7 Juillet 2018
Vous vous souvenez - et cela avait fait quelques remous à l'époque - j'avais rédigé deux articles dénonçant les méthodes dogmatiques du Grand Prieuré des Gaules.
En effet, le Grande Prieuré des Gaules en sus de s'être muni d'une "Aumônerie" avec à sa tête un "Grand Aumônier" semble avoir toujours été dirigée - plus ou moins dans l'ombre - par une vraie fausse et tout à fait authentique église.
Le Grand Prieuré des Gaules est reconnu par le GODF et la LNF depuis 2000. A ce titre, il est considéré appartenir à la grande famille des obédiences "libérales et adogmatiques".
Jusqu'à présent, la GLTSO (Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra) a refusé de signer quelque traité d'amitié et de reconnaissance avec lui, alors que ces deux obédiences pratiquent le même rite : le RER (Rite Ecossais Rectifié).
En 2012, le Grand Prieuré des Gaules - qui n'était pas déjà très grand - a connu une scission importante (on peut parler facilement de la moitié de ses effectifs) dans l'indifférence de ces deux obédiences "amies". Or, on ignorait tout des circonstances de cette scission.
J'estimais, alors, qu'un grand aumônier qui traite d'hérétique des frères francs-maçons suffisaient à provoquer quelques turbulences pour en conduire à quitter rapidement les lieux, afin d'éviter de se faire condamner au bûcher.
Il m'a été signalé dernièrement un article d'un blog "Semper Rectificado" qui, enfin, fait la lumière sur les événements qui ont conduit à cette scission. Vous pouvez le lire ici en complet.
Le premier épisode concerne, comme on se doutait, la création d'une "grande aumônerie" qui est invraisemblable dans une obédience appartenant à la famille adogmatique et libérale de la franc-maçonnerie. D'ailleurs, il faut aussi signaler que le "Grand Prieuré des Gaules" fut chassé de la GLNF - obédience régulière - ne sachant plus que faire de son grand maître d'alors, Daniel Fontaine - membre de la fameuse église du Grand Aumônier - et de ses positions dogmatiques.
L'épisode suivant fut une forme d'hystérie de l'actuel grand maître qui se cache sous un pseudonyme qu'ils appellent "nom initiatique" qui a affirmé devoir faire rentrer les frères du Grand Prieuré des Gaules sous le joug de l'Eglise - on ignore en fait laquelle - Libre à moi de considéré qu'il s'agit encore de la fameuse vraie fausse église de notre "grand aumônier".
Dès lors s’imposait une évidence : « il n’était plus possible de demeurer à l’intérieur d’une structure à ce point devenue étrangère aux fondements doctrinaux et initiatiques qui avaient été à la source de sa constitution au XVIIIe siècle, et dont la « mutation », pour ne pas dire la « déviance » opérée lors de la décennie 1990-2000, en une structure multi-ritualiste se revendiquant ostensiblement « chrétienne », pratiquant des Rites qualifiés désormais de « constitutifs » du G.P.D.G., le tout encadré par une Aumônerie, avait totalement transformé la nature. Une décision s’imposait en conséquence, si l’on voulait sauver, avant qu’il ne soit trop tard, ce qui subsistait de la transmission de Camille Savoire, et revenir aux principes posés en 1935 lors de la constitution du Grand Directoire des Gaules. »
Assez intéressant aussi, pour permettre d'avoir une vue d'ensemble de ce qu'est le Grand Prieuré des Gaules est l'article de "la leçon de Lyon" que vous pouvez trouver ici.
Daniel Fontaine, grand maître du Grand Prieuré des Gaules, membre comme je l'ai démontré de la fameuse fausse église - j'ignore s'il en était prêtre - avait fondé un "Collège de Profès" dit-il d'origine russe (comme l'église qui se voulait alors "orthodoxe") émanant d'une lignée fantaisiste qui, apparemment, était aussi maçonnique que feu mon chat. Bref, il apparaît qu'en 1997, Daniel Fontaine s'octroyait quelques titres, forgeait de toute pièce une filiation basée sur des faux (et usage de faux).
A lire aussi, le blog "le Crocodile" qui est mon préféré, un article sur le même thème que vous pouvez trouver ici. Je ne sais pas pourquoi, mais à un certain moment lorsque l'on s'approche du martinisme, du rectifié et de son histoire, avoir des préférences est signe d'une bonne santé mentale !
Il est assuré que ni Jean-François Var, le "grand aumônier", ni Daniel Fontaine et certainement plusieurs autres de leurs proches, dont l'actuel grand maître, ne se réfèrent pas à l'église catholique romaine - et toute autre église chrétienne "reconnue" et un tant soit peu officielle.
Leurs souhaits de vouloir remettre leurs frères sur un droit chemin strictement religieux et de faire de la franc-maçonnerie une "terre de mission" démontrent :
Par ailleurs, j'ai souligné aussi ce que j'estime être une escroquerie : celui qui se dit "Archi-prêtre" et "théologien" n'est ni l'un, ni l'autre, abusant - pour le coup - ceux qui le suivent et qui le croient en toute bonne foi.
Quant à ceux qui soutiennent des relations avec le Grand Prieuré des Gaules, encore aujourd'hui, en toute connaissance de cause, je suis la première curieuse d'analyser leurs réelles motivations.
Les obédiences libérales et adogmatiques, qui semblent se réunir au sujet de "micro-obédiences" imaginant quelques sombres dangers, devraient prendre en compte avant toute chose la véritable menace de reconnaître, de recevoir et même d'offrir des tribunes, à un tel "Grand Prieuré" , à son grand aumônier et/ou à son actuel grand maître, pour l'image de la franc-maçonnerie quelque que soit son courant.