sans sourire que si j'ai abordé lors de l’inspection spéciale cette question (j'osais me plaindre de ne plus être convoquée depuis mai 2014), on m’a rétorqué que j’avais de mon côté aucun droit mais des « devoirs »! Ce qui veut tout dire !

Cependant, ceci posé, montre que cette définition – puisqu’elle n’existe pas – ne permet pas de dire à quel moment une loge passe la ligne rouge du fonctionnement en adéquation avec nos règles et nos lois, à celui qui n’est plus acceptable et représente un danger pour toutes.

La notion de danger mérite aussi une précision. Danger pour qui ? Pour la personne, bien sûr, qui peut connaître non pas une simple déception, mais un véritable traumatisme du fait des pressions qu’elle a subi. Pour le groupe, qui risque tout bonnement de disparaitre. Mais aussi, pour une obédience, pour son image. Savoir qu'à la GLFF on peut tomber dans une loge comme Dionysos, c'est déjà pas rien, mais savoir que la GLFF ne fait rien contre, cela complique les choses.

Jusqu’à présent, ce qui ne se savait pas, ne se disait pas, permettait une non-réponse aux problèmes. On les cachait sous les doux euphémismes de « loges à problème », « en crise », « avec des sœurs qui se déchirent ». … mais rien n’est plus indiqué. Quels sont les natures de ces « crises », de ces « déchirements » ? N’y-a-t-il pas derrière bien plus grave que des sœurs qui se chamaillent pour devenir vénérable ?

Il est donc nécessaire de définir, ce qui selon les textes de l’obédience, fait qu'une loge n'a pas viré "secte". Je peux citer : les votes, les informations obligatoires qu’une sœur doit recevoir (ordre du jour des réunions, compte-rendu, convocations aux réunions, etc), la gestion financière de la loge, les plateaux (pas des mandats à ralonge), le respect du parcours comme de la vie privée et professionnelle des soeurs, etc. C'est donc une définition d'ensemble, c'est-à-dire globale, qu'il faut faire.

Conseil fédéral : incompétence, inconséquence, incapacité d’agir.

Les deux conseillères fédérales en charge de l’inspection spéciale n’ont pas plus respectées le cadre réglementaire de l’obédience que la loi : on ne peut pas sanctionner une sœur parce qu’elle ne fait pas de demandes de transfert ailleurs. Le conseil fédéral n'est pas non plus destiné à juger des soeurs. Elles ont fait une soupe en espérant qu’elle devienne une mayonnaise. Par la suite, pour des raisons plus personnelles et - disons-le - parce que je dérange la GLDF, le conseil fédéral est demeuré inerte. Pour une autre soeur, on peut imaginer qu'au bout du compte, le conseil fédéral aurait réagi. Du moins, j'aime à le croire.

Tout ceci aurait été évité si on pouvait assurer un contrôle sur le travail du conseil fédéral, face à ce type de dossier. Une "commission de contrôle" devient criante de nécessité.

Son objet serait

  • de suivre ces « dossiers » de loges à problème et de suivre les solutions apportées par le conseil fédéral,
  • de veiller à ce que le conseil fédéral respecte les lois du pays et qu’il ne fasse pas courir à l’obédience plus de risque que nécessaire,
  • de trouver des solutions (si le conseil fédéral n’en trouve pas),
  • de transmettre au convent un état de ces dossiers.
  • d'éviter des règlements de compte personnels comme nous l'avons vu.

Une commission est pour la GLFF un moyen facile à mettre en place, permettant de réunir autant des spécialistes du droit que des sœurs d’autres horizons, tout en étant indépendant du conseil fédéral. De plus; il met fin à l'omerta existant aujourd'hui au sein de la GLFF. Le conseil fédéral, comme nous l'avons vu, en profite un peu trop, préservant sa zone de confort.

Une formation des conseillères fédérales ? Ce serait, aussi, une nécessité au vu de ce que j’ai entendu de leur côté. En même temps, formée ou non, le bon sens ne s’apprends pas, comme le courage et l’éthique. Une « commission de contrôle » suffira largement …

A moins que la GLFF préfère que ce soit les blogs maçonniques qui fassent le sale boulot ...

La sanction de loge.

Pour agir, faut-il avoir aussi les outils qu’il faut. En admettant que les conseillères fédérales ont établi des conclusions plus objectives en déterminant les causes du dysfonctionnement de la loge, noté les différents témoignages qui leur ont été fait dont celles relatives aux violences et agressions verbales dont les soeurs sont victimes, et de souligner qu'il n'y avait aucun motif pour "me faire démissionner", elles n’avaient de toute manière pas les moyens de sanctionner la loge en faute. D'ailleurs, l'inspection spéciale a débuté par ses mots : "la loge ne risque rien".

Il n’existe aucune procédure dans les textes de la GLFF permettant de sanctionner une loge, soit de la suspendre à titre conservatoire (pour éviter qu’elle aggrave son cas) et encore moins une procédure sanctionnant la loge en cas de fautes avérées.

Il me semble que les loges (et les sœurs) craignent à des abus du côté du conseil fédéral et est la sanction un peu facile. Or, si ce dernier est contrôlé par une commission conventuelle, les risques d’abus sont minorés. Nous ne sommes pas la GLDF qui, il y a quelques semaines, menaçait encore une loge de démolition parce qu'elle voulait recevoir une soeur plancheuse !

Valeurs, éthique, etc.

La franc-maçonnerie, comme je le disais en préambule dans cet article, doit son existence à un socle de valeurs. Bien sûr, la sœur ou le frère n’est pas obligé de les respecter. Si la GLFF en a, ce sont ses membres qui les défendent et qui font ce choix. Aucun conseil fédéral ne peut les y obliger. Pourtant, c’est à lui de mettre tout en œuvre pour que ces sœurs puissent les défendre et, surtout qu’elles ne voient pas leurs travaux réduit à néant par une minorité de sœurs, trop concentrées sur leurs affaires, leurs nombrils, ou ayant des positions politiques proches de l’extrême-droite. La GLFF, qui sait pourtant se munir des outils utiles et nécessaires, a planqué sous le tapis des difficultés qui pourtant ont, dans la plupart des cas, des solutions faciles.


Dans le cas de Dionysos, c’était tout simplement :

  • conseiller à la loge de revoir son collège (trois sœurs font aujourd’hui un 4ème mandat, dont la vénérable qui raconte que c’est suite au conseil de la Grande Oratrice ! ),
  • rappeler les dispositions des articles 157 et 158, en faisant bien comprendre que refuser des excuses pour « motifs professionnels », c’est simplement discriminatoire – d’autant qu’une sœur brille autant par ses absences que par l’absence de ses excuses ! –
  • rappeler les faits et expliquer en quoi ils sont préjudiciables pour l’obédience et illégaux. Un petit commentaire d'ordre juridique ne tue pas.

Oui, il suffisait de faire que cela. Rien de plus, rien de moins. Si cela est trop difficile pour un conseil fédéral , c’est à désespérer pour l'avenir de la GLFF. Si aujourd'hui, il est incapable de reprendre la situation en main et de l'éclaircir, c'est bien pire encore.

Cependant, on a compris que l'objectif d'une partie du conseil fédéral - et très certainement des deux conseillères fédérales qui semblent bien dépassées - n'était pas d'être objectif ou même d'être juste.

GLFF : tout un système à revoir ?
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P
Chère Maçonne,<br /> <br /> suite ton affirmation que je définis les sectes d'une façon opportuniste, en faveur des francs-maçons, voici comment les décrit la commission parlementaire de 1955 chargée de les étudier:<br /> <br /> "Devant la grande difficulté de définir le concept de secte, la commission (parlementaire de 1995) a décidé de reprendre les critères observés par les Renseignements généraux, qu'elle considère comme « un faisceau d'indices, dont chacun pourrait prêter à de longues discussions. » :<br /> <br /> Dangers pour l'individu :<br /> la déstabilisation mentale ;<br /> le caractère exorbitant des exigences financières ;<br /> la rupture induite avec l'environnement d'origine ;<br /> les atteintes à l'intégrité physique ;<br /> l'embrigadement des enfants ;<br /> Dangers pour la collectivité :<br /> le discours plus ou moins anti-social ;<br /> les troubles à l'ordre public ;<br /> l'importance des démêlés judiciaires ;<br /> l'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ;<br /> les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics."<br /> <br /> La Franc-maçonnerie n'a rien à voir avec une secte, ni de près ni de loin. <br /> Le comportement dictatorial éventuel des dirigeants d'une loge n'a rien à voir avec une secte, ni de près ni de loin. <br /> Il ne faut pas se laisser emporter par la colère...<br /> <br /> <br /> "Devant la grande difficulté de définir le concept de secte, la commission (parlementaire de 1995) a décidé de reprendre les critères observés par les Renseignements généraux, qu'elle considère comme « un faisceau d'indices, dont chacun pourrait prêter à de longues discussions. » :<br /> <br /> Dangers pour l'individu :<br /> la déstabilisation mentale ;<br /> le caractère exorbitant des exigences financières ;<br /> la rupture induite avec l'environnement d'origine ;<br /> les atteintes à l'intégrité physique ;<br /> l'embrigadement des enfants ;<br /> Dangers pour la collectivité :<br /> le discours plus ou moins anti-social ;<br /> les troubles à l'ordre public ;<br /> l'importance des démêlés judiciaires ;<br /> l'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ;<br /> les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics."<br /> <br /> La Franc-maçonnerie n'a rien à voir avec une secte, ni de près ni de loin. <br /> Le comportement dictatorial éventuel des dirigeants d'une loge n'a rien à voir avec une secte, ni de près ni de loin. <br /> Il ne faut pas se laisser emporter par la colère...
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L
C'est l'un ou l'autre des situations citées. <br /> Ensuite, l'état ne peut intervenir que s'il y a "troubles à l'ordre public" et ne sont considérées comme sectes que s'il y a des plaintes et une procédure judiciaire ouverte. En gros, les sectes n'existent pas si tu te référent soit à cette liste, soit à l'état français.<br /> L'AMORC fut classe comme secte. Il y a des membres de l'AMORC en FM. Aujourd'hui l'état est revenu sur cette liste. <br /> C'est pour cela que j'ouvre la définition aux systèmes sectaires. <br /> <br /> Je n'ai jamais dit que la FM était une secte mais qu'une loge peut le devenir et que la seule garantie qui protège les personnes est le système obédientiel. <br /> Une loge n'est pas la franc-maçonnerie - ce n'est qu'un groupe de personnes censés être en franc-maçonnerie. La nuance est importante.<br /> Je ne me laisse nullement emportée par la colère...mais pour être dans une de ces loges - je peux te garantir que nous sommes face à un système sectaire. La GLFF ne garantit pas la sécurité des sœurs face à ce type de loges. <br /> Aujourd'hui deux démissions - dans des conditions de violence inouïe -
P
Chère Maçonne,<br /> Je te soutiens dans ta défense de ta liberté d'expression,<br /> mais pas quand tu insinues que la franc-maçonnerie pourrait être une secte. Tu es bien placée pour savoir qu'elle n'en est pas une. Et, sans te rendre compte, tu le démontres - en te contredisant par ton affirmation que l'on te pousse à la démission. Des sectes, on n'a pas la liberté de les quitter, elles font tout ce qu'elles peuvent pour garder leurs membres.
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L
Mon cher Peter, <br /> La définition que tu donnes de la secte est celle qui nous rends service. Or, une secte - comme tout système dogmatique - ses brebis galeuses (excommunications). Celles qui n'entrent pas dans le rang. Elles le font toujours avec beaucoup de théâtralité pour l'exemple ... <br /> C'est aussi le principe de la victime émissaire des sociétés en perte de repère. <br /> <br /> La définition que tu donnes considères que toute personne est obligatoirement sous l'emprise d'un gourou ou d'un système (ou peut le devenir en juste y mettant un pied). Ce qui est faux ... même dans les sectes. C'est d'ailleurs pour cela qu'elles mettent en place des systèmes ayant pour but d'affaiblir, d'humilier, de réduire au silence, les éventuels insoumis. Ce n'est pas pour "garder" leurs membres ... mais pour éviter que leur petit système s'effondre. <br /> <br /> Je n'ai pas dit que la FM était une secte mais que l'obédience a pour objet d'éviter qu'une loge soit en dérive sectaire. C'est d'ailleurs pour cela qu'elles existent. Elles assurent une sécurité morale de ses membres, qu'ils soient respectés ainsi que leurs droits fondamentaux. <br /> Si une obédience ne fait pas ce travail, elle ouvre la porte à toutes sortes de dérive.
P
MCTS.'.<br /> <br /> Quand je pense que nous payons toutes ces structures obédientielles pour soit disant rendre « la justice », je reste abasourdit.<br /> Je viens de lire un article sur un autre blog http://www.mezetulle.fr/deux-obediences-maconniques-perdent-la-boussole/ qui risque de mettre du grain à moudre. Et faire couler quelques flacons d’encre.<br /> <br /> Comme on dit par chez moi : soyez fort<br /> <br /> Accolade Frat.’.<br /> PaVaHo … D.H.
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L
Définition qui si je m'abuse n'est pas celle de l'Europe, qui a demandé à la France, de revoir sa copie. Ne dit-on pas que l'église catholique est une secte qui a réussi? <br /> Au plus simple, un système sectaire est ce qui nie à l'individu ses droits fondamentaux. Ce que fait très bien aussi une dictature.<br /> Pour l'un une. "démarche spirituelle" - pour l'autre un gouvernement...<br /> Est-ce qu'un pays peut être considéré comme sectaire? Des dictatures religieuses sont elles des sectes? Daech c'est quoi? <br /> Désolé, une loge peut devenir une secte. On en trouve certainement dans l'histoire sombre de la FM ou des divers groupes ésotériques ayant existés....<br /> comme on en trouve sûrement aujourd'hui parmi les 200 obédiences en France ou les x loges sauvages. <br /> Ce qui ne signifie pas que toutes le sont. Mais qu'est ce qui te le garanti? Rien. <br /> L'origine de la lutte contre les sectes était le Temple Solaire.
P
"Devant la grande difficulté de définir le concept de secte, la commission (parlementaire de 1995) a décidé de reprendre les critères observés par les Renseignements généraux, qu'elle considère comme « un faisceau d'indices, dont chacun pourrait prêter à de longues discussions. » :<br /> <br /> Dangers pour l'individu :<br /> la déstabilisation mentale ;<br /> le caractère exorbitant des exigences financières ;<br /> la rupture induite avec l'environnement d'origine ;<br /> les atteintes à l'intégrité physique ;<br /> l'embrigadement des enfants ;<br /> Dangers pour la collectivité :<br /> le discours plus ou moins anti-social ;<br /> les troubles à l'ordre public ;<br /> l'importance des démêlés judiciaires ;<br /> l'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ;<br /> les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics."<br /> La Franc-maçonnerie n'a rien à voir avec une secte, ni de près ni de loin. <br /> Le comportement dictatorial éventuel des dirigeants d'une loge n'a rien à voir avec une secte, ni de près ni de loin. <br /> Il ne faut pas se laisser emporter par la colère...
R
@ Condorcet,<br /> <br /> Merci pour tes conseils. <br /> Quoi qu’ils ne me seront guère utiles, car jamais personne ne me dira ce que je dois penser ni ce que je dois faire et encore moins comment je dois le faire….<br /> <br /> Au demeurant me taper dessus ne te dispense pas de réfléchir pour tenter d’arranger la situation de la maçonne… <br /> <br /> Mais il est vrai qu’il est plus facile de frapper que de penser…. afin d’empêcher l’exclusion de la maçonne. <br /> <br /> Il y bien inadéquation. Entre le discours tenu et les actes qui ne viendrons pas, faute de proposition concrète…<br /> <br /> Tiens, je t’offre du Shakespeare pour terminer : mon Bien Aimé Frère : « Ne te moque pas des contradictions humaines ; car l'homme est un être inconstant – beaucoup de bruit pour rien.)
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L
Rémi.<br /> Il faut que tu saches qu'une grande fille comme moi sais réfléchir toute seule et a quelques solutions dans sa besace.<br /> Dans la vie, certains d'entre nous ont la faiblesse d'avoir des principes et d'être clairs - comme bien dans ses godasses face à de nombreuses situations -<br /> Les solutions sont dans mes articles.<br /> Dans celui là, il s'agit pour les loges de reprendre en main leur obédience. <br /> A elles de choisir.<br /> Pour moi, il est de préserver ma liberté d'expression - pour cela, c'est réglé - d'être en accord avec mes valeurs et ce que je traversais - fait aussi -<br /> De dénoncer des agissements inacceptables d'une loge - c'est fait -<br /> De dénoncer et prévenir les sœurs de la GLFF de la compromission Besson / Charuel - fait aussi <br /> Que demander de plus?
B
Chère Maçonne,<br /> Après plusieurs semaines d'absence, je lis ces articles avec stupeur et consternation: comment des GM ou des CF peuvent-ils en arriver là? de quoi ont-ils donc peur?<br /> Nous te savons attachée à la maçonnerie féminine, mais à une maçonnerie qui veut dire quelque chose,- ces agissements limites montrent que certains marchent sur une tête trop enflée-, on peut peut-être, sans doute,faire quelque chose pour toi afin que tu retrouves toute ta place. Qu'en dis-tu?
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X
Il est clair que pour la radiation, cela va en l'encontre du droit des associations.<br /> <br /> Quant à l'affaire de Bordeaux, on est dans de la discrimination.<br /> <br /> Et le pire est que Philippe Charruel a fait un écrit (contrairement à Mme Besson qui est plus maligne).<br /> <br /> En tant que membre de la GLDF, tout cela me chagrine beaucoup.
L
Comme tu le vois, beaucoup pense comme toi (et comme moi). <br /> Cette biennale compte plusieurs obédience (environ une 10aine). <br /> Que le duo Charuel/Besson fassent pression pour déprogrammer une soeur, c'est se foutre de la gueule des autres obédiences - aussi -<br /> <br /> Pour le reste, rappeler à Besson (et à son CF) qu'il y a des lois en France et que se mettre à radier une soeur pour des raisons aussi idiotes que des absences pour cause professionnelle risque de nuire gravement à l'image de l'obédience, j'espère qu'elles vont finir par le comprendre ("toutes seules" ou presque). <br /> <br /> Une maçonnerie féminine qui vient de perdre son indépendance - ou qui risque de la perdre - pour la GLDF - n'a aucun intérêt à mes yeux ... même si j'y suis attachée. <br /> Ma place ne sera pas dans cette obédience si c'est pour que les soeurs de la GLFF deviennent les groupies de la GLDF! <br /> La GLFF a un convent et des loges ... Ce sera à elles de savoir ce qu'elles veulent devenir. Les connaissant, je doute qu'elles apprécient les initiatives du duo Charuel/Besson.
A
Bonjour à tous.<br /> Changer d’obédience est une solution, certes.<br /> Mais oublierait-on que notre sœur est de sexe (ou de genre si vous y tenez) féminin et membre d’une obédience féminine ? Elle a choisi d’y être initiée et surtout choisi d’y rester jusqu’à maintenant, ce qui tend à montrer qu’elle n’a pas d’attirance pour la franc-maçonnerie mixte.<br /> Il ne reste plus aux aimables conseilleurs qu’à faire la liste des obédiences féminines autres que la GLFF et de voir si elles ont des loges à proximité de son domicile. A mon avis ce sera vite fait.<br /> Et pourquoi pas aussi la transsexualité – ou changement de « genre » - et la demande d’admission dans une obédience masculine ? (pour la GLDF, je crois que c’est un peu râpé).<br /> Je n’ai pas l’impression non plus que ce choix convienne à notre sœur.<br /> Il est donc question qu’elle reste à la GLFF, à moins de la virer en ayant des raisons explicites de le faire au regard des règlements de l’obédience et de la loge, et là nous sommes dans une procédure disciplinaire qui mérite ce nom. <br /> Je ne connais pas ces règlements et veux bien croire qu’une obligation d’assiduité soit exigible mais en droit (associatif ou autre) on ne peut contraindre quelqu’un empêché pour raison de force majeure établie de remplir une obligation contractée (ici assister aux tenues) et le sanctionner en conséquence. (Je dis bien quelqu’un qui est empêché et non qui dit être empêché.).<br /> Or il semble bien que notre sœur entre dans ce cas d’empêchement, dont elle pourrait facilement apporter les preuves, et, à mon humble avis, la VM, la conseillère et autres intervenantes feraient bien de reprendre le « dossier » à zéro et de classer l’affaire sans suite au motif de quelque erreur d’appréciation.<br /> Quant à la GLDF, elle ferait bien de s’occuper de ses oignons (oui, avec un « i », madame la ministre), mais ça, si même elle le voulait, la GLDF saurait-elle le faire…<br /> Ce drôle de drame, qui se voudrait une procédure disciplinaire sans en respecter les fondamentaux (on est en plein rêve : une démission peut-elle résulter d’un vote ?) ni même une apparence d’éthique (a-t-on entendu parler de quelque intervention de l’hospitalier de la loge ?) semble se révéler être une simple scène du premier acte d’une farce multi-obédientielle qui va bien au-delà de la vie interne de la loge Dionysos.<br /> Alors, bien entendu, si soutenir une sœur qui n’est coupable d’aucun crime ou délit, est bien normal, se mêler des affaires internes d’une loge ou d’une obédience l’est moins.<br /> Mais, depuis l’intervention intempestive du GM de la GLDF l’affaire n’est plus interne à la GLFF.<br /> Remercions-le de cette bévue qui nous permet maintenant de dire les choses comme nous en avons envie.<br /> Ma TC sœur, en pensant t’interdire de séjour à Bordeaux, ce GM ubuesque t’a rendu un fier service.<br /> C’est ta consécration, ta reconnaissance officielle en tant qu’opposante, une vraie patente, une légion d’honneur !<br /> Bises à toi et salutations fraternelles à tous.<br /> Arsène.
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R
@ La Maçonne,<br /> <br /> Je suis toujours en attente de votre réponse à mon post de 11h07. « Que puis-je donc faire pour aider à ce que vous ne soyez pas radiée ? »<br /> <br /> Cela ne vous intéresse-t-il pas ?<br /> <br /> Considérant qu’à votre recommandation, j’ai relu nos droits fondamentaux et que je les respecte – comme d’ailleurs, je l’ai toujours fait.
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R
@ Compas-et-non-l'inverse<br /> <br /> Que vient faire Stifani là-dedans ? En quoi et comment peut-il aider la Maçonne ??
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X
Fidèle d'Amour a raison.<br /> <br /> Si l'affaire est conduite en justice profane et que celle-ci est rendue normalement, la GLFF n'en ressortira pas grandie.<br /> <br /> Quant à l'affaire bordelaise, on peut réfléchir à la liberté d'expression.<br /> <br /> Que la maconne ait un conflit avec la GLFF soit mais que la GLDF s'en mêle me pose question en tant que député de cette Obédience.<br /> <br /> Qu'a-t'on a gagner à prendre le parti de la direction d'une autre Obédience.<br /> <br /> On a eu assez de soucis avec la CMF pour s'en créer de nouveau.
Répondre
H
Nous ne sommes pas la GLDF qui, il y a quelques semaines, menaçait encore une loge de démolition parce qu'elle voulait recevoir une sœur plancheuse !<br /> La GLDF applique (trop?) fermement son règlement !<br /> il a le mérite d'exister alors qu'à la GLFF ?
Répondre
L
C'est vrai qu'à la GLFF, c'est "à géométrie variable". <br /> C'est comme cela les arrange ... On fait des drames pour les absences d'une soeur, mais surtout on ne regarde pas ce que fait la loge ...