29 Mai 2019
Dans cette rubrique « Nouvelle Franc-maçonnerie », je souhaite aborder le cas particulier de la Grande Loge Féminine de France.
Comme vous ne manquez pas de le savoir, j'ai assigné la loge Dionysos en justice pour radiation. La partie adverse en est à sa 2ème conclusion. Les arguments de la loge Dionysos sont ceux du conseil fédéral. Elle s’appuie, essentiellement, sur les deux comptes-rendus du conseil fédéral, soit celui de mars 2015 suite à son inspection spéciale pour grave dysfonctionnement, et un autre, que le conseil fédéral avait refusé de m'envoyer mais que la loge Dionysos a obtenu et utilise, concernant mon recours interne pour « radiation illégale » suivant l'article 160 des RG.
Le conseil fédéral avait alors refusé de statuer sur la légalité de la radiation se contentant d'expliquer que la loge avait respecté la procédure de l'article 158 des RG.
Actuellement, nous sommes en plein cœur de l'histoire de Cunégonde que vous pouvez retrouver ici dont les points essentiels sont : obligation de transfert, vote de me forcer à démissionner, menaces de radiation régulières, ….
Le tribunal avait proposé une solution de médiation à la loge Dionysos en juin 2018 et – au bout de six mois de longues tergiversations – elle l'a refusé.
Le sujet central de l'assignation contre la loge Dionysos est ma radiation pour « manque d'assiduité » à des tenues, comités de maîtrise et assemblées générales pour lesquelles je n'étais pas convoqués alors que toutes les autres sœurs de la loge l'étaient. Toute l'affaire est expliquée dans plusieurs articles que vous pouvez trouver ici.
Lorsqu'une sœur est mise en examen, il lui est demandé de se mettre en sommeil. Condamnée, elle est radiée. Si les mesures coercitives existent pour les sœurs, il semble que pour une loge de la GLFF, c'est bien différent. C'est la GLFF qui paye les frais d'avocat de la loge Dionysos. Autant dire que le conseil fédéral ne sait que soutenir la loge Dionysos. J'imagine que si la loge Dionysos est condamnée, le même conseil fédéral trouvera de mauvaises raisons pour la consoler de son terrible sort.
Qu'est-ce que cela signifie ?
La loge est considérée comme supérieure aux sœurs. Une loge peut être en toute quiétude « hors la loi » aux dépens des sœurs. C'est à dire que ce qui s'applique à l'individu – à la sœur – ne s'applique pas à la loge.
Cela va plus loin : une sœur est considérée comme remplaçable et interchangeable. Elle n'existe pas.
C'est ce pourquoi « la Maçonne » existe. Pour moi, c'est la sœur qui compte au-delà de la loge et même de l'obédience.
Certaines loges de la GLFF sont très créatives dans les mesures coercitives à l'égard des soeurs. Les malheureuses qui finissent pas s'en plaindre sont invitées à démissionner ou changer de loge.... Sachez qu'il s'agit de "règlements intérieurs" que le conseil fédéral valide.
Dans bons nombres de loges, les sœurs compagnonnes sont interdites de visiter d'autres loges, y compris des loges de la GLFF. Certaines loges imposent obligatoirement aux apprenties la présence de leurs surveillantes alors qu'une sœur au grade de maître suffit. Inutile de préciser que ces loges de la GLFF acceptent la visite de compagnons et compagnonnes sans être « accompagnés » … sSinon, on assiste à des situations grotesques : celles qui visitent une autre loge de la GLFF essuient des réflexions de la part des autres, celles encore qui veulent s'affilier dans une autre loge (sans quitter la leur) sont invitées à démissionner, ...
Les mauvaises langues expliqueront que ces loges ont pleinement conscience qu'elles sont si mauvaises qu'elles craignent que ses plus jeunes éléments les quittent dès lors qu'elles mettent le nez dehors ! Il y a sûrement du vrai.
Dans l'histoire de Cunégonde, celle-ci s'est vue refuser de présenter une planche, sous le prétexte qu'elle n'était pas assidue depuis une année aux tenues. Quelques mois plus tôt, Cunégonde (donc moi) avait assisté à une planche d'un frère d'une autre obédience …. et qui, comme on s'en doute, ne s'était absolument pas montré assidu aux tenues de la loge O durant une année.
Dans le même ordre d'idée, dans le cadre de l'affaire Dionysos, en décembre 2014, la loge a voté de « refuser mes excuses pour causes professionnelles », m'adressant un courrier dans ce sens. La loge a toujours refusé d'expliquer en quoi mon activité professionnelle la dérangeait, d'autant plus que je peux (toujours) prouver mes déplacements via mes notes de frais.
On se trouve donc devant une situation quelque peu absurde pour la GLFF : que m'était-il demandé finalement ? De quitter mon emploi, de risquer de le perdre et de me contenter d'une activité plus conventionnelle qui me permettaient de rentrer chez moi tous les soirs, cela pour être « assidue » en loge ? C'est bien une atteinte à mes choix de vie - et en particulier à ma vie professionnelle ...
Dans tous ces exemples, la liberté de circuler, de se réunir, de s'exprimer, de travailler et de choisir son emploi, ne sont pas les premières préoccupations de la GLFF. C'est le premier constat. Or, pour l'avoir vécu de l'intérieur, avoir entendu bons nombres de témoignages, j'y vois du sexisme.
Pour la loge O, cela paraît évident. Une sœur est considérée comme inférieure à un frère d'une autre obédience se devant montrer des garanties initiatiques – garanties plutôt fumeuses comme l'assiduité – qu'elle ne penserait même pas demander à un frère.
Fumeuse car ce n'est pas parce que l'on assiste à la messe tous les dimanche que l'on est, pour autant, un fervent catholique. Molière l'expliquait déjà très bien en son temps.
On retrouve la même logique – si je peux dire – aussi pour les compagnonnes. Les femmes, éternelles inférieures font qu'un degré qui est censé être un temps de voyage et de découverte, se transforme en un cour préparatoire pour enfant attardée. Ce ne sont pas des « éternelles apprenties » mais des apprenties maintenues (et enfermées).
Pour la loge Dionysos, le travail des femmes – et nonobstant le choix inhérent à ce travail - ne semblent pas être très bien compris. Pour cette loge, une femme doit rentrer chez elle tous les soirs au cœur de son foyer, retrouver la chaleur de sa cuisine et du fer à repasser, s'endormir dans son petit lit au doux ronronnement d'un lave linge. Deux fois par mois, elle a le droit à sa sortie « rien qu'à elle », - c'est ça la super-liberté d'être franc-maçonne à la GLFF ! - soit aller en loge, abandonnant pour quelques heures ses tâches ménagères. Il leur fut impossible d'imaginer une seconde qu'il existe des femmes qui vivent autrement et qui le souhaitent. Bref, on est quand même au XXIème siècle.
Dans un monde idéal, cela ne devrait pas poser de problème. Pour la GLFF, c'est LE problème préférant aller jusqu'au procès. Quand même.
Cunégonde ne pouvait qu'être qu'inférieure à un frère. Elle est l'inégale. C'est pourquoi, il fallait veiller par son assiduité à ses qualités initiatiques. Le contenu éventuel de ses planches, donc celle pour la loge O – qui ne fut jamais présenté d'ailleurs et qui ne le sera jamais – passent au second plan. L'initiation, ce n'est pas dans une planche que cela se mesure, dans la réflexion et la parole de la sœur, dans ses idées, ses valeurs, et encore moins dans son approche du symbole, mais dans l'attitude, l'apparence, l’apparat. Rien de plus.
C'est une réinterprétation du fameux « sois belle et tais-toi » … qui se transforme en « sois présente et tais toi », auquel on peut ajouter « paye tes capitations », mais ceci est une autre affaire.
L'initiation, c'est comme la beauté des femmes, une sorte d'inné – ce que nous explique d'ailleurs Marie-Claude Kervalla, grande maîtresse de la GLFF
« J’ai la conviction intime que la franc-maçonnerie est avant tout un ordre initiatique et l’initiation porte en elle quelque chose de typiquement féminin car l’évolution de la femme est une succession d’initiations, de passages. »
J'ignore qu'elles sont les « passages » en question. Marie-Claude Kervalla ne nous fait pas l'honneur de nous en présenter une liste.
Si quelqu'un murmure au fond de la salle « la maternité », je lui répliquerais que n'importe quel mammifère femelle devrait, donc, être initié au sein de la GLFF.
Alors que je me demande si la GLFF a intérêt à laisser les grandes maîtresses écrire n'importe quoi sur le site officiel de l'obédience, cette courte citation sur « l'initiation des femmes » est tout autant du sexisme à l'égard des femmes. Même si possiblement elle aurait l'intime conviction que les hommes ont aussi des rites initiatiques bien à eux comme apprendre à conduire.
C'est de l'essentialisme – pur jus - Elles naissent femmes et sont contraintes à survivre à des rites de passage qu'elles le veuillent ou non. L'identité sexuelle construit le genre – alors que les travaux féministes, depuis Madeleine Pelletier explique que le genre et les rôles affectés au genre - dont les "rites de passage" sont affaires de société et non pas de biologie.
Comme il y a des femmes qui naissent belles, il y en a qui naissent « moins femmes » que d'autres et échappent – on ignore encore comment – au rites initiatiques de passage de l'intime conviction de la grande maîtresse actuelle de la GLFF . En allant jusqu'au bout, – et c'est toute la magie perverse de l'essentialisme – en étant « moins femmes », elles seraient donc moins « initiées » et initiables au sein de la GLFF. D'où la nécessité de mettre en place des mesures coercitives, l'assortissant d'une série d'interdits, aux sœurs .
Si l'initiation est la liberté, on peut dire que ces loges ne permettent à aucune sœur, de vivre et de construire cette initiation, à devenir des femmes libres, cherchant par tous les moyens de limiter dans l'espace et le temps toute expression de cette liberté qui dépasserait leur identité sexuelle.
La GLFF fait face à plusieurs difficultés :
1) Il s'agit de femmes – dans une société qui a des difficultés pour intégrer l'égalité entre les femmes et les hommes, y compris par une certaine catégorie de femmes.
L'anti-féminisme est, régulièrement, dénoncé lorsqu'il s'agit des hommes. Or, on y trouve aussi des femmes qui s'en revendiquent. L'antiféminisme de certaines femmes n'est pas une nouveauté dans l'histoire des femmes et de leur émancipation. Au 19ème siècle, dès la première vague, les anti-féministes craignaient la mégère, la baisse de natalité et de pouvoir des hommes. Les affiches anti-féministes sont éloquentes. Aujourd'hui, les antiféministes considèrent que le féminisme serait allé trop loin. Les femmes bénéficieraient désormais de davantage de droits, de libertés et de privilèges.
On retrouve peu ou prou la même réflexion directement du côté de Marie-Thérèse Besson, notre ex-joli papillon – je veux dire grande maîtresse de la GLFF – qui ne souhaitait « pas plus de droit » pour les femmes. Lire ici l'article dédié aux déclarations officielles de Marie-Thérèse Besson, alors GM de la GLFF, sur les droits des femmes.
Il n'y a qu'un pas pour considérer que le premier mal dont souffre la GLFF est l'anti-féminisme d'un certain nombre des soeurs - et ceci au plus haut niveau de l'obédience -
Au delà de ce constat, il est évident que la GLFF accuse l'âge moyen de ses membres : 59 ans. C'est une obédience vieillissante et qui n'invite pas à espérer des idées novatrices. Au niveau national, les 60-69 ans, lors des dernières présidentielles, votaient Fillon à 27 % et Macron pour 27%. Quant aux plus de 70 ans, ils ont préféré Fillon à hauteur de 49%, ne choisissant qu’à 10 % la présidente du FN et à 27 % Macron.
La GLFF n'est pas plus (et pas mieux) qu'une reproduction d'une partie de cette société qui tire à droite sur le terrain conservateur.
Ainsi, la GLFF ne permet qu'à un certain profil de femmes de se conforter "entre elles" dans une vision conservatrice de la société et des femmes.
Le résultat est assez simple: la démission des plus jeunes des soeurs au bout de 3 à 10 ans de présence en loge. Le taux de démission est d'environ 3 à 5 % des effectifs totaux de l'obédience. Entre 2000 et 2015, soit 15 ans, l'âge moyen a augmenté de 4 ans.
Lire aussi : l'antiféminisme, l'art d'être contre le droit des femmes.
2) L'initiation est une démarche personnelle alors que les mesures coercitives qui sont appliquées aux sœurs montrent que leur individualité est niée, et par là leurs indépendances. Il y a, bien sûr, dérive du caractère initiatique qui revêt là une approche dogmatique de ce que peut être l'initiation.
Pour moi, l'initiation est à l'instar du féminisme : la construction de soi. L'un et l'autre émettent l'hypothèse, certes un peu folle, que les femmes sont l'égale des hommes – mais cela ne signifie rien si pour les unes (comme pour les autres), s'il n'y a pas construction et re-construction des unes et des autres et d'une société plus égalitaire dans le faits.
J'expliquais, dans un ancien article « Pourquoi le féminisme », que les féministes portaient une utopie de la nouvelle femme. J'y reprenais un texte de Geneviève Fraisse qui intégrait le notion « d'inventeur social » :
« Les féministes sont définitivement marquées par l'avant-garde et par la marginalité, par une prise de conscience radicale et par le rejet, subi et revendiqué, d'une normalité » explique-t-elle.
Elles sont, ainsi, en construction d'elles-mêmes, et ne pouvaient qu'être marginales.
Pour l'initiation, c'est la même chose – cela ne peut que toucher et concerner des marginaux en quête d'une compréhension de soi et de leur environnement, porteur d'une utopie du nouveau homme ou de la nouvelle femme mais au-delà d'une nouvelle société, travaillant au « progrès de l'humanité ».
Ce qui nécessite une certaine construction intellectuelle d'autant plus que contrairement au féminisme – qui concerne un champ de recherche relativement réduit : les femmes dans la société – l'initiation maçonnique ouvre à des horizons pluriels, diversifiés et surtout d'une sœur à une autre, différents. Elle nous oblige à nous mettre en danger, à nous confronter à notre propre réalité, à nos choix de vie. Ce n'est pas confortable pour tout le monde.
Malheureusement, une obédience est devenue une entreprise qui ne jure que par les effectifs. Ces loges qui, dans les exemples cités, ne savent qu'inventer des mesures coercitives à l'égard des soeurs sont dans l'aveu de leur propre échec initiatique. Ces loges ne portent aucune utopie. Elles ne sauront, jamais, être à l'avant-garde.
3) La GLFF se trouve confronter à un autre problème auquel souhaite répondre (toutes seules) les grandes maîtresses successives et qui expliquent, en partie, leur engouement avec les thèses essentialistes.
Entre celle qui se prenait pour un joli papillon dont les seules ailes suffisaient à transformer le monde et celle-là qui a des intimes convictions sur quelques mystérieux rites de passage féminins, il y a un point commun : justifier l'existence de la GLFF (Grande Loge Féminine de France) et, en particulier, le caractère exclusivement féminin de leur obédience.
Tout d'abord, la première question que je me pose et que l'on pourrait se poser : pourquoi ressentir le besoin de justifier le caractère féminin de la GLFF ?
Est-ce que ces grandes maîtresses ont honte de leur obédience ?
C'est en substance ce que l'on peut penser. En effet, les femmes qui choisissent une obédience féminine n'ont nullement besoin d'un sous-titrage ou d'une explication de textes - surtout d'un autre âge. Elles choisissent une obédience féminine parce qu'elle est féminine.
Le truc des deux soirs par mois gagné de haute lutte pour une soirée « entre filles » n'est pas vraiment un argument. Les jeunes femmes n'ont pas besoin de la GLFF pour cela. Les profanes qui me contactent ne se posent même pas la question. Le « entre femmes » n'est qu'une offre qu'elles peuvent choisir à la condition que l'obédience leur présente quelques garanties. L'une d'entre elle est évidement le respect du droit associatif et des droits au sens plus large touchant leur identité, leur choix de vie, leur activité professionnelle, leurs opinions, leurs expressions … et là, c'est pas gagné.
Elles demandent aussi des travaux de qualité, être nourries intellectuellement, des instructions solides, .... Les jeunes femmes seraient même plus intransigeantes que leurs aînées ne comprenant pas le grand écart entre les propos et les actes que les loges et les dignitaires des obédiences savent très bien manipuler de manière générale.
Tout est affaire de société : les femmes, actives dans la vie professionnelle, sont sous une pression constante. S'offrir un moment pour elles, une activité extra-professionnelle est important à leurs yeux mais surtout elles refusent d'y perdre leur temps. Aller en loge, c'est au moins pour « faire de la franc-maçonnerie » … Une loge qui ressemble aux exemples que j'ai présenté, équivaut à se rendre à un club canin sans avoir de chien. La franc-maçonnerie a quelque chose d'inutile, mais la rendre plus inutile qu'elle ne l'est, il y a – là – de la débauche orgiaque condamnable.
Si la mixité ne garantit pas l'égalité – nous sommes dans une société mixte – une obédience mono-identité sexuelle biologique (et non pas mono-genre) ne le garantit pas non plus.
La GLFF l'illustre parfaitement inventant des mesures coercitives à l'égard des sœurs que les masculinistes rêveraient de voir imposer à toutes les femmes.
Ce besoin de justification de la part des grandes maîtresses montre, aussi, une crise d'identité et, parce que c'est quand même une obédience maçonnique, une perte de la capacité et de la compréhension initiatique.
En effet, l'initiation féminine n'est pas qu'une affaire de femmes – du moins, à quelque part que ce soit « entre femmes » est accessoire.
Le « entre femme » ne devrait que faciliter la construction d'une pensée avant-gardiste et révolutionnaire à l'instar de la pensée féministe, apporter aux femmes une indépendance et une liberté qu'elles ne trouvent pas dans le monde profane. Or, aujourd'hui, c'est l'inverse : elles en trouvent plus dans le monde profane que dans une loge de la GLFF qui s'enfonce dans le repli et la fermeture sur elle-même, convaincue de son bien fondé et incapable à une remise en cause de son fonctionnement.
Ce qui explique, à nouveau, mon parallèle. Si c'est pour se conforter dans sa bulle, la mixité va tout aussi bien – Je dois dire que la mixité peut tout autant permettre une pensée avant-gardiste si le féminin et le masculin (là, je parle de genre) est respecté en tant que tel – en tant qu'humain égal - et non pas en fonction de rôle sociaux prédigérés.
L'important dans « initiation des femmes » est « initiation » …
Si on s'interroge sur l'avenir de la GLFF, il est à l'image de son présent. C'est une obédience inexistante, incapable d'être leader dans un projet, une réflexion, qui a vu durant ces 15 dernières années démissionner environ 7 à 10 000 femmes , soit l'équivalent de 50% de son effectif actuel au moins, ... et qui pour se différencier ne sait utiliser que des théories essentialistes.