GLFF : "vanité des vanités"

Si une grande maîtresse de la GLFF en est à faire de la publicité pour mon blog, mes sœurs, nous sommes fichues. C'est l'ultime conclusion que m'évoque le « droit de réponse » de Catherine Lyautey publié sur 450.FM – que vous pouvez lire en cliquant ici. 
Vous n'y apprendrez rien parce qu'elle n'explique rien et surtout ne dément pas – bien au contraire – les faits.

Elle couvre, effectivement, cette sœur, mise en cause par la justice et ANTICOR dans une « prise illégale d'intérêt », condamnée en appel en 2022 et qui se pourvoie en cassation. Elle estime qu'elle est fort sympathique et que, finalement, la corruption des élus est un non-sujet maçonnique et pour le bien de la République. 

Vous pouvez trouver toute l'affaire dans cet article. 

Ce que je n'y dit pas vraiment est que Catherine Lyautey a reçu bons nombres de demandes à convoquer le Conseil Fédéral. 
En dehors de demandes certainement orales, qui elles ne laissent pas de traces, des conseillères lui ont adressée deux lettres, dûment signées de leur nom dont, la première, expliquait les faits que j'ai moi-même rapporté. La Grande Oratrice a, quant à elle, produit un dossier de plusieurs pages afin que le Conseil Fédéral puisse voter. 
Elle a donc reçu deux documents complets et une relance entre début mai et maintenant, soit trois documents qui nécessitaient une réponse. 

Catherine Lyautey n'a jamais répondu aux conseillères fédérales et a rejeté toute idée de présenter le dossier de la Grande Oratrice au Conseil Fédéral. 

Si on m'avait demandé, je les aurais prévenu : Catherine Lyautey ne répond pas aux courriers. Elle ne daigne même pas envoyer un accusé de réception.  

J'en ai envoyé huit dans la passé à la même Catherine Lyautey dans mon affaire concernant la loge Chiboulette. 

Aujourd'hui, elle montre mépris et dédain à l'égard de conseillères fédérales et, par là, à celles qui représentent les loges de la GLFF. C'est certainement ainsi qu'elle montre son sens de la fraternité.  

Quelques treize Conseillères Fédérales ont envoyé une lettre à toutes les loges, en même temps que sortait son droit de réponse,  pour les alerter des choix nocifs pour l'obédience de Catherine Lyautey, Grande Maîtresse « élue » comme elle le rappelle et agissant pour le compte de la GLFF. 

Le courrier adressé aux loges relate aussi une affaire concernant le personnel administratif de la GLFF. Il apparaît que ces derniers, en partie ou en commun, ont adressé un courrier à la GLFF en avril 2023,  qui a été transmis aux conseillères fédérales, relatant des faits de harcèlements au travail.  

Dans un cas comme celui-là, cela signifie que, potentiellement, des harceleurs ou harceleuses sévissent au sein du siège de la GLFF et mettent en danger la santé et la sécurité du personnel de l'obédience. 

Catherine Lyautey  leur a fait le coup « qu'elle a vu une avocate ». Or, de cette avocate, personne n'en sait même le nom ! Elle refuse de le donner.  Personne ne sait ce qui a été décidé, ni même si décision il y a, si le personnel a été entendu, si les accusations ont été vérifiées, si les personnes dégradant l'ambiance de travail ont été convoquées ….

Les conseillères fédérales lui ont donc demandé des réponses.  C'est un troisième courrier – et donc un quatrième document émanant de conseillères fédérales - qu'a reçu Catherine Lyautey.  

Depuis avril 2023, c'est silence radio. Catherine Lyautey refuse littéralement de répondre depuis deux mois !  

Enfin, pour terminer cette liste, il s'agit des dépenses assez folles de Catherine Lyautey lors de son petit tour dans les Antilles en mars 2023. 6000 Euros. 
J'ai, de mon côté, établi un budget. 

Un aller-retour Paris-Guadeloupe, coûte 1500 à 2000 € en classe business. En classe « économique », c'est entre 400 et 500 €. (sur un vol Air France, en commandant le billet 15 jours avant le départ). 

En ajoutant hôtels (100 à 150 € par nuit), repas (50 € par jour en sachant que les repas en soirée sont censés être pris en agape), divers déplacements, on arrive à un total de  : 3700 € au maximum en étant même plutôt « dépensière » en prenant un vol « Business », seulement 15 jours avant son départ. (séjour d'une semaine, pour un séjour de 2 semaines, on arrive à moins de 5000  €). 

Un tel voyage devrait coûter au minimum environ 2000 € à l'obédience,  en choisissant correctement son hôtel et son billet d'avion (et en s'y prenant à l'avance). 
Il y a, effectivement, de quoi s'interroger.  Une dépense de 6000 € ne se justifie pas. 

Elle a dépensé, en toute fraternité, les capitations de 24 à 30 sœurs sans honte aucune. 
Ce qui est, quand même, particulièrement fâcheux lorsque l'on sait qu'elle demande au vote du prochain Convent, une augmentation des capitations. 

Ainsi plusieurs questions se posent : 

• Pourquoi Catherine Lyautey refuse que le Conseil Fédéral statue au sujet d'une soeur mise en cause dans une affaire judiciaire ? Comme je le précisais dans mon article, le Conseil Fédéral ne peut pas voter une sanction. Il ne peut que décider de transmettre le dossier à un conseil de discipline suivant une procédure parfaitement définie dans le Pacte Social. 
• Pourquoi la loge, ou encore la conseillère fédérale de la région  n'ont pas alerté la GLFF des problèmes avec la justice de Elisabeth Landi ? Pourquoi ce silence ne choque pas Catherine Lyautey, qui laisse entendre que la GLFF planque dans ses loges des sœurs condamnées pour divers crimes et délits ? Il a fallu 6 mois après sa condamnation en appel pour le conseil fédéral le découvre, alors que l'affaire faisait le plaisir des journaux locaux depuis 2019. 
• Qui, enfin, a autorisé Elisabeth Landi de représenter la GLFF lors du colloque de la GLDF en janvier 2023 alors qu'elle était condamnée en appel en octobre 2022 ? Le Conseil Fédéral ne l'a jamais voté.
• Pourquoi refuse-t-elle de présenter son suivi du dossier concernant les membres du personnel de l'obédience au Conseil Fédéral et une possible situation de mise en danger de la santé et la sécurité de ce personnel ? Elle refuse de communiquer le nom de l'avocate à qui elle a fait appel, sur les éventuels entretiens avec le personnel qu'elle a obligatoirement diligenté ainsi qu'avec les personnes accusées de comportements néfastes à l'ambiance de travail, et pire encore ne présente pas les décisions sociales et salariales qu'elle doit prendre , etc. 
• Comment justifie-t-elle 6000 € de dépenses pour un voyage ? 

Vanité des vanités. 

En sortant du bourbier Lyautey, après celui Besson,  je ne peux que constater que la GLFF est au bout de son système. 
A aucun moment, on ne peut estimer qu'une grande maîtresse refuse de présenter des dossiers à son conseil fédéral et/ou de lui transmettre les informations que celles-ci demande, quoiqu'elle en pense à titre personnel.

La GLFF compte 33 conseillères fédérales. Les ignorer comme Catherine Lyautey a fait (et que d'autres ont fait aussi auparavant) demeure inacceptable. Cela autant pour le respect de ces conseillères fédérales que pour les intérêts de l'obédience. Un convent ne perd pas son temps à élire des conseillères fédérales, avec les dépenses que cela génèrent,  pour qu'une Catherine Lyautey les snobe de la sorte.

Cependant, le système le permet puisqu'il est impossible, que ce soit pour les soeurs, les loges ou encore les conseillères fédérales, de saisir une instance (qui peut être une procédure disciplinaire) pour contraindre une grande maîtresse et son conseil fédéral à respecter ses engagements.

Il y a un véritable problème de contrôle et de sanction à l'égard des conseillères fédérales en général et de la grande maîtresse en particulier, y compris un contrôle financier au vu des 6000 € dépensés pour un  unique voyage ! 

Comme certaines profitent largement de leur petit pouvoir, faute d'avoir la structure morale et maçonnique nécessaires, on ne peut que se trouver à débattre du coup d'un voyage et compter le nombre de courriers laissés sans réponse, qu'ils soient soient envoyés par une soeur , les loges ou les conseillères fédérales.  

Il s'agit de remettre au goût du jour une question de fond : quels sont les rôle, fonctions et devoirs d'une grande maîtresse et d'une conseillère fédérale ? 

Par ailleurs, force est de constater que la guerre Paris/Lyon et Lyon/Paris gangrène l'obédience.
En lisant les noms des signataires du courrier adressé aux loges, je n'ai absolument pas considéré que, miraculeusement, certaines ont vu la lumière. 

On y trouve ainsi : Marie-Thérèse Besson, malheureuse candidate à la Grande Maîtrise dont on sait la gestion lorsqu'elle était grande maîtresse (ayant jusqu'à être la cause d'une scission de la GLFF), une sœur heureuse et très fière membre de la  célèbre loge Chiboulette que les soeurs de l'Est reconnaîtront, ou encore une des candidates à la grande maîtrise lors du prochain convent. Les deux premières (je ne connais pas les autres) sont, quand même, très mal placées pour faire la leçon aux autres.

Cela ne retire rien à la gravité des faits que l'on reproche à Catherine Lyautey et à son refus de répondre et/ou d'informer les conseillères fédérales, mais je note qu'avec cette équipe, du moins avec  quelques unes opposées à Catherine Lyautey, la GLFF risque de perdre du temps, de l'argent, de l'énergie pour des guerres d'ego et une cordonite aigüe.  Sans parler que l'obédience a des salariés en souffrance qui attendent que la GLFF se bouge. 

Hier, Besson et Lyautey étaient les meilleures amies du monde, aujourd'hui les meilleures ennemies ... Ainsi, il est temps de mettre un terme à la longues carrières de quelques  conseillères fédérales professionnelles. 

La GLFF a quand même que ce qu'elle mérite. En s'endormant sur la énième planche sur la Flûte enchantée, en se croyant « au dessus du panier », les sœurs ne peuvent que se trouver avec des affaires digne de l'école maternelle qui pourrissent l'air ambiant et zéro projet d'avenir pour l'obédience … à part créer une nouvelle malheureuse région et augmenter des capitations pour financer des voyages lunaires d'une grande maîtresse.  

Comments

[Neb]

Autant le mal (égo, cordonite ...) que souffre la GLFF se retrouve malheureusement ailleurs en FM, autant le dernier paragraphe de ce post est pour moi très pertinent, écrit en plus par une membre ou ancienne membre de la GLFF, beau constat.
Comment expliquer cette tendance à être aussi présomptueuses des SS de cette obédience ?