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La Maçonne

Déconfinement : les avis du Conseil Scientifique.

Alors que l'on nous annonce qu'un peu plus de 5% de la population a été contaminée pour plus de 22 000 morts, une simple « règle de trois » permet d'établir qu'avec un taux de contamination de 60 % de la population, c'est plus de 250 000 de décès. 


Ainsi, le déconfinement prévu le 11 mai au même titre que les moyens et consignes qui sont préconisées sont importantes pour éviter une nouvelle catastrophe. 

Le « Conseil Scientifique » présidé par Jean-François Delfraissy a émis plusieurs notes dont une le 20 avril 2020  que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Document de 42 pages, voici pour vous les principaux éléments que j'en ai tiré afin que chacune et chacun puisse se forger leur propre opinion. 

Selon le Conseil Scientifique, le confinement a permis de réduire les risques de contagion à hauteur de 70 %. Cela devient un peu confis dès lors qu'il s'agit d'évoquer « l'immunité collective ». Selon ce document, 70% de la population devrait être contaminée pour pouvoir l'évoquer et suivant les régions seulement 5 à 20 % (suivant les régions) de la population a été contaminée. 

Toujours pour les chiffres, le conseil scientifique espère que le nombre de cas en réanimation soit passé, le 11 mai, à 10-50 personnes par jour au lieu de 220 personnes par jour actuellement contre 700 personnes par jour à fin mars. Ce qui signifie (la règle de trois est un incontournable scientifique) qu'au 11 mai, on devrait se satisfaire de 1000 à 3000 contaminations par jour seulement. 

La sortie du confinement doit répondre à deux objectifs : 

  • contrôler l'épidémie afin d'éviter des contaminations massives identiques à ce que nous avons connu fin mars, 
  • mais aussi prendre en charge les malades dès les premiers symptômes afin que ceux-ci ne développent pas des formes graves et décèdent. Ce qui signifie que jusqu'à présent, cela n'était pas fait. 

« La levée progressive du confinement requiert une gouvernance nationale cohérente. Elle vise à éviter ou à contrôler la survenue de nouveaux foyers épidémiques. En raison de fortes interdépendances territoriales, un dispositif national clair doit permettre de mettre en œuvre une stratégie cohérente à l’échelle nationale, y compris en cas d’éventuelles déclinaisons régionales. Par ailleurs, une articulation avec les dispositions prises dans d’autres pays, notamment européens, est également indispensable. La levée du confinement doit enfin recueillir une large adhésion de nos concitoyens, appelés à y participer activement. La gouvernance retenue devra veiller à une observation impartiale de principes éthiques et à s’associer la participation de citoyens. » ajoute le Conseil Scientifique. 

Pour résumer, il faut que le gouvernement présente un dispositif clair (et là, ce n'est pas gagné) en se mettant en relation avec les régions et les collectivités locales – ce qui n'est pas vraiment dans la philosophie de l'actuel gouvernement – et en se concertant avec les pays européens. Tous les citoyens doivent y adhérer  (c'est pas gagné non plus). 

Chose qui n'est pas jamais exposée dans les différents médias – et on a même le sentiment du contraire – le Conseil Scientifique demande la reconstruction du service médical. 
Tout d'abord au niveau des hôpitaux : les stocks doivent être reconstitués (moyens de protection, consommables, etc), le personnel doit pouvoir se reposer. Ensuite, il est demandé la création de structure intermédiaire pour les patients issus des EHPAD. 
Enfin, dernier point : les médecins de ville, c'est-à-dire, les généralistes doivent être repositionnés en première ligne avec les outils de suivi numérique des patients COVID-19. 
Ceci permet d'alléger la charge des urgences, tout en intégrant une prise en charge et un traitement des patients dès les premiers symptômes – traitement qui n'existe pas – tout en surveillant l'évolution de la contamination par un comptage. 

Comme je le disais dans mon précédent article que vous pouvez lire ici, nous sortirons tous du confinement sans traitement qui limiterait les cas graves et donc les décès. Le Conseil Scientifique fait le même constat et précise dans ses annexes : « Une fois disponible, un médicament plus ou moins actif pourra jouer un rôle déterminant de la limitation de l’impact de l’épidémie (i) en évitant l’évolution des cas bénins vers des formes graves nécessitant une hospitalisation et (ii) en diminuant rapidement la charge virale, certains traitements anti-viraux permettant également de diminuer la contagiosité des cas. » 

Par ailleurs, la nouveauté – dont ne nous voyons pas la moindre ombre dans les différents projets et discours que nous avons entendu jusqu'ici – est bien dans la prise en charge des malades dès les premiers symptômes,

  • des tests fiables et rapides, qui sont transmis rapidement aux médecins généralistes et au patient (on comprendra facilement qu'il n'est pas question d'attendre deux semaines pour savoir si on a le coronavirus), 
  • une mise en isolement appelant même des hébergements pour les formes bénignes, 
  • des plateformes téléphoniques complétées par des équipes mobiles pour la prise en charge des cas diagnostiqués et de leurs contacts, 

Contrairement à ce qui nous a été dit et sur lequel nous étions nombreux à butter, ce ne sont pas les tests de « sérologie » qui sont intéressants mais les tests dits RT-PCR COVID pour diagnostiquer les personnes infectées. 
« La place de la sérologie (recherche d’anticorps anti-COVID) aura probablement un rôle plus ciblé qu’espéré au niveau de la prise en charge individuelle. » précise le Conseil Scientifique. 
Toutefois, les testes de sérologies seront utiles dans le cadre d'études pour connaître l'évolution de l'épidémie avec les contages nécessaires et vérifier l'hypothèse de "l'immunité collective". 

Afin d'éviter toute ambiguïté, le Conseil Scientifique insiste sur les moyens pour les soignants (masques, sur-blouses, équipements, etc) qui conditionnent un déconfinement au même titre que la capacité de l'Etat à avoir les informations nécessaires, c'est-à-dire un comptage, sur les personnes contaminées. 
Le déconfinement s'il doit éviter de nouvelles contaminations soit permettre d'éviter que les urgences mais aussi les services de réanimation  soient submergés par les malades. Ainsi, la capacité des hôpitaux à recevoir des patients est primordiale pour permettre un déconfinement. 

« L’ensemble de la population doit porter un masque dans les espaces accueillant du public (espaces fermés, et notamment dans les transports, les magasins…). Cela réduit la transmission des gouttelettes et peut-être des aérosols. 
Dans les régions qui ont été les plus touchées, des lits mais aussi des personnels formés et des matériels dédiés, notamment des respirateurs, doivent être disponibles en nombre suffisant. Pour la population générale, le renforcement des mesures barrières est conditionné à la disponibilité de solution hydro-alcoolique dans les lieux publics et de points de lavage des mains dans des lieux qui en sont dépourvus. La disponibilité des masques est une mesure additionnelle par rapport aux mesures barrières qui restent  l’élément clef.
 » expliquent le Conseil Scientifique. 

Quant à la nature des masques pour le grand public, il y a désaccord au sein même du Conseil Scientifique. 
Les masques « tissu », c'est-à-dire alternatif, ne sont pas testés pour le personnel soignant en contact avec les patients. Par contre, ils sont considérés comme suffisants pour le grand public bien que la majorité du Conseil Scientifique estime que les seuls qui protègent un maximum sont les masques FFP2. 

Le scénario de déconfinement. 

Ce scénario est fixé pour une durée de deux mois suivant l'avis de ces spécialistes. 

Des tests. Et encore des tests.  Jusqu'alors le gouvernement considérait les tests comme inutile et au début de la pandémie n'avait pas jugé nécessaire de s'en procurer. Emmanuel Macron, lors de son dernier discours, considérait que tester toute la population était un non-sens. Or, l'avis du Conseil Scientifique est bien différent. 
« Par ailleurs, dans les mois qui viennent, la stratégie de contrôle devra rester très flexible et s’adapter rapidement à l’évolution de l’épidémie et des dernières avancées de la recherche. » Voilà pour la rigidité. 

« Le Conseil scientifique propose une stratégie de sortie de confinement reposant sur : 
1. Une identification des cas probables la plus large permettant un diagnostic précoce et la mise en œuvre de mesures d’isolement ;
2. Une identification des contacts des cas diagnostiqués permettant de réaliser un dépistage systématique de la présence du virus, et un isolement en cas de positivité, y compris pour les personnes asymptomatiques ;
3. Des mesures systématiques de réduction des risques de transmission dans la population générale appliquées pendant plusieurs mois en fonction de la cinétique de l’épidémie, notamment le port d’un masque dans les lieux publics et le maintien des règles d’hygiène et de distanciation sociale ; 
4. Des mesures spécifiques de contrôle de l’épidémie par sous-populations prenant en compte l’âge et la situation sociale ; 
5. La réalisation à intervalle régulier d’enquêtes permettant d’estimer l’immunisation dans la population. Ces mesures peuvent être localisées en cas de détection d’un cluster. 
»

Pour résumer, comme tout et un chacun risque de se trouver dans une de ces catégories, c'est toute la population qui est amenée à être testée à un moment donné durant les deux mois. 

Par ailleurs, le dispositif logistique (inexistant à ce jour) doit permettre de dénombrer les cas de Covid-19 par test et par le médecin généraliste, d'isoler les personnes infectées soit chez eux, soit dans un hôtel et de mettre en quarantaine (14 jours) toutes les personnes qui ont été en contact (famille, parents proches, collègues de travail, etc). Le Conseil Scientifique se base sur les modèles norvégiens et de la Corée du Nord. 
« Le haut niveau de couverture, de réactivité et d’adhésion des personnes concernées implique de mobiliser une organisation transparente avec une communication proactive, des ressources technologiques, logistiques, et humaines particulièrement importantes à toutes les étapes du processus. » 

Il faut certes des infrastructures locales (tests, remontées de l'information, etc) mais aussi des équipes mobiles permettant des prises de contact avec les personnes infectées ou permettant d'entrer en contact avec les personnes en situation précaire. 

« Ces infrastructures et équipes devront être mises en place, coordonnées et animées aux différents niveaux régionaux et territoriaux au plus proche de la population. Elles mobiliseront pour cela les ressources en santé publique de l’État, des collectivités territoriales et des municipalités. Elles pourront être constituées par la mobilisation de médecins, de personnels paramédicaux, de volontaires et de personnels à recruter. Une formation opérationnelle et délivrant les prérequis en matière de confidentialité des données devra être formalisée et dispensée à chacune des composantes de ce service en matière de recherche des contacts, d’appréciation du risque sur la base de référentiels, de délivrance de conduite à tenir en terme d’isolement et d’orientation vers la prise en charge diagnostique et clinique de proximité (médecine générale …). » 

Le Conseil Scientifique insiste aussi sur la transparence des informations délivrées à la population. Les dispositifs mis en place doivent être connus. 

Si les outils numériques individuels (l'application sur téléphone mobile) sont utiles pour le suivi de l'épidémie, ils ne restent qu'un élément. 
« Ces outils doivent s’inscrire dans une stratégie globale de lutte sanitaire, dont ils ne sont qu’un élément. Il sera nécessaire que les personnes ayant recours à ces outils numériques puissent entrer en contact avec une plateforme téléphonique (cf ci-dessus) dont la fonction sera de répondre de manière personnalisée sur la conduite de l’isolement et les accompagner et de les soutenir dans cette perspective. » 

Les règles générales et individuelles du déconfinement. 

Afin d'éviter une nouvelle crise sanitaire comme nous l'avons vécu, le Conseil Scientifique indique, dans son document, les différentes règles individuelles. 

Le respect des gestes barrières : lavage des mains, désinfection avec un gel hydroalcoolique, mais aussi le respect des distances (1 mètre), … qui doivent être appliqué dans tous les lieux publics dont les transports en commun. 
Le port du masque doit être rendu obligatoire dans les lieux publics. 

Cela se complique dès lors qu'il s'agit du travail. Visiblement, le Conseil Scientifique prévoit encore une période de « télétravail » permettant de limiter l'utilisation des transports en commun. Il préconise aussi d'étaler les heures de travail. 

Les personnes à risque, toujours confinées ? 

82 % des décès concernent des personnes de plus de 70 ans. Ce sont aussi des personnes de plus de 65 ans qui ont plus de risque de développer des formes graves et d'être hospitalisés. 
Bien entendu, les personnes plus jeunes mais ayant différents pathologies, dont les personnes handicapées, sont concernées. 

Pour ces personnes, le Conseil Scientifique – soit de plus de 65 ans et celles ayant des pathologies – de rester confinées. 
« A la différence du confinement obligatoire, le confinement volontaire ne vise pas à freiner l’épidémie ; il permet aux personnes de se protéger sur la base d’un choix éclairé personnel. Ce choix doit pouvoir être proposé aux personnes à risque qui travaillent. »

Pour les personnes à risque vivant dans des lieux collectifs, les maisons de retraite, mais aussi les foyers médico-sociaux pour les personnes handicapées, les centres de repos, doivent prévoir les tests autant pour les résidents que pour les soignants, tout en autorisant les visites des familles dans le respect des gestes barrières. 

Les populations de moins de 25 ans. 

Alors que les personnes de moins de 25 ans ont moins de risque de développer des formes graves de la maladie, il apparaît difficile de faire appliquer les mesures barrière en particulier au plus jeunes. De plus, estime le Conseil Scientifique, le risque de transmission reste important du fait du regroupement. Il préconisait donc un retour à l'école, aux crèches qu'à partir de septembre. 
Suite à une pression plus politique que sanitaire, il a émis un nouveau document le 26 avril que vous pouvez trouver ici 

« Le Conseil scientifique a pris acte de la décision politique de réouverture prudente et progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques. » indique-t-il en préambule dans ce document. 

Les enfants de plus de 10 ans ont peu ou prou le même taux de contagion que les adultes par contre il est de 6% pour les enfants de moins de 10 ans. 
De plus, « 28% de 36 enfants testés positifs par RT-PCR étaient asymptomatiques au moment de la découverte de leur infection. » 
« Il n’y a pas eu d’épidémie documentée dans les crèches, écoles, collèges, lycées ou universités à ce jour, en l’état des connaissances actuelles, sauf une dans un lycée en France où le virus a touché 38% des lycéens, 43% des enseignants, et 59% des personnels travaillant dans l’établissement scolaire (Crépy-en-Valois). Le taux de transmission secondaire intra-familial était de 11% vers les parents et de 10% vers les frères et sœurs, similaire à celui documenté par Bi et al. à Shenzen en Chine. La fermeture de l’école pour les vacances scolaires a eu un effet immédiat sur la transmission du virus. » précise le Conseil Scientifique. Ceci pour vous donner une idée. 

En fait, les enfants ont été peu étudiés ainsi les risques de contagion et de transmission de la maladie demeurent, dans l'ensemble, inconnus. 

Parents, enseignants et l'ensemble du personnel doivent avoir reçu l'ensemble des informations nécessaires concernant les conditions de réouverture et des gestes barrières. Les enseignants et les parents devront recevoir une série de consignes diverses en cas de contaminations (qui prévenir, enquête de contacts, etc). 


Les rassemblements des enfants et des parents à l'entrée ou à la sortie des établissements scolaires doivent être proscrites. 
Le lavage des mains doit être régulier : avant et après les cours, avant et après les repas, à la sortie des toilettes. Le nettoyage des locaux (désinfection) doit être organisé. 
Parmi les gestes barrière, la distanciation sociale doit être respecté partout dans l'établissement scolaire (1 mètre) que ce soit dans la salle de classe, les couloirs et j'imagine que les jeux en récréation seront longtemps proscrits. 
« Si l’espace dans l’établissement est insuffisant pour accueillir les enfants avec les normes sanitaires qu’impose la distanciation sociale, les établissements scolaires devront réfléchir avant ouverture au rythme auquel ils peuvent accueillir les enfants dans de bonnes conditions sanitaires (un jour sur deux, 1 semaine sur 2, le matin vs. l’après-midi….°). Il n’appartient pas au conseil scientifique de fixer le rythme d’accueil des enfants qui doit avant tout dépendre du programme scolaire. » explique le Conseil Scientifique. 

Pour les parents, ceux-ci devront veiller au lavage des mains au retour de l'école, à la prise de température régulière des enfants (avant et après l'école), … et bien sûr, consulter un médecin dès les premiers symptômes, alertés l'école dès lors qu'il y a suspicion, …. 

Pour les masques, ils sont obligatoires pour les enseignants et le personnel. Ici, on parle de masques alternatifs. Il sera aussi obligatoire pour tous les élèves du collège comme pour les lycéens. 
Les enfants en primaire, en maternelle et les plus petits sont exemptés du port du masque. 
Les enseignants comme le personnel des établissements scolaires peuvent aussi entrer dans la catégorie des « personnes à risque » du fait de pathologies. Ils devrons, avant le 11 mai, avoir pris contact avec leur médecin pour obtenir les autorisations ou non de travail dans le contexte actuel. 
Lors des activités périscolaires, il faudra aussi être attentif aux différentes consignes (gestes barrières, masques obligatoires, liste des enfants présents, …). 

Tout enfant qui sera soupçonné d'être infecté devra passer un test de dépistage. Sans test, il ne pourra pas retourner à l'école. 

Conclusion. 

Les préconisations du Conseil Scientifique est cohérent avec une logique de sécurité sanitaire. Pourtant, il réclame des moyens qui n'existent pas, une logique politique qui est absente, soit de la transparence et de la flexibilité, à tout les niveaux de l'Etat. 
Jusqu'à présent, les effets d'annonce n'ont pas convaincus les français échaudés par des volte-face et autres contre-vérités (en particulier sur les masques, les tests, les moyens des hôpitaux, etc). 

Par ailleurs, alors que le Conseil Scientifique conseillait la réouverture des écoles et des crèches qu'en septembre, il a été obligé de se plier à une décision politique et de revoir sa copie. Lorsque l'on comprend (ou pas) la liste des préconisations pour éviter une augmentation des contagions, on peut se dire que c'est choisir la complication. 
Cependant, pour obtenir l'adhésion des citoyens et donc leur confiance, Emmanuel Macron et son gouvernement auraient été plus inspirés en tenant compte de ce conseil. Après tout, les écoles furent fermées bien avant les fleuristes. 


 

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G
A réécouter en podcastre France Musique 6 mai 2020 12 Super émission sur Mozart!<br /> <br /> Quel réconfort!
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A
Hélas, si après cette rentrée scolaire de mai il venait par malheur a des gamins de dcd, je me demande ce qu'il se passerait. D'autres pays, par prudence, ont reporté la rentrée au mois de septembre mais il fallait bien libérer les parents au plus vite pour qu'ils retourne au boulot. On ne se refait pas c'est la santé des gens ou l'économie et certains ne changent pas de logiciel au regard de leurs choix.<br /> Sur un autre blog j'ai vu la lettre d'un vénérable, style de discours à l'eau de rose qui prétend que tout le monde est gentil avec la distanciation dans l'espace et le temps de celui qui n'est pas touché par rapport à des évènements tragiques dont le moins que l'on puisse dire est que l'incertitude est la marque et sans savoir ou nous allons, ce véné ne cherche pas à prendre parti.<br /> Le genre de discours qui veut faire plaisir à tout le monde tout en se donnant la posture du sage mais qui en fait ne s'interroge sur rien. <br /> Lorsqu'il y a tant de morts, il me semble que le travail d'un homme éclairé, surtout s'il est véné est de s'engager et entre le blanc et le noir il y a la ligne droite et la dynamique qui s'y attache et lui donne un sens.
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L
C'est vrai que certaines postures apparaissent bien criminelles au regard des risques et du nombre de décès. <br /> Si un FM ne s'interroge sur rien, il a loupé un truc ...
N
Dossier très complet, c'est si rare: Merci et bravo!
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L
De rien. C'est le principe de ce blog ... présenter des dossiers complets et faire des recherches contradictoires.
N
Très complet, c'est si rare: Merci et bravo !!!
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