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La Maçonne

Droit Humain : Prix Nobel pour la Paix (Communiqué)

Les Prix Nobel pour la Paix sont certainement les prix Nobel, les plus attendus et les plus connus du grand public.

Le prix Nobel porte le nom de son fondateur : Alfred Nobel (1833-1896), inventeur de la dynamite qui dans son testament avait souhaité que sa fortune soit utilisée pour cinq prix : médecine, physique, chimie, littérature et paix.

Il définissait alors les nominés ainsi : ceux qui ont «œuvré le plus et le mieux pour la fraternité des peuples et la suppression ou la réduction des armées permanentes, ainsi que la création et la propagation des congrès de la paix».

Les premiers prix furent donnés en 1901, à ceux « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité »

Les prix Nobel pour la paix sont choisi par un comité nommé par le parlement norvégien. Les autres prix sont décidés par l'institution académique suédoise. En 1901, la Suède et la Norvège était un même royaume jusqu'en 1905. La Norvège a hérité du Prix Nobel de la Paix.

La principale controverse de ce prix concerne, bien sûr, ses nominés. Les autres prix récompensent le travail d'une vie alors que le prix Nobel de la paix récompense plus spécifiquement une action, sans réellement tenir compte de sa pérennité et des actions antérieures du nominés.

Les deux premiers nominés, en 1901, furent le suisse Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge et promoteur de la convention de Genève, et le français Frédéric Passy, fondateur de la Société d'arbitrage entre les Nations.

Cette année, le prix Nobel pour la paix fut décerné à deux personnalités : Malala Yousafzaï et Kailash Sathyathi.

  • L'histoire de Malala Yousafzaï est connue. Née en 97, dans une ville proche de l'influence des talibans, elle tenait, à l'âge de 11 ans, un blog en langue ouri, racontant sa vie d'écolière. Elle y témoigne de sa vie de petite fille et y dénonce, surtout, les violences des talibans, qui incendiaient les écoles de filles et tuaient les opposants. Son père est lui-même une personnalité d'importance. Propriétaire d'écoles de filles, il devint conseiller de l'éducation pour l'ONU en 2012. En juillet 2012, la petite Malala témoigne à l'ONU. Quelques mois plus tard, en octobre, elle fut victime d'une tentative d'assassinat. Elle devint une icône en occident, militant pour le droit des femmes et surtout pour le droit à l'instruction des enfants.
  • Kailash Sathyathi, aujourd'hui âgé de 60 ans, ingénieur électricien de formation, a une histoire plus longue et méconnue. Il est le fondateur du « mouvement pour sauver l'enfance » (1980) en lutte contre l'esclavage et le travail des enfants. Ce mouvement permis de sauver 80 000 enfants de l'esclavage, ces 30 dernières années. Il a commencé sa vie de défenseur des droits humains, en organisant des raids contre des usines pour sauver des familles entières mises en esclavage en remboursement de dettes. Il faut savoir que « l'esclavage pour dettes » est la forme d'esclavage la plus ancienne et la plus répandue au monde. Le code mésopotamien d'Hammurabi légiférait déjà au sujet de cette forme d'esclavage, désireux de protéger les individus de ce mode de remboursement « en nature » d'abus. Kailash Sathyathi est aussi le fondateur (1990) de la « marche mondiale contre le travail des enfants », qui étendue sur 2000 associations couvrent aujourd'hui 140 pays. Il a, de même, mené une campagne ayant pour objet de sensibiliser les occidentaux de leurs achats, masquant aussi le travail des enfants.

Le Droit Humain, dans le respect de ses principes, salue par un communiqué ces deux nominés, défenseurs chacun à leur manière les droits des enfants.

Lilithement vôtre,

Droit Humain : Prix Nobel pour la Paix (Communiqué)

Communiqué du Conseil National de la Fédération Française 
de l’Ordre Maçonnique Mixte International 
LE DROIT HUMAIN



Malala Yousafzaï et Kailash Sathyarthi
Prix Nobel de la Paix

 

 

 



Le prix Nobel de la Paix a été conjointement décerné à deux militants déterminés de la cause des enfants. Il récompense le combat courageux de la jeune pakistanaise Malala Yousafzaï et de l’avocat indien Kaliash Sathyarti contre l’oppression, la maltraitance, l’embrigadement, l’exploitation, le travail forcé et l’esclavage des enfants, et pour la défense de leurs droits à la protection, à l’éducation, notamment à celle des petites filles, et pour le respect de leur intégrité physique.
Les Francs-Maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN se réjouissent de l’attribution de ce prix Nobel de la Paix qui consacre les droits des enfants comme droits humains fondamentaux et comme la condition préalable « au développement pacifique du monde ».

Les combats des deux lauréats sont au cœur des préoccupations des Francs-Maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN qui, travaillant au Progrès de l’Humanité, sont convaincus que le droit de tous les enfants à l’éducation est une condition essentielle de ce progrès.

Ils ont entrepris cette année une réflexion sur les droits des enfants pour que l’application et le respect de ces droits ne demeurent pas à l’état d’idéal et qu’ils soient réellement appliqués dans toutes les sociétés humaines. Les Francs maçons du Droit Humain poursuivent ainsi l’engagement des fondateurs de leur Ordre, Maria Deraismes, Georges Martin et Marie Béquet de Vienne, porte-parole déterminés, en leur temps, d’une législation assurant les droits des enfants.

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