26 Août 2014
Pour me mettre dans l'ambiance, je me suis barbouillée de rouge-à-lèvre et j'ai débuté LE régime du siècle pour la petite heure que va me nécessité la rédaction de cet article et sa mise en page. J'espère que je ne vais pas mettre plus de temps, sinon je vais mourir littéralement de faim.
Avec bientôt 10 grammes de moins, je me suis penchée sur l'article de Adélais&Jasmine, amie blogueuse, appartenant au petit monde de « la Maçonne », très inspirant :http://adelaisetjasmine.over-blog.com/2014/08/le-pecher-de-vigne-ou-l-art-de-la-seduction.html
Vous avez compris qu'en débutant cet article, je suis tombée benoîtement dans les stéréotypes associés à la séduction féminine : l'apparence, qui n'a plus grand chose à voir avec la séduction et qui n'est pas non plus de l'art, bien que l'art décoratif en soit un aussi.
Séduire est une activité humaine dont je ne nierais pas les nombreux avantages. C'est plaisant, drôle, futile et superficiel. La futilité a, dans nos vies, de nombreuses tonalités illuminant notre quotidien. Sans elle, nous serions des machines sans esprit à ne faire que de l'utile ou du nécessaire.
La séduction, si elle veut garder ses lettres de noblesse, doit demeurer aussi inutile qu'une œuvre d'art et s'épanouir avec constance dans un jeu superficiel de l'esprit.
Séduire pour être aimé, séduire pour se trouver une compagne ou un compagnon, a d'ors et déjà des fins pratiques. La séduction appelle sa part de mensonges ou de choses cachées.
On ne peut, malheureusement, être aimé longtemps pour un rôle que l'on a joué ou une vérité dissimulée. De l'éros à l'agapé, c'est aussi finir à repasser des chemises et pousser des caddies tous les samedis matins pour le très pratique compagnon qui sait utiliser une perceuse et ouvrir les bocaux.
L'art de la séduction n'est pas de l'amour, même s'il en faut pour en être un(e) de ses meilleur(e)s ouvrier(e)s.
Lilithement vôtre,