7 Février 2018

Il y a trois mois, nous vivions dans un pays où n'importe quelle femme pouvait se faire tuer en faisant son jogging. Aujourd'hui, nous vivons dans un pays où il est bien plus dangereux d'être mariée. L'actualité de l'affaire "Alexia Daval" nous a montré le consternant spectacle d'un homme avouant avoir étranglé sa femme après avoir joué la comédie du veuf éploré durant trois mois. Nous sommes passés du crime aveugle - celui d'un inconnu - au crime domestique, à une affaire de violence faite aux femmes. J'oserais dire une histoire banale.
J'ai régulièrement, sur ce blog, développé des articles militants contre de telles violences. Le dernier concernait une affaire touchant une soeur du GODF que vous pouvez trouver ici. J'accusais deux loges de Tarbes de soutenir l'agresseur présumé de cette soeur et de la pousser à démissionner.
Partagé 118 fois sur facebook, lu par quelques milliers de lecteurs et de lectrices, cet article n'a fait office d'aucun démenti du GODF, de son conseil de l'ordre, de son grand maître et/ou des loges tarbaises, quant aux faits que j'y présente. Comme vous allez le constater rapidement, il leur est impossible de nier les faits.
La soeur du GODF a, finalement, démissionné fin décembre 2017. L'agresseur présumé Jean est, quant à lui, toujours membre du GODF.
Le conseil de l'ordre et le grand maître du GODF n'ont pas bougé un petit doigt - bien heureux de s'être débarrassé de cette jeune soeur - préférant, cette fois encore, fermer les yeux sur les comportements agressifs et sexistes de certains frères du GODF à l'égard des soeurs. D'après mes sources, le conseil de l'ordre ne fera rien ... Certains estiment même qu'il ne fera jamais rien contre un frère qui frappe sa conjointe que celle-ci porte plainte ou non, qu'il y ait condamnation ou non.
L'un de ceux qui soutiennent Jean est Géplu du blog hiram.be. Il nous a offert un grand morceau de sa prose-poubelle assez puant. (Vous pouvez trouver cet article sur le site hiram.be en cliquant ici)
Lors de sa publication, je n'ai pas souhaité y répondre désirant laisser le temps au conseil de l'ordre du GODF de prendre les bonnes décisions. Comme visiblement, il n'en prendra aucune (et ne compte pas en prendre), je souhaite par - cet article - lancer une alerte au sujet de cette état de faits - inadmissible pour une obédience qui initie des femmes.
Géplu a décidé de voler au secours des deux vénérables du GODF, de Tarbes, qui seraient injustement attaqués – selon lui – par « la Maçonne ». Ce qui lui ressemble bien.
Il explique ainsi : « Cet article est particulièrement représentatif de la haine qu’elle crache régulièrement sur les obédiences, que ce soit le GODF, la GLDF ou la GLFF, haine qui l’aveugle. Truffé d’insultes et d’accusations non prouvées donc pouvant être considérées comme calomnieuses et diffamatoires, cet article pourrait même avoir des suites judiciaires. »
J'en tremble, littéralement, dans mes jolies bottes. Or, Géplu n'apporte aucun démenti et encore moins n'explique où est la calomnie et la diffamation, il me sera, donc, difficile d'apporter les rectifications nécessaires et utiles pour remédier à l'inconfort de ces deux vénérables maîtres du GODF.
Il continue son article (pour tout dire il le termine) par une évocation brève et édulcorée des faits. Or, contrairement à lui , ce sont les faits qui m'intéressent - et pas ses grands et nobles sentiments !
« Le fond de l’histoire est une affaire opposant un frère d’une loge du GO de Tarbes à une sœur de l’autre loge du GO tarbais. Les deux ont vécu ensemble, peu de temps, puis se sont séparés, conflictuellement visiblement puisque la sœur a déclaré avoir reçu des coups à cette occasion, ce que le Frère nie. »
Ainsi, pour Géplu, cette sœur, que j'ai appelé Emilie, mentirait. C'est du moins ce que dit le frère que j'ai appelé Jean, l'agresseur présumé.
Voici – afin de clore le débat sur cette question – un extrait d'un des deux certificats médicaux et un texto de Jean qui, comme tout type violent, reconnaît ses actes mais le regrette sincèrement ... oui, oui sincèrement.
Afin que tout soit clair pour tout le monde, je les invite toutes et tous à s'auto-infliger les mêmes marques, au même endroit, afin que toutes et tous mesurent la force (et donc la violence) qui serait nécessaire pour obtenir un tel résultat.



Je pense que Géplu peut être convaincu sur l'éventuelle possibilité que ce frère a bien agressé cette sœur, de manière plutôt violente pour lui infliger des blessures ayant nécessité 5 jours d'arrêt.
Comme il le sait parfaitement, du fait de la haute importance des informations qu'il possède, les deux vénérables du GODF ont en leur possession ces deux certificats médicaux, deux textos de Jean, comme d'ailleurs plusieurs membres des deux loges en question. Ces deux vénérables les mentionnent dans leurs "communiqués". Ceci est bon à retenir pour la suite de la présentation des faits.
« La sœur a déposé plainte et l’enquête est, sauf plus ample information, toujours en cours, même si le Frère aurait déclaré à son vénérable que la police lui avait dit avoir classée l’affaire sans suites. Reste à en avoir confirmation. »
La suite du récit qu'en fait Géplu est encore plus embrouillée que ma propre version. Cela mérite donc quelques précisions.
Cette sœur a bien déposé plainte fin mai 2017. Le frère (qui nie avoir agressé cette sœur après s'en être excusé par texto) aurait expliqué à son vénérable que l'affaire était « classée sans suite » par la police, selon Géplu.
Or, la police ne peut pas « classer sans suite » une plainte. Pour Géplu, néanmoins, une enquête serait toujours en cours … ou pas. Géplu arrive, dans une même phrase, à dire tout et son contraire. Ça, c'est fort.
Le frère agresseur présumé s'est rendu à une audition du fait de la plainte émise contre lui. Suite à cette audition, il a expliqué à son vénérable qu'il y a eu « non lieu ». 'C'est , du moins, la version officielle. Les deux vénérables ont applaudi à quatre mains. Ce frère a été réintégré dans sa loge début septembre 2017. La décision fut prise en juillet 2017. En octobre 2017, comme je le mentionnais dans mon article, il a même présenté une planche. L'histoire ne dit pas sur quoi elle portait.
Découvrant cette réintégration et apprenant par, finalement, son agresseur présumé un « non lieu », la sœur a tenté de contacter son avocate … sans succès durant deux mois. Finalement, elle a appris début novembre par cette avocate « un classement sans suite » sans avoir plus de détails.
Parallèlement à cela, des frères – choqués par les faits – ont tenté d'en savoir plus sur le devenir de cette plainte. Ils ont ainsi appris que la plainte n'avait pas été transmise au parquet – qu'elle a été, en somme « perdue » mais « retrouvée » - et que l'affaire est donc toujours ouverte. Il faudra vous contenter de cette explication. Vous allez voir plus loin pourquoi.
Ainsi, Géplu, les deux vénérables du GODF et pour le moment, faute d'obtenir une information contraire, le conseil de l'ordre du GODF estiment d'une part qu'il est possible que la police puisse avoir classée la plainte sans suite et d'autre part que la police a parfaitement le droit de le faire.
Or, non seulement ce n'est pas normal, mais en sus, il s'agit d'une faute grave de la part de la police (et des policiers concernés) comme de l'Etat. L'obligation leur est faite en vertu de l’article 15-3 du code de procédure pénale et de la Charte de l’accueil du public et de l’assistance aux victimes d'enregistrer toutes les plaintes, peu importe le lieu de l'infraction, le domicile de la victime et même elle n'a nullement besoin d'apporter un quelconque élément de preuve (certificat médical, par exemple).
L'Etat Républicain Français (c'est clair, là ?) risque même de se voir condamner lorsque des policiers ou gendarmes se mettent à « enterrer » des plaintes pour agression comme dans cet exemple
En gros, si cette plainte a été "classée sans suite par la police" comme l'affirme Géplu dans son superbe article, les policiers en question risquent leur poste et de nombreux problèmes divers et variés, non sans qu'ils expliquent pourquoi et en fonction de quoi, ils ont "classé sans suite" (autrement dit, enterré) cette plainte. Ce qui me permet de conclure, oui - que la police enterre une plainte, c'est possible - et de dire oui, mais c'est à leur risque et péril.
Quant aux violences domestiques, il s'agit, depuis les modifications apportées par la loi de 2006, d'une circonstance aggravante. Cette évolution législative a pour objectif de prévenir les violences faites sur les femmes et les enfants. (Plusieurs informations utiles sur ce lien) Quant au "barème" concernant les coups et blessures, voici dans un joli tableau ce que risque Jean. Il suffit de cliquer ici.
Pour une obédience qui se veut « sociétale » et apporter ses nombreuses réflexions à l'Etat Républicain Français en se posant en "veilleur" des droits républicains, les réactions de ces deux loges du GODF - dans le cas où ce petit monde aurait agit en toute bonne foi - me semblent un peu légères.
Quant au conseil de l'ordre, les premiers à brailler à la moindre atteinte à la loi sur la laïcité, ils n'ont pas même été fichu même de se demander pourquoi la police tarbaise a planquée cette plainte. Finalement, sûrement que cela les arrange ! Une crèche dans une mairie est plus choquant aux yeux du conseil de l'ordre du GODF que des marques de strangulation ...

« Une affaire à prendre de toute façon « avec des pincettes » et dans laquelle la prudence la plus élémentaire et la décence auraient été d’attendre que la police et éventuellement la justice tranchent. Mais madame je sais tout, fidèle à ses habitudes, préfère flinguer à tout va. Après avoir pris la superflue précaution de parler dans son titre « d’agresseur présumé », l’hystérique rédactrice ne prend plus de gants. Pour elle l’affaire est simple et réglée : il y a un méchant frère, soutenu par deux méchants vénérables et une gentille sœur, victime. Tous pourris. » Nous explique Géplu.
Si selon Géplu, cette affaire est « à prendre avec des pincettes » et qu'il aurait fallu attendre le résultat de l'enquête et de la justice, que ce dernier m'explique pourquoi celui que je surnomme Jean, c'est-à-dire l'agresseur présumé, a été réintégré par sa loge dès septembre 2017 avec un vote en juillet 2017 ? Ceci après avoir été suspendu à peine durant un mois !
Géplu, en sa qualité de membre d'une loge du GODF, sait parfaitement que s'il giflait un frère d'une autre loge du GODF, il passerait automatiquement en conseil de discipline, soit « chambre du milieu » sans que le frère, ainsi agressé, n'ait besoin de déposer plainte et encore moins soit contraint d'attendre une décision de justice profane.
Rien ne justifie et n'excuse des actes de violence pour un franc-maçon et une franc-maçonne. La « maîtrise de soi » est une notion qui n'a pas été oubliée encore au GODF. Pas tout à fait du moins, même si l'article du Géplu laisse penser le contraire.
Si ces deux vénérables avaient fait leur job, ils auraient ouvert cette « chambre du milieu » - ce qui aurait permis aux deux protagonistes de donner leurs versions des faits. Or, cela ne s'est nullement déroulé ainsi.
A peine 48 heures après l'agression, sur la seule version de Jean, ces deux vénérables ont jugé l'affaire, décidant qu'Emilie racontait n'importe quoi, que les deux médecins ayant établis les certificats médicaux disaient, eux aussi, n'importe quoi, et que finalement seul, Jean disait la vérité. Tout est d'ailleurs dans le titre de l'article de Géplu : tout le monde dit n'importe quoi … sauf l'agresseur présumé.
Or, à part dire cela, il n'existe aucune autre version plausible qui collerait avec les certificats médicaux et les différents textos de Jean lui-même. Géplu n'en donne aucune.
Pourquoi le vote de l'élévation à la maîtrise de cette sœur, mis à l'ordre du jour, a été annulé ? Pourquoi subitement pour son vénérable, alors qu'elle était traumatisée par une agression violente, elle n'était pas prête ? L'élévation n'est-elle pas une décision de la loge?
Pourquoi ces deux vénérables, si parfaits et si tolérants, ont agressé – eux-mêmes – cette sœur, la diffamant et expliquant à qui voulait l'entendre – soit à deux loges du GODF complètes et une loge de la GLFF – que « rien de tout ce qu'elle racontait n'était vrai », et, même, lui conseillant « d'aller baiser ailleurs » ?
Voici bien des réponses que Géplu ne donnent pas. Etrange non ? pour quelqu'un qui veut faire briller toute la lumière de la vérité sur cette affaire.
S'associant à l'abjecte situation, Géplu ne précise même pas dans son article que ce Jean a été réintégré dans sa loge sur la seule foi de ses déclarations. Du "grand n'importe quoi", en effet.
Or, le GODF s'est engagé publiquement à suspendre tous membres sous le coup d'une plainte et d'une procédure judiciaire profane. Curieusement, lorsqu'il s'agit de violence sur une femme, cette promesse ne semble pas tenir … ainsi que toutes les précautions d'usage dans ce type de situation.
L'actualité - elle - nous a montré qu'un homme pouvait joué au veuf éploré durant trois mois, se portant même "partie civile", alors qu'il a lui-même étranglé sa femme ... Ceci montre bien que croire Jean est le symptôme d'une inaptitude mentale caractérisée.
Tous les types qui battent leurs femmes le nient, minimisent les faits et lorsqu'ils sont au pied du mur, pleurnichent "que cela ne s'est pas passé comme cela" et que "non, ils ne voulaient pas faire de mal". Cela, tout le monde le sait .... du moins, celles et ceux qui militent contre les violences faites aux femmes et/ou qui se sont intéressés au sujet au moins une fois dans leur vie.
Voilà l'essentiel de ma dénonciation.

Je ne condamne pas Jean – ce sera à la justice profane de s'en occuper … mais aussi à la « justice maçonnique », si chère à Géplu, de décider. Encore faut-il que cette « justice maçonnique » ne soit pas donnée par ces deux vénérables du GODF et l'expression rancie du sexisme ordinaire du GODF. Expression qu'illustre parfaitement Géplu. Jean doit être suspendu. Point barre.
Or, il reste de nombreuses zones d'ombre :
Cette avocate – comme ne le précise pas Géplu qui « sait tout » - est une sœur de la GLFF. Comme ne le précise pas non plus Géplu, elles sont même deux - du même cabinet - dans la même loge de la GLFF. Ce qui signifie qu'elles ont appris que le "classement sans suite" de la plainte de la soeur du GODF par les deux vénérables de la loge du GODF.
Au vu de leurs réactions, tout le monde avait compris, sans moi, que ces deux vénérables du GODF préféraient couvrir les arrières de Jean et condamner la victime, c'est-à-dire la soeur du GODF - peu importe les faits - ceci depuis le début.
C'est aussi ce que l'actualité nous montre. La femme admirable, énergique et aimée de tous qu'était Alexia Daval est devenue, depuis que son mari a avoué l'avoir étranglé, une femme "à la personnalité écrasante" que son pauvre mari ne pouvait plus supporter.
Faire de la victime la responsable, sinon la coupable, n'est pas nouveau. Celle-là porte une jupe bien trop courte et est donc responsable si elle est violée. L'autre-là encore a une trop forte personnalité pour que l'on excuse son mari de l'avoir tuée. Ces arguments autorisent ainsi ces messieurs de violer, frapper et même tuer des femmes.
C'est exactement ce qu'on fait les deux vénérables de Tarbes : la soeur du GODF ne pouvait que mériter être frapper par Jean ... même qu'elle fut invitée à aller baiser ailleurs. Géplu nous présente un même refrain maniant avec son arrogance habituelle les insultes sexistes de base. Tout ce petit monde offrirait volontiers une médaille à Jean pour son acte héroïque.
Entre les affaires DSK et maintenant Tariq Ramadan, il y a quelque chose qui a changé - évolué : une prise de conscience nationale des violences faites aux femmes. Cette manière de défendre un meurtrier, un violeur ou un agresseur, en faisant de la victime, la coupable, n'est plus supporté par l'opinion publique. En effet, rien ne justifie que l'on frappe, tue, viole ou agresse une femme - et même un homme - ou encore un enfant.
Je veux un monde où les femmes pourront sortir de chez elles, se marier, faire du jogging, sans avoir peur pour leur vie et leur sécurité.

Au GODF, tout est possible :harcèlements, insultes, humiliations, brimades de toutes sortes et même, maintenant, coups et blessures …à l'encontre des sœurs en toute impunité. Est-ce donc cela l'image que le GODF souhaite donner à "sa mixité"? (lire ici GODF : le désenchantement des soeurs).
L'omerta est terminé. Si militer contre les violences faites aux femmes, vouloir que les soeurs y compris celles du GODF soient respectées, est synonyme de "détester le GODF" et bien, j'assume - je préfère de loin la sécurité et le bien être des soeurs, victimes de violences sexistes, qu'une obédience qui non seulement ne les condamnent pas, mais ne fait rien pour trouver des solutions lorsqu'elle a les preuves suffisantes pour intervenir.
Si choisir le respect des lois de la République, le droit des victimes à être défendues et écoutées, est synonyme de "détester le GODF", alors - j'assume - là encore - Je préfère de loin mon pays, ses lois, ses institutions à une obédience qui a perdu les valeurs et repères républicains.
Je demande, donc, une nouvelle fois, que le Conseil de l'Ordre du GODF mettent un peu d'ordre dans cette affaire et lance les suspensions et autres démarches qui seraient nécessaires de faire à l'encontre de Jean, des deux vénérables des loges tarbaises et du premier surveillant aux méthodes si particulières.
Jean est sous le coup d'une plainte pour coups et blessures. Il doit être suspendu. De même, du fait de la gravité des faits, qui touchent le fonctionnement de deux loges, il serait intéressant aussi d'ouvrir des procédures disciplinaires contre les deux vénérables des deux loges tarbaises. Le GODF le ferait, d'ailleurs, sans se poser une seule question si c'était un frère du GODF qui avait été agressé par un autre frère du GODF. Ceci même sans avoir besoin d'un seul dépôt de plainte !
C'est assez simple, non ?
"Aucune violence n’est acceptable, gardons à l’esprit nos valeurs, veillons à la règle et restons fraternels" C'est la conclusion d'un des deux communiqués de ces loges du GODF ... Rien que du vent. Pour paraphraser une grande dame "on ne naît pas pourri, on le devient".

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GODF : deux loges soutiennent l'agresseur présumé d'une sœur à Tarbes. - La Maçonne
Il y a peu de temps les réseaux sociaux s'allumaient sur #Balancetonporc . Là, dans cette histoire des plus sordides, j'en ai tout un lot. Emilie (changement de prénom) a été initiée dans une...