14 Octobre 2014
Le prix Nobel porte le nom de son fondateur : Alfred Nobel (1833-1896), inventeur de la dynamite qui dans son testament avait souhaité que sa fortune soit utilisée pour cinq prix : médecine, physique, chimie, littérature et paix.
Il définissait alors les nominés ainsi : ceux qui ont «œuvré le plus et le mieux pour la fraternité des peuples et la suppression ou la réduction des armées permanentes, ainsi que la création et la propagation des congrès de la paix».
Les premiers prix furent donnés en 1901, à ceux « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité »
Les prix Nobel pour la paix sont choisi par un comité nommé par le parlement norvégien. Les autres prix sont décidés par l'institution académique suédoise. En 1901, la Suède et la Norvège était un même royaume jusqu'en 1905. La Norvège a hérité du Prix Nobel de la Paix.
La principale controverse de ce prix concerne, bien sûr, ses nominés. Les autres prix récompensent le travail d'une vie alors que le prix Nobel de la paix récompense plus spécifiquement une action, sans réellement tenir compte de sa pérennité et des actions antérieures du nominés.
Les deux premiers nominés, en 1901, furent le suisse Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge et promoteur de la convention de Genève, et le français Frédéric Passy, fondateur de la Société d'arbitrage entre les Nations.
Le Droit Humain, dans le respect de ses principes, salue par un communiqué ces deux nominés, défenseurs chacun à leur manière les droits des enfants.
Lilithement vôtre,
Le prix Nobel de la Paix a été conjointement décerné à deux militants déterminés de la cause des enfants. Il récompense le combat courageux de la jeune pakistanaise Malala Yousafzaï et de l’avocat indien Kaliash Sathyarti contre l’oppression, la maltraitance, l’embrigadement, l’exploitation, le travail forcé et l’esclavage des enfants, et pour la défense de leurs droits à la protection, à l’éducation, notamment à celle des petites filles, et pour le respect de leur intégrité physique.
Les Francs-Maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN se réjouissent de l’attribution de ce prix Nobel de la Paix qui consacre les droits des enfants comme droits humains fondamentaux et comme la condition préalable « au développement pacifique du monde ».
Les combats des deux lauréats sont au cœur des préoccupations des Francs-Maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN qui, travaillant au Progrès de l’Humanité, sont convaincus que le droit de tous les enfants à l’éducation est une condition essentielle de ce progrès.
Ils ont entrepris cette année une réflexion sur les droits des enfants pour que l’application et le respect de ces droits ne demeurent pas à l’état d’idéal et qu’ils soient réellement appliqués dans toutes les sociétés humaines. Les Francs maçons du Droit Humain poursuivent ainsi l’engagement des fondateurs de leur Ordre, Maria Deraismes, Georges Martin et Marie Béquet de Vienne, porte-parole déterminés, en leur temps, d’une législation assurant les droits des enfants.