10 Novembre 2016
Cet article de notre frère Vabadus permet de situer ou de rappeler le problème central de la GLDF : le GODF mais, à travers cette seule obédience, son problème avec toutes les obédiences françaises. En effet, les obédiences en France ont fâcheusement contrecarré, depuis leurs origines, les « spécificités de la GLDF » en s'en détournant.
Si les dignitaires de la GLDF pensent les relations entre obédiences comme étant une « hégémonie » à vaincre, ils la considèrent aussi comme une à gagner sur le GODF mais aussi sur toutes les autres obédiences en France et même en Europe voir dans le Monde. Accuser l'autre d'hégémonie est aussi regretter de ne pas l'avoir.
La GLDF a tout juste des accords « judiciaires » avec ses consoeurs françaises, réservant leurs traités d'amitié et de reconnaissance avec des obédiences qui « leur ressemblent » c'est-à-dire masculines, pratiquant le REAA et ne recevant pas de soeurs en tenue. Imaginez le paysage maçonnique français si toutes les obédiences faisaient comme la GLDF … et comme la GLNF puisqu'au bout du compte ces deux obédiences opèrent de la même manière mais pour des motifs différents.
La révolution de la franc-maçonnerie à la fin du 19ème siècle n'a pas été de remettre en cause « l'obligation de croire en dieu » mais l'initiation de Maria Deraismes et la fondation des premières loges et d'une obédience mixtes qui se sont développées lors du début du siècle sur tous les continents, connaissant un succès foudroyant. La GLDF, alors qu'elle voyait sa grande soeur un an plus âgée qu'elle, visiter des horizons lointains, être dirigé par des femmes … restait en France une petite obédience franco-française.
Ce que la GLDF pouvait être et devenir après son émancipation avec le Suprême Conseil est, aujourd'hui, effacé tout simplement de son histoire. En parler relève certainement de l'article 236 comme un manquement « contraire à la délicatesse » (!) … Les dignitaires de la GLDF envisagent les relations entre obédiences comme une « guerre froide » - une longue guerre froide – dans laquelle les loges et les frères de la GLDF sont les premières victimes. Voici donc la névrose anti-GODF selon Vabadus. Un article excellent que je vous invite à lire avec toute l'intention que cela mérite.
Comme toujours, les illustrations sont mes trouvailles personnelles ... en référence au titre initial que se proposait Vabadus "l'adversaire" ... et j'aimerais que quelqu'un apprécie ma culture biblique. Non mais !
Voici comment en 2015, le passé Grand Maître de la GLDF Alain Graesel en apostrophant de façon un peu verte ses collègues au Conseil Fédéral dans une lettre confidentielle, montre qu’il ne supporte pas le GODF. En fait c’est une aversion qui est bien partagée avec les dignitaires de Puteaux qui ont l’habitude de désigner cette obédience sous le vocable de « l’Adversaire ». En quelques mots, dès le début de cette lettre, ce dignitaire campe son aversion :
« Destinataires : le TRGM ET les TRGM :. Conseillers Fédéraux
Copie au TRGM
Bonjour à tous
Depuis des temps immémoriaux, et comme vous le savez, c’est devant le GODF, obédience phare guidant le peuple maçonnique qu’il faudrait se tenir le petit doigt sur la couture du pantalon. »
Ça n’a jamais été mon choix comme vous le savez également. »
Comment s’exprime cette opposition ? Quelles sont les bases de cette obsession au sommet alors qu’à la base les relations entre les membres de ces deux obédiences GLDF et GODF s’entendent bien, partageant des mêmes locaux, se visitant sans problèmes ?
« DEPUIS DES TEMPS IMMÉMORIAUX … » 300 ans peut-être?
Alain Graesel affirme que « depuis des temps immémoriaux » la GLDF devait « se tenir le petit doigt sur la couture du pantalon.».
C’est une plaisanterie ! « IMMÉMORIAL » veut dire que c’est si ancien qu’on n’en sait pas l’origine, qu’il n’en reste aucune mémoire.
C’est dénier avec force et vigueur les actions historiques des loges symboliques qui les ont conduit à une conquête d’indépendance qui a duré de 1865 à 1927 afin de soustraire totalement et définitivement de la férule d’un Suprême Conseil devant lequel il fallait « « se tenir le petit doigt sur la couture du pantalon.». Il est vrai que cette période 1865 à 1927 est maltraitée dans le « Que sais-je ? » écrit par Alain Graesel.
Mais à la GLDF, on a la mémoire courte y compris chez Jean-Laurent Turbet (blog), quand futur Directeur de la Communication, il écrit ceci en mai 2015 : « Le Grand Orient de France a de tous temps eu une vision hégémonique de la Franc-Maçonnerie Française. Toutes les autres obédiences maçonniques le savent. J'allais dire, c'est consubstantiel à son ADN. Une fois qu'on le sait, il faut exister à côté de lui. Pas derrière, pas en marge.
" Omnis honor omni domino praestandum est", « A tout seigneur tout honneur » Parlons en premier du GODF et de son « hégémonie » puisqu’il va être question de cela dans ce qui va suivre.
Par la force des réalités, le GODF est placé dans une position dominante dans le paysage français. Les faits sont ainsi et il faut s’y faire !
Cette situation résulte de différents facteurs :
bon nombre des membres de l’obédience sont des militants actifs dans des associations, syndicats, partis politiques ou sont des salariés dans des entreprises de l’Économie sociale
Tout cela conduit à une organisation qui s’intéresse au « sociétal « et au « politique » car ses membres sont ancrés dans cette société là où l’humain est privilégié avant l’économie où la finance. Dans ces conditions le GM doit être un battant et ne doit pas hésiter à être leader de l’action et entraîner les autres obédiences
Dans ces conditions on peut parler d’hégémonie, mais alors il faut préciser que c’est une hégémonie culturelle et une hégémonie par le leadership.
Qu’ensuite quand le GODF se met d’accord avec d’autres obédiences pour manifester sur un point sociétal précis et que telle ou telle obédience refuse d’y participer comme c’est souvent le cas de la GLDF, il ne faut pas que cette obédience crie alors à la domination. Quand le GODF décide d’aller seul à une action d’envergure c’est qu’il constate que les autres obédiences ne suivent pas sur le sujet. Ainsi le GM Keller a affirmé « Si j’avais attendu une initiative unanime, je n’aurai pas fait tant de conférences publiques sur l’antimaçonnisme ». On ne peut pas lui reprocher.
Les membres de la GLDF sont culturellement opposés aux membres du GODF. S’ils sont plutôt des déistes qui considèrent que les membres du GODF sont plutôt des mécréants et qu’ils préfèrent les Clubs de services (Rotary, Lion’s, 40, 50…) aux sujets sociétaux, c’est bien leur droit. Mais dans ce cas il ne faut pas que leurs dignitaires crient au loup quand les dignitaires du GODF s’impliquent dans le sociétal et se trouvent plus souvent sollicités qu’eux par les journalistes et les politiques. Par ailleurs pourquoi n’invite-on pas ou si peu le Grand Maître de la GLDF c’est bien parce qu’il n’a rien à dire car la spécialité de la GLDF c’est le REAA et de cela tous les téléspectateurs ou lecteurs de journaux s’en moquent !
(Illustration : le diable tend le livre de la foi à St-Augustin - Michael Pacher)
Mais il est possible de reconnaître une attitude hégémonique, une forme de suffisance et parfois de provocation de certains dignitaires du GODF. Cela fait penser à certains dirigeants de l’UAP, groupe au slogan publicitaire qui était « N°1 oblige », et qui avaient une certaine forme d’arrogance vis à vis des autres sociétés d’assurance. Le fait d’être le plus fort de sa corporation induit généralement cette propension à vouloir être leader et hégémonique.
En fin de compte ce qu’attendent les membres du GODF de leurs dirigeants c’est qu’ils soient des battants et on voit bien cela avec le dernier GM Keller qui a été sur tous les tréteaux, sur tous les écrans et radios et qui termine sa troisième et dernière année de mandat avec un score de 89,2% (1073 voix sur 1203 suffrages), pour le vote sur le rapport d’activité. Il avait obtenu prudemment 97,80% et 98,07%.
C’est bien tout cela qui conduit certains Grands Maîtres du GODF à être sûrs d’eux et dominateurs mais c’est plus dans l’attitude que dans l’intention de nuire. Or on va le voir l’accusation principale qui émane de la rue Puteaux consiste à dire que la GLDF est victime d’un GODF hégémonique qui veut justement lui nuire.
(illustration : Ange Déchu de Cabanel)
Nous avons sélectionné quelques citations de dignitaires qui caractérisent très bien cette hostilité de leur part envers le GODF. Cela permettra de dégager les facteurs structurels qui conduisent à cette obsession anti-GODF.
Lors du Conseil Fédéral du 10 juillet 2014, Marc Henry, alors Grand Maître de la GLDF, s’exprime ainsi :
« Le TRGM rappelle le fond de la question : « est-ce que nous voulons, oui ou non, inscrire la GLDF dans un autre paysage que celui dans lequel elle est aujourd'hui, qui était hier celui de la maçonnerie dite française. Quelle est notre véritable identité, que faisons-nous à la Grande Loge de France, sommes-nous une maçonnerie initiatique ? Et précisons ce que cela veut dire jusque dans nos Règlements Généraux. Qu'est-ce une tenue ? Quelles règles nous donnons-nous à nous mêmes ? Je sais que les 5, qui attendent depuis 2 ans notre réponse ont prévu de se réunir fin juillet. »
« Le TRGM répond qui si nous n'avons pas de signe fort et clair des cinq avant septembre, cela changera la donne et nous en tirerons les conclusions. « Leur dernière déclaration de février m'avait modérément plus. S'il disent oui d'une manière franche et massive, alors on doit prendre en compte ce dernier élément. Il ne faut pas perdre de vue le fond : est-ce que nous volons que notre obédience toutes loges confondues soit un poids lourds dans une forme de maçonnerie traditionnelle, spirituelle, etc au sein de l'Europe ou pas. Si nous voulons exister avec notre spécificité, notre histoire et notre vision de la maçonnerie, de l'initiation, aujourd'hui nous ne sommes pas visibles, car nous ne faisons par de politique, nous n'avons pas de débats religieux, ceux qui en font sont visibles, mais nous n'existons pas ou à côté quand on veut bien nous laisser un strapontin. Il n'y a pas de cadeau au niveau des structures obédientielles ».
En fin de séance du Convent 2009, il y eu un clash entre le Grand Maître du GODF et deux dignitaires de la rue Puteaux.
Nous avons une relation du coup de froid, par les blogs suite à un article publié sur l'Express "Dispute Maçonnique" , Pierre Lambicchi, Grand Maître du GODF l'explique dans une lettre, datée du 26 juin 2009, et envoyée à tous les Vénérables du GODF.
Elle est accompagnée d’une copie de sa lettre du 24 juin au Grand Maître de la GLDF.
Présent au Convent de la GLDF, comme il est de coutume, Pierre Lambicchi y va de ses félicitations assorties d’une illustration du GODF qui visiblement va déplaire aux deux dignitaires. A sa surprise, Alain Noël Dubar, nouveau Grand-Maître de la GLDF lui répond en souhaitant « que le GODF modifie sa spécificité.. », ajoutant que le principe de laïcité est un « acquis suranné et non attaqué » de même que la liberté individuelle. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est quand ce nouveau Grand Maître de la GLDF définit la Franc-Maçonnerie « comme un espace entre la pratique rigoureuse du Rite Ecossait Ancien et Accepté transcendée par l’intervention verticale du Grand Architecte de l’Univers, le livre de la loi sacré, l’équerre symbole de la rectitude et le compas symbole de la loi morale ».
Et ce n’est pas tout. Prenant la parole à son tour, le Très Puissant Souverain Commandeur du Suprême Conseil du Rite Ecossais Ancien et Accepté remet carrément en cause l’origine historique de la franc-maçonnerie en France et la détention des patentes d’origine du R.E.A.A par le Grand-Orient de France, insistant sur la responsabilité de la Grande Loge, seule garante de la régularité du Rite Ecossais !
Pierre Lambicchi ajoute que son intervention s’est déroulée dans « un énorme brouhaha » suivie de la réponse de Dubar saluée par des applaudissements du public. Dans ces conditions, à la fin de la cérémonie, Pierre Lambicchi est allé exprimer le mécontentement de sa délégation, au Grand Maître de la GLDF, nouvellement élu, l'informer de son absence au banquet et qu'en ce qui le concerne, annoncer que les relations ne pourraient être reprises qu'à son initiative.
Était-ce un traquenard bien agencé à l’avance ou une réaction épidermique ? Toujours est-il qu’en gens bien élevés on ne traite pas ainsi ses invités! Visiblement ces dignitaires ont manqué de délicatesse envers un GM ce qui pour un procureur de Jury Fraternel de la GLDF vaut une sanction d’exclusion pour un simple Frère de la dite obédience !
Couverture(Illustration : H Bosch, le Jardin des délices)
Voici ce qu’exprime Alain Graesel sur le blog de JL Turbet en septembre 2013 :
« Le Grand Orient de France, en toute occasion, se présente comme le parangon de la défense des libertés, civiles, citoyennes, etc.. qui font le bonheur de vivre dans nos pays, même si tout n'y est pas exemplaire.
Je m'étonne de ce fait qu'il ait fait tant de tentatives – une bonne douzaine en 200 ans - pour absorber la maçonnerie écossaise de la Grande Loge de France, tentatives qui caractérisent de manière récurrente son obsession hégémonique.
Cela voudrait il signifier que le GODF aime la liberté des autres à la seule condition qu'ils soient « alignés » comme dans certains régimes somme toute assez peu « libéraux » - sur le plan politique bien entendu.
Non évidemment car c'est une obédience libérale et adogmatique. Le contraire ce sont des obédiences totalitaires et dogmatiques? J'imagine que la Grande Loge de France en fait peut être partie ? »
Voici ce qu’exprime Alain Graesel sur le blog de JL Turbet en mai 2015
« Le GODF lui jubile de se voir conforté dans le rôle d'obédience phare du peuple de l'avant-garde maçonnique de France, d'Europe et du monde. Il continuera de produire régulièrement des textes attestant de ses compétences pour régler tous les problèmes de la société française ... et peut être du monde aussi (étape suivante). »
Au cours du Conseil Fédéral de juillet 2014 un Conseiller va mettre en cause le GODF en ces termes :
« Si le GO tire à boulets rouges sur la CMF depuis le début c'est bien parce qu'il craint de perdre la suprématie sur la maçonnerie française et sur la GLDF et qu'il essaie de récupérer depuis 3 siècles, c'est l'histoire, prenez les textes, 1799, le maréchal Magnan, l'après guerre et c'est écrit sur leur site ».
En 2013 dans son ouvrage « Que sais-je ? » sur la GLDF Alain Graesel déclare dans un chapitre consacré à la CMF (page 82)
« Le GODF, considérant que cette alliance risquait de renforcer la position de la GLDF en France, a fait le maximum pour faire échouer le projet »
Voici ce que déclare Alain Juillet en décembre 2014 à l’Express
« Vous écrivez que la CMF dérange l’« ordre établi » notamment par le GODF, or ce n’est pas visible. »
« Qu’un bloc de 50 000 frères se constitue à côté d’eux préoccupe le GODF. Même s’ils ont le sentiment d’avoir récemment neutralisé le problème. Contrairement à son prédécesseur, le Grand Maître du GODF Daniel Keller ne fait pas de déclaration hostile vis-à-vis de nous. Il n’en a pas besoin puisqu’il lance contre nous ses chevau-légers, Alain Bauer, Michel Barat, Jean Verdun et Roger Dachez. »
Extrait de la réponse de Roger Dachez à Alain JUILLET
« Je pense que le Grand Orient de France (dont je ne suis pas membre !) et son Grand Maitre – un homme au demeurant cultivé, courtois et pondéré – n’ont pas besoin de moi pour exprimer ou défendre leur point de vue. De plus, je crois avoir compris que la CMF ne leur avait jamais inspiré de réelle crainte. »
(Illustration : Goya, le sabbat des sorcières)
(Note personnelle de celle-ci : mis à part la Maçonne, bien sûr).
Voici ce qu‘écrit Jean Laurent TURBET en avril 2015 :
« Ce que Jean-Pierre Servel propose c'est que les frères choisissent clairement entre la GLNF et le GODF qui se partageraient ainsi exclusivement le territoire maçonnique français. Bref, le retour au bon vieux temps de l'alliance objective - même si elle ne fut jamais avouée ni présentée comme telle - de la GLNF et du GODF pour faire la peau de la Grande Loge.
D'ailleurs nous avons bien vu depuis 2012 l'alliance objective se mettre en oeuvre, sur les blogs ou sur les forums de discussions (mais aussi dans des livres ou ailleurs!) des tenants de la GLNF ou du GODF qui concentraient leurs tirs nourris contre la CMF et contre la GLDF et la GL- AMF en tentant de délégitimer leurs positions et leurs actions.
Avec un bémol de taille : Daniel Keller, contrairement à ses prédécesseurs immédiats, a toujours su garder de la hauteur et ne s'est jamais prononcé sur le processus de constitution de la CMF. » In "Interview de JP Servel et ses conséquences"
Le GM Philippe Charuel serait bien inspiré d’aller expliquer à son Ami Alain Graesel et à son Directeur de la Communication JL Turbet qu’ils formulaient de grosses carabistouilles quand il parlaient de ce qui était finalement « UNE CHIMÈRE ANGLO-SAXONNE » en terme d’évolution historique pour la GLDF.
La lettre d’Alain Graesel évoquée précédemment, fut publiée par le blog de l’Express le 12 mai 2015. Elle a été suivie d’un commentaire de La Maçonne le 15 mai 2015. Dans son article on y trouve un courrier d’un Frère de la GLDF. Il est bon d’écouter ce que disent les Maçons qui traduisent comment ils vivent (mal) les fautes des gouvernants. Ce qui suit est une voix des Loges :
« Le futur Grand Maître de la GLDF, si il veut rassembler ce qui est épars, devra se mettre au travail sans tarder et les dossiers ne manquent pas. Sur la table il y a au moins ceux ci:
En finir avec la haine à l’encontre du GO, cette manière d’attaquer à chaque discours le GO de la part de nos dignitaires est soit la marque d’une frustration, soit la marque d’un complexe d’infériorité, quoiqu’il en soit cela n’a rien de fraternel, et comme l’exemple doit venir d’en haut, l’exemple n’y est pas, et c’est catastrophique pour l’instruction de nos jeunes FF. .. Heureusement que rien n’est vécu comme tel dans les relations avec nos Frères et Soeurs des loges que nous côtoyons avec bonheurs dans nos temples communs. Mémé si l’obédience a des choses à reprocher au GO, sans se coucher, on a le devoir de montrer l’exemple car on ne se grandit pas en agissant par le bas. On dit que les lois suivent les moeurs, manifestement nos dirigeants on voulu que nos moeurs suivent leurs lois et ils se sont trompés. La liberté n’est pas monnayable.
En finir avec la falsification en cours de notre histoire afin de faire croire que la GLDF actuelle serait plus ancienne que le GO..? Plaisanterie..? «
(illustration : Franken le Jeune, la cuisine des sorcières)
Fort de tout ce qui précédé on pourrait établir une carte d’identité de la GLDF :
Nom : Grande Loge de France
Qualité : Obédience maçonnique
Genre : Masculin
Rite : REAA « natif »
Année de naissance : 1728
Situation maçonnique :
Émancipée en 1827
Sous tutelle renforcée du SCDF depuis 2009
Gardienne inflexible et seule garante de la régularité du Rite
Le problème c’est qu’ils sont nombreux à déclarer que ces papiers sont faux à cause d’une date de naissance erronée.
Et si l’on conteste la date « 1728 » pour la remplacer par 1894 toute la légende construite pour créer une identité reconnue mondialement s’écroule. Et lorsque J-J Zamvroski déclare que la GLDF est une Loge-Mère, obédience phare pour les obédiences du monde entier tout le monde se marre. En fait de « Loge-Mère » se serait plutôt une Loge-Khmer rouge si on la perçoit à travers certains dignitaires de Puteaux!
Du coup du Minnesota en 2003 à Londres en 2014 plus de cent obédiences anglo-saxonnes ne reconnaissent pas la GLDF et c’est la même sanction pour le SCDF. S’il y avait une chance d’être cette pleinement reconnue c’était de remplacer la GLNF en 2014 mais l’opération « Riandey bis » a foiré lamentablement.
Voilà qu’en plus c’est le GODF qui a la revendication d’ancienneté et de propriété du REAA qui est toujours dans la lumière des médias alors que les dignitaires de la GLDF reste toujours dans la nuée obscure assis sur un strapontin !
C’en est trop ! Depuis des années les dignitaires de la rue Puteaux sont tombés dans un état névrotique permanent à cause de cette persécution du GODF. Si l’opération « Bâle » a échoué c’est que la CMF et la GLDF ont été VICTIMES d’un complot mêlant GODF, les blogs, la GLNF, Dachez, Verdun, Bauer, Barat ... et un raton laveur dont la provenance n’a toujours pas été identifiée.
Enfin cette névrose se double d’une frustration pour les dignitaires atteints de cordonnite aigüe qui espéraient multiplier les voyages à l’étranger grâce à la reconnaissance internationale. Or il faut savoir qu’une délégation qui s’honore doit être composée au moins de quatre personnes : un GM, un Grand Chancelier, un Grand Orateur et un Conseiller Fédéral qui porte la serviette du GM !
« Cette névrose, ces frustrations c’est grave Docteur ? Est-ce que cela relève de la psychiatrie, de la psychanalyse ou d’une bonne douche glacée ? »
« Si cela relève de l’enfance c’est affaire de psychanalyse : une mère castratrice pourrait en être la cause surtout si les malades vivent encore chez maman Une solution radicale consisterait à reprendre la formule du GM R Dupuy : « Francs-Maçons Anciens et Acceptés » adoptée en 1964 après le putsch de Riandey à la place de la formule actuelle : « Franc-Maçon de Rite Écossais Ancien et Accepté ». Une autre solution consisterait à échanger un bon Dieu vivant contre un bon vieux divan chez un psy. »
« Et existe-t-il une chance de les guérir ? «
« Pratiquement aucune ! Et comme l’a dit Jissey : »il n’y a pas de frustration maçonnique majeure qu’un excellent psy ne puise faire empirer «. Et en matière de névrose maçonnique de ce type autant espérer voir une yourte voler mais je vous dit tout de suite qu’aucun Mongol ne l’a observée à ce jour ! ».
Les articles cités de "la Maçonne" dans cet article.
CMF & GLDF : " Il y a une chose plus terrible que la calomnie, c'est la vérité. " - La Maçonne
C'est cette citation de Tayllerand qui résume la série d'articles qui fleurissent en ce beau mois de mai sur différents blogs. Après nous avoir offert la lettre ouverte de Francis Bardot, et no...
Et pour faire du bien à ses oreilles (ou pas).