26 Mai 2018
Comme les frères de la GLDF (Grande Loge de France) ne peuvent plus s'adresser directement au Conseil Fédéral, à moins de vouloir passer en « justice maçonnique » pour « indélicatesse au Grand Maître » et signer ainsi l'assurance d'être radién, ils ne leur restent plus que la voie la plus publique possible pour exprimer leurs désaccords sur les actions de Philippe Charuel et de ses conseillers fédéraux.
C'est ce que fait un frère – qui peut être aussi un groupe de frères – sous le nom de Simplicius.
Le sujet central est un décret de Charuel, co-signé par plusieurs conseillers fédéraux dont son grand orateur, ses grands maîtres adjoints, le grand secrétaire … à quelques semaines de la descente de charge de Charuel.
Sachez que le « décret » est une disposition peu courante et contraire – en général – à la séparation des pouvoirs entre le législatif et l'exécutif. Un décret est, déjà, à l'échelle d'un état contesté et considéré comme une usurpation. Pour une association loi 1901, en particulier une obédience maçonnique qui se veut démocratique, autant vous dire que c'est une insulte faite aux loges de la GLDF, en sus d'être une nouvelle aberration des caciques de Charuel.
Les termes de ce décret, s'ils avaient été mis au vote du convent, auraient été refusés. Le convent peut toujours voter une motion de censure ou encore organiser, plus sûrement, un référé auprès d'un tribunal compétant.
De quoi s'agit-il ? Ce décret souhaite interdire aux frères de la GLDF la poursuite de leur parcours maçonniques en dehors du Suprême Conseil de France.
Philippe Charuel est ses conseillers fédéraux considèrent une « unité du REAA » du 1er degré au 33ème degré, n'hésitant pas à l'écrire en toutes lettres !
Preuve, s'il en fallait une nouvelle, que la GLDF est soumise au Suprême Conseil de France. En effet, la GLDF ne gère que les trois premiers degrés du REAA et ne peut donc avoir un droit de regard sur le parcours des frères au-delà du grade de Maître. Il ne peut donc s'ingénier à rédiger un décret sur ce sujet.
Ce décret émane, ainsi, non pas du Conseil Fédéral de la GLDF mais du Suprême Conseil de France.
Ce décret est un bon motif pour le prochain convent de juin 2018 de ne plus «reconnaître » le Suprême Conseil de France et de permettre aux loges d'organiser des tenues et des élévations au-delà du 3ème degré ceci dans le plus strict respect de « cette unité du 1er au 33ème degré ».
En outre, ce décret est frappé d'illégalité que ce soit du point de vue des textes de la GLDF eux-mêmes mais, aussi et surtout, d'un point de vue de la loi de la République. Cette fameuse loi avec laquelle certaines obédiences ont de plus en plus de difficulté de respecter : la liberté d'association.
Elle fut reconnue pour les francs-maçons par un jugement en date du 2 octobre 2001, rendu par la 3ème chambre civile du Tribunal de Grande Instance de NICE, dans l’affaire X contre la GRANDE LOGE NATIONALE FRANCAISE – LES HAUTS GRADES DU RITE D’YORK, relatif aux dispositions prévoyant, au sein de la GLNF, que “Tout frère s’interdit de participer à des réunions, tenues ou travaux non ouverts au public, d’une association maçonnique non reconnue par la Grande Loge Nationale Française.” Par ladite décision, le TGI de NICE a dit et jugé que “la règle édictée par l’article 4 avant-dernier alinéa de la Constitution et du Règlement Général, dans son libellé actuel, constitue une violation de la liberté d’association et une discrimination non justifiée.”
Cette condamnation de la GLNF qui fait, actuellement, jurisprudence pour toutes les obédiences maçonniques permettra, sans difficulté, aux frères qui se trouveront menacés pour radiation – parce qu'en somme le but de ce décret est de les radier – d'acter en justice profane.
Il permet, avant cela, aux loges – comme à n'importe quel groupe de frères – d'acter en justice contre la GLDF pour rendre caduque ce décret qui non seulement ne présente aucune garantie démocratique nécessaire et est une atteinte aux libertés d'association et de réunion des frères de la GLDF.
L'analyse que nous propose Simplicius est d'une grande justesse, mettant le doigt sur les errances d'un conseil fédéral dépassés, peu enclin à respecter le droit et notre République comme les textes réglementaires de la GLDF.
Vous trouverez ces documents à votre libre lecture …
Le Communiqué de Presse de Simplicius.
Le Décret de Charuel
Annexe à l'analyse de Simplicius
Annexe à l'analyse de Simplicius
Oui. C'est ce que l'on pourrait se dire en lisant ce décret. Il rappelle étrangement la circulaire de Marie-Thérèse Besson ainsi que les dispositions qu'elle souhaite faire voter par le convent de la GLFF en ajoutant une clause obligeant les juridictions de Hauts Grades à radier (et signaler) toutes les sœurs qui seraient membres d'une juridiction de hauts grades non-reconnues et promettant de faire de même pour celles qui seraient membres de loges bleues non-reconnues Ces dispositions, véritables atteintes aux libertés d'association des sœurs de la GLFF – qu'elles soient votées ou non – pourront que suivre le même chemin judiciaire du décret de la GLDF.
Or, la GLFF (Grande Loge Féminine de France) désigne comme « ennemi » la nouvelle obédience féminine : la GLIFF. (lire ici les dernières dispositions présentées au Convent de la GLFF)
Elle se pourrait qu'elle en est un autre … Le même désigné par la GLDF : le Suprême Conseil d'Aquitaine qui reçoit des soeurs.
La théorie du « bouc-émissaire » peut s'appliquer dans le cas de ces deux obédiences. L'une et l'autre en perte de repères et de cultures, comme de transmission de celles-ci, ont besoin de désigner soit un danger, évoquant une catastrophe imminente ou une peur « ancestrale », soit des « responsables » à leurs propres échecs. Ce n'est pas le ciel qui leur tombe sur la tête, ni une épidémie de peste qu'il faut exorciser, mais leur propre fin par le départ de sœurs et de frères vers d'autres horizons – forcément lointains et étrangers – mais surtout inaccessibles et inconnus – appelés « non reconnus ».
Jamais, d'ailleurs, la GLFF et la GLDF ne se posent comme question fondamentale et qui aurait un autre sens : Qui voudrait les reconnaître eux (voir même qui les reconnaissent vraiment en dehors d'un bout de papier signé il y a plusieurs années!) – au vu de leur fonctionnement actuel, peu démocratique, niant les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie et risquant de cumuler des procès profanes à tout moment ?
La GLDF, qui ignore toutes les obédiences françaises, ne risque qu'être qu'un peu plus isolée et ridiculisée qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Quant à la GLFF, elle a bien plus à perdre et, en particulier, du côté des obédiences féminines européennes qui commencent certainement à se lasser des débordements de leur aînée et de Marie-Thérèse Besson qui a, quand même réussi le tour de force d'être une des causes d'une scission historique de son obédience en se mettant à dos les sœurs qui la soutenaient ! Les dégâts internes sont lourds de conséquence, certes. Mais que sait-on vraiment des dégâts qu'elle a causés à l'extérieur de son obédience par son goût de l'ingérence et son fond idéologique quelque peu douteux ?
On ne doute pas que, durant leurs trois années de mandat, notre duo Charuel/Besson, dont on va réussir à se débarrasser d'ici quelques jours voir semaines, de grand maître et grande maîtresse se sont autorisés à se croire « maître du monde ».
Force est de constater que la « peur du GODF » ne fonctionne plus du fait des multiples échecs de ce dernier, dont celui concernant la « mixité ». Tout au moins, elle n'est plus crédible. La GLDF et la GLFF accusent, l'une et l'autre, les multiples micro-obédiences. Si la GLFF reste vague (elle n'en a certainement aucune en liste en dehors de la GLIFF), la GLDF désigne le « Suprême Conseil d'Aquitaine » dont le rayonnement national et même international s'arrête aux régions bordelaises.
Pour être citer ainsi, ce Suprême Conseil ne doit pas être si insignifiant, si petit, si déviant que voudrez faire croire le conseil fédéral de la GLDF. D'ailleurs, la GLDF ne lui reproche concrètement que peu de chose et qui ne tient que dans une phrase que je cite - « Ce Suprême Conseil initie et reçoit des sœurs sans être reconnu par aucune juridiction à notre connaissance ».
Ne pas être reconnu est loin d'être un crime – et n'importe tribunal en France le confirmera ! - mais « A nous enfants de la Veuve ! Y'a des femmes ! » ne risque pas d'obtenir une meilleure audience dans l'oreille d'un juge profane.
On sait combien la GLDF et ses caciques, dans leur crise prostatique de virilité, détestent les femmes, mais là cela en devient ridicule. En sus de se faire taper dessus pour atteinte à la liberté d'association, ils risquent aussi de prendre une claque judiciaire pour sexisme. Coup double, mes frères ! Je ne cache pas ma jubilation.
Or, en dehors de ces deux reproches, il doit y avoir dans ce Suprême Conseil quelque chose qui les fassent bien flipper pour que Charuel se lance dans le contestable exercice du décret à quelques semaines de sa descente de charge.
« La Maçonne » s'amuse.
On peut se demander, à juste titre, pourquoi Chaurel et Besson s'énervent aussi brutalement et avec autant d'imprudence, sans veiller à la légalité de leurs dispositions, dispositions qui ne peuvent que se retourner contre eux et leurs obédiences, comme on l'a vu – autant par des procès en conséquence – que par des protestations des convents concernés, qui ne pourront, ni pour l'un, ni pour l'autre, laisser mettre en danger leurs structures respectives.
Ces ateliers "indépendants" sont-ils une véritable menace pour ces deux structures ?
Il existe, en France, bons nombres de Suprême Conseil indépendants, qui s'appliquent à respecter une charte (site de présentation ici) afin d'éviter les dérives sectaires. On peut ainsi trouver sur le « Portail des Loges Libres » (ici) pas moins de 115 ateliers à divers grades et rites, indépendants de toutes obédiences, partout en France. Suivant la carte d'implantation de ces ateliers (ici), les régions françaises concernées sont les deux extrémités Nord et Sud, avec quelques implantations à Paris-Ile de France et à l'étranger.
S'associe à cette liste (régulièrement mise à jour annonçant aussi les « mises en sommeil » de ces ateliers) : un « carnet du voyageur » que vous pouvez télécharger ici.
On sait aussi combien les obédiences « celles qui se reconnaissent entre-elles » savent clamer leurs désapprobations, dès que l'occasion se présente, concernant ses ateliers libres et souverains. Bref, ni la GLDF, ni la GLFF ne se trouvent, visiblement, dans une situation inédite.
Quant à leur éventuel rayonnement intellectuel, il n'y en a vraiment qu'une qui se distingue : la loge de recherche Sub Rosa (son site ici) par ses publications et son sérieux. Or, celle-ci est située à Genève. A moins que la Suisse nous cache quelque chose, ce n'est pas vraiment sur le territoire français.
Ce n'est pas non plus les quelques frères et sœurs qui naviguent entre les différentes structures – on ne saurait même dire s'ils sont nombreux – qui causeraient une fuite d'effectifs massifs aussi bien pour la GLDF que pour la GLFF.
D'ailleurs, ces deux obédiences ne prévoient comme remède à ces démissions que la radiation ! Dans les deux cas, c'est une perte d'effectif. Notre duo Charuel / Besson, en outre, ne sont guère inquiétés, de toute manière, des démissionnaires durant leurs trois années de mandat.
Autrement dit, le véritable danger pour ces deux obédiences n'est pas l'existence de ces ateliers indépendants voir même Suprême Conseil (plus d'une 100aine à ce jour et qui ne font pas parler d'eux !) mais les conseils fédéraux de ces deux obédiences ! C'est tout dire !
Bref, les motifs de Besson et de Charuel, hormis la théorie du bouc-émissaire pour planquer leurs propres échecs, sont ailleurs. Il est, effectivement, dans leurs échecs respectifs, mais dans la nature même bien plus profonde de ceux-ci.
Tout d'abord, ce Suprême Conseil est loin d'être fondé via la magie de l'autoproclamation, bien qu'être franc-maçon relève toujours (à mes yeux) un peu de cela - et le REAA aussi.
Il fut fondé en 2017 - il est donc récent - mais semble avoir mûri depuis quelques années plus tôt. Il possède des patentes.
Celui-ci explique sur son site ici : « Le Suprême Conseil d’Aquitaine tient sa légitimité des lettres de Créances de S.G.I.G. délivrées en transmission directe à son fondateur, à Ventabren, Zénith de Provence, le 17 décembre 2016, par le T.P.S.G.C. du Suprême Conseil de Méditerranée, Hervé Bodez.
Lui-même, avait reçu patente de S.G.I.G. À Rome le 15 décembre 2002, par Loris Carlesi, Sovrano Gran Commandatore del Supremo Consiglio d’Italia.
Le Suprême Conseil de Méditerranée a été créé le 28 janvier 2004 au Zénith de Provence.
Le Suprême Conseil d’Italie a lui-même été fondé à Milan le 16 mars 1805 par Eugène de Beauharnais, Jean Jacques de Cambacérès, et Alexandre François Auguste de Grasse Tilly, de la même façon que ces Frères ont créé respectivement à Paris en 1804 le Suprême Conseil de France, et celui d’Espagne, à Madrid, en 1811 »
(Site du Suprême Conseil de Méditerranée).
Bien sûr – et c'est toute la particularité des Suprêmes Conseils et du REAA – tous les Suprêmes Conseils italiens trouvent leurs origines avec la fondation du premier en titre (en 1805), suivi d'un second (en 1870), d'une fusion des deux premiers, suivi d'une scission (en 1908). Je vais m'arrêter là pour la partie historique qui se complique peu ou prou suivant les périodes de l'histoire de l'Italie.
Loris Carlesi a bien été Souverain Grand Commandeur entre 2002 et 2005 pour le Suprême Conseil. Ce Suprême Conseil est celui de la Grande Loge Nationale des Francs-maçons d'Italie (Gran Loggia Nazionale dei Liberi Muratori d'Italia - voir l'article Wikipédia en italien ici )
Si on ne trrouve pas grand chose comme information sur cette Grande Loge qui semble aussi ancienne qu'invisible sur internet, il apparaît néanmoins qu'elle a tissé des liens avec la Grande Loge Générale d'Italie ( La Gran Loggia Massonica Generale Italiana) selon le site de cette dernière. Cette obédience fut fondée aux alentours de 1993, énième scission de on-ne-sait-plus-quoi, et reconnue par la Grande Loge de France qui lui a fourni des patentes !. (son site aussi)
En sus d'avoir des origines communes avec la Grande Loge de France et son Suprême Conseil de France – ceci pour calmer les nouvelles fanatiques des patentes de la GLFF – la Grande Loge Nationale des Francs-maçons d'Italie et son SC appartiennent à la même famille que la GLDF par la voix de la magie des reconnaissances de la GLDF, elle-même.
Bref, il est impossible pour la GLDF d'utiliser quelques arguments que ce soit, concernant les filiations des rejetons français de ses « amis italiens » à moins de vouloir (aussi) mettre à feu et à sang la très fameuse Confédération Internationale si chère à Graesel et perdre quelques reconnaissances dans la lutte. De plus, les francs-maçons italiens ont à ce jour bien d'autres sujets d'inquiétude que les blessures narcissiques de Charuel et des caciques de la GLDF.
Si la GLDF et son Suprême Conseil se croient propriétaire du REAA, il est temps qu'ils reconsidèrent leur copie. Personne au monde ne semble en tenir compte une seule seconde !
Or, ce qu'il faut retenir de ce Suprême Conseil d'Aquitaine (comme celui de Méditerranée qui ne semble pas être visée par la GLDF bien qu'il existe depuis 2002 et doit aussi recevoir des frères de la GLDF!), ce n'est pas vraiment la qualité de ses patentes et filiations (dont personnellement je me fiche) mais ce qu'il propose aux frères et aux sœurs. C'est, en effet, la véritable antithèse du Suprême Conseil de France (et de la GLDF) !
Ils promettent la transparence de la gestion et organisation, quant aux prises des décisions, à ses membres. Ils refusent toute ingérence dans les trois premiers degrés (loges bleues).
Il souhaite réformer et apporter la modernité à une franc-maçonnerie qui s’essouffle. Il accepte tous maîtres et maîtresses de toutes obédiences et de tous rites. Ce qui doit ressembler aux frères de la GLDF être un Nirvana inatteignable. Un rêve qui se réalise, enfin !
Dans son manifeste, le Suprême Conseil de Méditerranée va plus loin :
« Les Francs Maçons ont toujours eu pour fin d'assurer, par des moyens subtils, le triomphe de la Vérité sur l'hypocrisie, de la Vertu sur les vices, de l'Intelligence sur la bêtise, de la Bonté sur la méchanceté, des Lumières sur le fanatisme, de la Laïcité sur l'endoctrinement.
Malheureusement, si la Maçonnerie contemporaine n'a jamais attiré à elle autant de candidats, paradoxalement, jamais aussi peu de Maçons n'ont réellement fait l'effort d'être instruits des Mystères de la Maçonnerie. Beaucoup se satisfont d'un sentiment d'appartenance à un collectif identitaire. Au risque d'entraîner ainsi la Maçonnerie actuelle, vers une perte de Sens philosophique, un laxisme moral et une décadence de son influence sociétale.
Certaines superstructures conventionnelles finissent par ne plus offrir à leurs adhérents qu'une Initiation virtuelle qu'elles tentent d'expliquer, peine perdue, à des médias profanes. Le recrutement quantitatif, la déficience de culture maçonnique, la démonétisation des Hauts Grades aboutissent à une inversion totale de l'esprit de la véritable Tradition Maçonnique et convertissent, consciemment ou inconsciemment, de nombreux Rites, Loges et Obédiences, en instruments de LA CONTRE-INITIATION. »
On peut lire :
« Si nous n'avons de rappels de nos Devoirs à recevoir de personne, nous n'avons pas d'avantage de leçons à donner à qui que ce soit. Pas d’enseignement à dispenser. Pas de catéchisme à professer. Pas de doctrine à diffuser. Pas d’intérêts économiques à défendre. Pas de protégés à promouvoir. Pas de revanche à prendre, ni contre le Sort, ni contre la Vie, encore moins contre des Frères. Nous avons juste UNE EXEMPLARITE, UNE ÉNERGIE ET UNE INSTRUCTION A PARTAGER. Comme dans une vraie Chaîne d'Union.
L’essentiel est "d'instruire et d'éclairer nos Frères".
En résumé de TRANSMETTRE ET ÉMETTRE. Nous avons, en Hommes et Femmes libres, à inventer et à vivre une Maçonnerie du XXIème siècle telle qu'en sa démarche arcane et sa dimension sacrée, elle puisse s'adapter à son temps et aux siècles suivants. »
Les conseillers fédéraux de la GLDF, comme d'ailleurs les conseillères fédérales de la GLFF, ont le droit de se sentir visés, au même titre que le Suprême Conseil de France et son souverain grand commandeur, qui - lui aussi - descend de charge le 15 juin 2018.
En réalité, ces dispositions de représailles contre toutes celles et tous ceux qui oseraient s'aventurer loin des frontières de leur obédience est la parfaite démonstration que les dignitaires des obédiences craignent que les frères et soeurs moutonnent moins, découvrant des démarches modernes et plus ouvertes.
Ils font face à leur propre cauchemar. En effet, cette mutation - certes lentes - qui touchent néanmoins de plus en plus de frères et de soeurs, plus critiques à l'égard de leurs obédiences et leurs loges, cette modernisation, ce besoin d'authenticité des démarches initiatiques, conduit aussi à une perte massive des pouvoirs des grands maîtres et des conseils fédéraux voir même de l'ordre des obédiences.
En attendant, notre duo Charuel et Besson se sont préparés une descente de charge bien savonneuse ... et bientôt, cela va faire des bulles.