14 Mars 2016
Suite à l’article de Jean-Pierre Bacot, de Critica Masonica, à la fois revue traditionnelle (sur papier) et blog maçonnique (à lire, il est super intéressant), je me dois de jeter mes premières réflexions sur les menaces de Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la GLFF, et de Philippe Charuel, Grand Maître de la GLDF, de retirer la participation financière à une manifestation publique et maçonnique, si j’étais maintenue au programme. La table ronde à laquelle je devais participer avec Alain Subresbot du blog Gadlu.Info avait pour thème « maçonnerie 2.0 ». L’un et l’autre nous ne pouvions que représenter nos blogs respectifs et le travail que nous y faisons.
Différents commentateurs – sœurs et frères – en sus d’avoir le sentiment d’être manipulé par deux grands maîtres – font remarqué que c’est donner trop d’importance à ce qui est, en somme, qu’un blog maçonnique comme un autre (ou presque comme un autre) qui est le mien. La première contradiction apparait dans les commentaires de mes chers adversaires : Mon blog est nul. Mes articles mauvais. Mes analyses ne ressemblent à rien. Je suis même une si mauvaise personne que c’est normal tout ce qui m’arrive. Bref, notre duo Besson/Charuel ont conduit à eux seuls une sorte de justice divine, leur glaive s’abattant sur ma tête. Soit.
Si je suis aussi insignifiante, pourquoi (diable !) deux grands maîtres s’acharnent ainsi au point de menacer de priver 40 000 sœurs et frères d’une représentativité à un événement public du fait de ma seule (et unique) petite personne ? C’est que l’on me prête un pouvoir. Pour Philippe Charuel : une responsabilité dans l’échec de la CMF pour l’actuel Grand Maître de la GLDF. Les motivations de Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la GLDF, sont plus complexes dans son association avec Philippe Charuel et son soutien à la GLDF (du moins de son conseil fédéral, les frères de la GLDF n'y étant pour rien).
Aucun d’entre eux ne se disent, en fait, que peut-être les frères de la GLDF et les sœurs de la GLFF, comme d’ailleurs l’ensemble des effectifs maçonniques, soit ne lisent pas mon blog, soit sont tout à fait capable de se faire une opinion par eux-mêmes. Non. Ils ne se le disent pas.
Force est de constater que certains et certaines, suivant leurs affinités personnelles, leurs propres rapports à l’autorité, cherchent ce rapport de force, rapport profane, entre les frères et sœurs en nombre et les quelques élus.
Les blogs « Myosotis » de la crise de la GLNF nous ont donné une expérience nouvelle du blog. Ces blogs, servant de relais d’information entre frères de la même obédience (à tel point qu’un maçon extérieur n’y comprends rien !), se sont substitués à une communication interne absente. Ce qui me fait dire que les blogs maçonniques peuvent devenir un contre-pouvoir qu’à la condition qu’il n’existe plus de recours interne, de transparence entre les « dirigeants » d’une obédience et les frères et sœurs, membres de l’obédience, et, donc, de communication possible. L’expérience de la CMF est un autre de cet exemple. S’il nous fallait analyser l’importance des blogs – et la détestation de Philippe Charuel concernant le mien – c’est peut-être parce qu’il manquait aux frères de la GLDF des informations voir même un droit de débattre en interne.
C’est, en effet, ce qui ressort du maintenant très célèbre « petit clic de la porte qui se ferme ». Ce sont, néanmoins, eux – ces frères – qui ont fait l’essentiel du travail de réflexion et d’analyse de ce qui leur était proposé (imposé ?) par leur conseil fédéral à l’époque.
Gérard Contremoulin (blog « sous la voûte étoilée) a parfois des analyses personnelles surprenantes et pour le moins inattendues. L’histoire de Cunégonde fut une affaire interne à la GLFF. Elle débuta en mars-avril 2014, avec deux courriers en date de décembre 2014 – soit il y a deux ans. Deux années, donc, sans que j’en dise un seul mot. Pourquoi n’est-elle pas restée interne et d’ordre privé ? Plus exactement, pourquoi ne pouvait-elle pas le rester ? Elle ne fut pas pour autant d'ordre privé puisque ayant bénéficié de la publicité d'une inspection spéciale pour grave dysfonctionnement et d'un commentaire lors du convent au sujet de ses loges qui ne respectaient ni le pacte social, ni les lois du pays.
Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la GLFF, possédant l’ensemble des informations nécessaires - pouvant les retrouver - en a fait une affaire inter-obédientielle, publique et même personnelle. Elle a jugé seule de mes activités sur ce blog, dépassant ses prérogatives institutionnelles et le cadre des textes de l’obédience. L’histoire de Cunégonde est la mienne. J’ai le droit de la raconter ou non. Les documents que j’y présente m’appartiennent.
Cunégonde a beaucoup écrit et à tout le monde. Elle a envoyé 3 lettres entre avril et mai 2014 à la loge, 2 autres en décembre 2014 : il n’y en a qu’un seul qui fut lu en tenue. Elle a envoyé 2 lettres au Conseil Fédéral accompagné des différents courriers des unes et des autres. Ces courriers ont été suivis d’effet que l’on sait : une inspection spéciale pour grave dysfonctionnement, faisant d’elle une coupable de quelques sombres crimes maçonniques, alors qu’elle est victime. Elle a écrit deux lettres à la loge en 2015 – sans réponse – autant au Conseil Fédéral – sans réponse – Soit 11 courriers au total à fin janvier 2016.
Pour la période allant de juillet 2015 à janvier 2016, provenant d’autres sœurs de la loge, il y a eu au minima– sans tous les connaître – 5 écrits (emails ou courriers) adressés au conseil fédéral, donnant l’alerte au sujet de nombreux dysfonctionnement de la loge, sans qu’aucune n’obtienne une seule réponse écrite et/ou intervention suffisante de la part du conseil fédéral pour empêcher la suivante manoeuvre de Gertrude pour détourner tel ou tel article ou couvrir un de ses abus divers - ils sont nombreux. La loge Dionysos a occupé à elle-seule une conseillère fédérale locale à temps pleins ... alertée tous les mois depuis bientôt une année, qui malheureusement pour elle s'est trouvée certainement pas plus écoutée que les soeurs de la loge.
Cette correspondance s’élève ainsi à 16 courriers (dont quelques emails). S’ajoute à cela depuis la sortie de mes articles : trois autres courriers de sœurs de la loge, confirmant son particularisme, dont deux démissions de sœurs qui se sont vue mise à la porte avant le début de la dernière tenue par notre bienaimée Gertrude. Ce qui nous fait un total de 19 courriers à ce jour dont 14 ont été adressés au conseil fédéral pour l'alerter. Faut-il que je les publie ?
C’est à partir de combien de courriers que l’on peut considérer que la communication est coupée, est devenue impossible? Faites-moi peur. 30 – 40 – une petite centaine de courriers ?
S'ajoute à cela le fait que je ne reçoit plus depuis mai 2014 une seule convocation aux réunions, tenues et assemblées générales … ? Mieux encore, j'ai reçu un recommandé m'annonçant l'annulation d'une assemblée générale prévue le 15 mars 2016 et une assemblée générale extraordinaire le 29 mars 2016. A priori Gertrude avait prévu des complications insurmontables pour prévoir une assemblée extraordinaire ... Or, je n'ai jamais été convoquée à l'une ou l'autre de ses assemblées.
Si j’avais obtenu des réponses (je peux même dire si nous en avions obtenu), je n’aurais pas d’histoire à raconter. Les choses seraient rentrées dans l’ordre depuis deux ans.
Pour répondre à la remarque de Gérard Contremoulin : Il existe un courrier en date de décembre 2014 de Gertrude, adressé au conseil fédéral, qui pourrait être utile à la bonne compréhension des motivations de cette dernière. En sus, aucune sœur de la loge ne connaît son contenu. Etant donné qu'il me concerne, je peux le réclamer au conseil fédéral. J'ai moi aussi un droit de réponse ...
Les conseillères fédérales de l’inspection spéciale se sont bien gardées de l’évoquer. Certaines soeurs de la loge même en découvrent maintenant son existence. Au vu des lettres que Gertrude à envoyées à d’autres sœurs, les insultant et les menaçant, il n’est pas dans l’intérêt de la loge ni même du Conseil Fédéral que je publie « cet autre point de vue ». L’histoire est assez invraisemblable ainsi pour que je m’évite (et nous évite à toutes) un déballage supplémentaire absolument nauséabond.
Toutefois, si Gertrude et son petit cercle privé (que surtout qu’elles ne prétendent pas qu’elles parlent « au nom de toutes les sœurs de la loge ») souhaitent un droit de réponse, je ne manquerais pas de le publier. Elles ont au demeurant toutes les questions que nous nous posons tous et toutes dans mes courriers auxquels elles peuvent se rapporter – en particulier celui de 12 pages qui devrait être assez complet – Si elles l’ont perdues, elles peuvent se rapprocher du conseil fédéral qui en possède une copie.
Quant à Marie-Thérèse Besson, si celle-ci se juge injustement attaquée et souhaite présenter ses explications, voir même présenter un démenti, elle le peut sans aucun problème sur mon blog ou ailleurs. Elle possède, toutefois, les moyens de communication d’une obédience qui sont bien plus considérables que mon petit blog insignifiant. N'est-ce pas?
Pense-t-on sincèrement que je sois à ce point égoïste pour ne pas avoir d’autre motivation que ma petite personne ? Gertrude et ses comparses ont continué leur chasse-aux-sorcières contre d’autres sœurs, leur hurlant à chaque occasion des insultes et des reproches, pour qu’elles démissionnent. J’ai vu des femmes s’extirper les unes après les autres d’une pression psychologique inconcevable, leur parole niée, et se battre malgré tout parce qu’elles y croyaient encore. L’absence de réactions de certaines sœurs de la loge me choque tout autant que les crises de Gertrude – que croyez-le ou non, je connais – pour l’avoir vu faire bien souvent auparavant. C’est à croire qu’elles aiment voir d’autres se faire insulter et humilier par Gertrude, que cela leur procure un certain plaisir, un sentiment de puissance, quitte à être à leur tour les victimes (consentantes ?) des mêmes abus. Ne rien dire, ne pas prendre la défense de ces soeurs, ne présenter aucune résistance, est pour le moins équivoque. Je les ai vu - quant à moi - plonger le nez sur leurs chaussures - lors de l'inspection spéciale lorsque l'une des soeurs les a interpellé.
Réduire les faits à des petits problèmes avec une loge est simplement insultant pour ces soeurs qui se battent comme pour moi. Il n’est absolument pas dans mon débat de rester membre de la GLFF mais bien de mettre un terme à des comportements anti-maçonniques et d’en protéger des sœurs, des femmes que j’apprécie, parce que jusqu’à présent personne n’est venue leur tendre la main. Que l’aide qu’elles attendaient de leur obédience et de leur conseil fédéral n’est jamais venue. Qu'elles n'attendent même pas sur l'empathie de celles qui suivent Gertrude et ses comparses, tout en pleurnichant d'avoir été à leur tour agressées.
Je n’aime pas penser que des sœurs se sont trouvées privées de ce soutien auxquelles elles avaient droit parce que je suis la blogueuse « la Maçonne » et qu’il était dans l’objectif de certaines conseillères fédérales de faire disparaître ce blog.
Deux sœurs (1) sont aujourd’hui contraintes de démissionner de leur loge, envoyant un dernier appel au secours au conseil fédéral, ne pouvant supporter la pression qu’elles subissent. D’autres risquent de suivre pour les mêmes raisons. Elles n’en peuvent tout simplement plus. Je risque, quant à moi, divers procès profanes ou maçonniques, et même d’être exclue de mon obédience. J’ai choisi de courir ce risque.
Mes motivations sont simples : plus jamais cela !
A mes yeux, les femmes et les hommes sont bien plus importants que n’importe quel système – fut-il une obédience maçonnique remontant à 1723. C’est l’être humain qui doit être au cœur de nos débats et de notre démarche initiatique quoiqu’elle puisse recouvrir. En un mot : l’humanité et son progrès.
Pour reprendre les hypothèses que j’ai évoquées ci-dessus, les deux principales conditions sont réunies : absence de transparence dans les décisions prises par le Conseil Fédéral, impossibilité de communiqué avec celui-ci. Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la GLFF, a préféré téléphoner à des organisateurs d’une manifestation maçonnique pour leur faire un chantage au pognon plutôt que de me contacter … C’est tout dire !
Je rappelle un fait indéniable : Marie-Thérèse Besson a passé cet étonnant coup de fil plusieurs jours AVANT même la publication de l’histoire de Cunégonde ! J’ai un email en date du 25 février pour une publication faite le 29 février …
Si mon identité véritable avait échappé à Marie-Thérèse Besson, j’ai envoyé deux courriers – l’un en octobre 2015 et en janvier 2016 – qui le lui indiquaient. Les sœurs de la loge Dionysos sont parfaitement informées, ainsi que les sœurs de la loge O – par moi-même et par écrit - Le conseil fédéral - et encore moins Marie-Thérèse Besson - ne peut, de toute manière, pas prétendre qu’il n’avait pas fait le rapprochement entre la blogueuse « la Maçonne » et Cunégonde. C’est précisé dans presque tous mes courriers ! J'espère pour elle que ce n'est pas cela sa défense !
Quant aux accusations d’exhibitionnisme – de celui qui affiche son nom et sa photo partout – c’est juste une accusation simplement indigne. Aussi moche que le reste, finalement. A croire que j'expose mon anatomie sur une revue pornographique!
Mais bon, je note une contradiction notable : je devrais selon Gérard Contremoulin afficher mon nom sur mon blog en toutes lettres, quitte à risquer ma situation professionnelle et personnelle (mais on a compris que mon job, tout le monde s'en fiche) mais je n'aurais surtout pas le droit de parler d'une de mes merveilleuses expériences maçonniques ... que représente ma loge ! Pauvre de nous !
Je rassure, néanmoins, Gérard Contremoulin : Marie-Thérèse Besson peut faire autant de mandat comme Grande Maîtresse qu’elle le souhaite. Suivant les textes de l'obédience, elle peut faire encore deux années. Ce sont les loges de la GLFF qui décideront.
Je suis néanmoins surprise de sa grille de lecture bien étrange pour un grand défenseur de la liberté d’expression et des blogs maçonniques. Je croyais mes articles assez longs et assez détaillés. Il faut croire qu’il manquait quelques précisions utiles.
Soyons précis. Le duo Besson/Charuel ont pris une décision – l’un écrivant une petite lettre – l’autre passant un appel téléphonique. Ils ont décidé en commun de m’interdire de participer à une table ronde. Ils n’aiment pas mon blog. En même temps, de ne pas l’aimer, c’est leur droit. Leurs opinions n’ont, à mes yeux, aucun intérêt … Elles en auraient à la limite un s’ils savaient l’argumenter d’une autre manière qu’en faisant pression sur les organisateurs d’une manifestation maçonnique. Mais bon, ne soyons pas plus royaliste que le roi. Ils ne savent pas faire.
Demain, notre duo peuvent s’en prendre à d’autres blogueurs de la même manière pour les mêmes raisons : « Sous la voûte étoilée » de Gérard Contremoulin, hiram.be de Géplu, Gadlu.info de Alain Subresbot, Myosotis du Dauphiné Savoie de Fidèle d’amour … en faisant pression soit sur les dirigeants des obédiences ou sur des organisateurs de diverses manifestations pour les faire taire. Pour la plupart des blogueurs, ces derniers sont protégés par leur obédience – même s’ils sont plus ou moins appréciés, simplement par principe – nos principes de liberté d’expression et de pensée –
J’ai été vendue (si quelqu'un me trouve un autre mot, qu'il me l'indique) par Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la GLFF, au titre d’un petit service rendu à Philippe Charuel, Grand Maître de la GLDF. Ceci pour des articles qui lui déplairaient à lui et qui ne concerne pas la GLFF.
Quel blogueur accepterait une telle posture de son grand maître ? Aucun. J’imagine très mal Gérard Contremoulin et Géplu acceptés d’être sacrifiés par Daniel Keller pour plaire à Philippe Charuel, du fait de leurs articles contre la CMF. Géplu de hiram.be, contre toute attente, l’a très bien compris et a pris la défense de ces principes qui sont notre socle commun à toutes et à tous. Je tiens à le souligner.
Si les blogueurs autorisent cela, nous pouvons très bien imaginer Daniel Keller conduire les mêmes démarches contre Jean-Laurent Turbet. Après tout, ce dernier est loin d’être tendre avec le GODF. J’imagine, dans ce cas, les hauts cris des frères de la GLDF se plaindre de « boulets rouges » … Au fait, maintenant que j'en parle, pourquoi d’ailleurs Daniel Keller ne le fait pas ? Peut-être parce qu’il est assez sûr de lui, de ses convictions, et de la place de son obédience dans le paysage maçonnique pour ne perdre son temps à casser des blogueurs et même une blogueuse. Il n’a peut-être, aussi, tout simplement, rien à cacher.
Si nous laissons faire, après les blogs, nos grands maîtres et grandes maîtresses pourront s’attaquer à tel auteur de livre, à telle revue, à telle maison d’édition, pour des publications qui leur déplairaient. Ne me dites pas que cela a commencé par là !
Pour Marie-Thérèse Besson - du moins pour la GLFF - c’est d’autant plus inquiétant car elle pourra pour les mêmes raisons, censurer en interne des travaux de loge trop novateurs, des articles dans la communication interne, des combats que mènent les sœurs de la GLFF individuellement ou collectivement, et même les publications « Voix d’Initiées », comme sacrifier des sœurs engagées dans des associations - car, dans tout cela, il y en a bien quelques-uns qui déplairaient à Philippe Charuel (ou à elle personnellement, j’aime à croire qu’elle arrive à avoir une opinion toute seule sans l’aval de la GLDF).
Gérard Contremoulin souligne, dans son article, quelque chose d’important. Philippe Charuel, nouvellement élu à la grande maîtrise, s’est présenté comme homme de dialogue et de rassemblement … J'ajoute à cela : mais à ses conditions. Il se pourrait qu’il possède une liste. L’une d’entre elle est ma tête. Cela peut être mettre au pas d'autres encore sous la promesse d'une paix ... Doit-on se dire, aujourd'hui, qu'il ne faut pas compter sur Gérard Contremoulin pour défendre les intérêts de sa propre obédience et de ses membres ou que son article est une "mise au pas" ? C'est compris.
C’est la police de la pensée que nous offre le duo Charuel/Besson que ce soit en interne à leur obédience – mais nous savons comment cela fonctionne après les tristes épisodes concernant la loge Ar-Vreur – comme en externe sur des publications publiques ou manifestations. D'ailleurs, pour la GLFF, si tout cela est le résultat d'un rapprochement entre obédiences, les soeurs vont traverser une bien sombre période de leur histoire. Devenir les vassales soumises de la GLDF n'est pas spécialement leur premier projet. La naissance d'une nouvelle franc-maçonnnerie d'adoption, en quelque sorte.
Il ne s’agit pas que de moi – mais de nous toutes et de nous tous – de notre capacité à défendre nos libertés dans nos propres loges et obédiences.
Je n'ai rien contre les accords entre obédiences. Or, en lisant et relisant les constitutions de ma propre obédience, les seules à en décider sont les loges ... pas une grande maîtresse. Elle ne peut engager son obédience dans des relations avec une obédience - avec laquelle nous n'avons aucun traité d'amitié (c'est pas moi qui le dit, mais Marc Henri) - sans avoir l'aval des loges. Dans ce cas au risque de faire perdre la souveraineté et l'indépendance de la GLFF pour qu'elle devienne "conforme" aux souhaits d'une GLDF. Je sais, c'est de la politique obédientielle - un machin bien ennuyeux - Le risque existe pourtant. J'en vois un autre : la GLFF risque de perdre la visibilité qu'elle avait (durement) acquise.
Un meurtre ne devient pas inadmissible parce qu’il est raconté par les médias. Il l’est naturellement. Ce qui signifie que les « malheurs de Cunégonde » comme les pressions qu’ont exercés nos deux grands maîtres ne sont pas devenus magiquement inadmissibles parce qu’ils sont racontés sur mon blog. Ces faits l’étaient avant.
Je n’ai pas rédigé les lettres que j’ai reçu, je n’ai pas levé la main pour me faire démissionner, je n’ai pas enterré des plaintes de plusieurs sœurs, je n’ai encore moins composé un numéro de téléphone pour faire pression sur des organisateurs. Je ne fais que raconter cette incroyable histoire. Il fut une époque lointaine où tuer le messager était un sport royal – messager porteur d’une mauvaise nouvelle – connaissant quelques terribles secrets – ou simplement parce qu’il déplaisait de le recevoir. Le messager dit. C’est son seul rôle.
Bien sûr, je ne suis pas un messager des temps anciens, je dis avec mon propre ressenti. Mais qui serait assez vil pour me jeter la pierre d’avoir une sensibilité, de me sentir trahie et bafouée, humiliée et insultée ? Qui peut me retirer le droit de me dire victime? Qui peut me retirer le droit de prendre la défense de sœurs – que je connais personnellement et dont j’apprécie les qualités humaines – se trouvant aujourd’hui face aux mêmes pressions que moi ? Qui peut me retirer le droit de défendre toutes les Cunégonde actuelles et à venir ? Personne. La question de ce qu’il faut dire (ou ne pas dire) ne se pose même pas.
Seulement, je dévoile un aspect du fonctionnement d’une obédience (à ne pas confondre avec la franc-maçonnerie) : les egos démesurés de certains ou certaines, les abus d’autorité, les jugements de valeurs, … à quelque part nos faiblesses et nos peurs.
Quant à la franc-maçonnerie, c’est bien autre chose – du moins, j'espère que quelqu'un encore en a une définition.
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