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La Maçonne

GODF : deux loges soutiennent l'agresseur présumé d'une sœur à Tarbes.

Il y a peu de temps les réseaux sociaux s'allumaient sur #Balancetonporc . Là, dans cette histoire des plus sordides, j'en ai tout un lot.  

Emilie (changement de prénom) a été initiée dans une loge du GODF de Tarbes en 2012. En 2014, elle a été reçue au grade de compagnon. Malheureusement, elle accompagnera sa jeune nièce âgée de 5 ans atteinte d'un cancer incurable et qui décédera. Durant plusieurs mois, elle sera ainsi absente de sa  loge. Elle avait rencontré un jeune frère d'une autre loge, Jean (changement de prénom). 


En mai 2017, lors d'une dispute, celui-ci la jeta hors de chez lui et la frappa. Un arrêt de 5 jours s'ensuivra, deux certificats médicaux permettant d'établir les faits. Les certificats mentionnent que la jeune femme trouva refuge chez des voisins de Jean et signalent une agression en deux temps ... Le deuxième temps, après avoir quitté ses voisins, ont donné lieu à des marques de strangulation significatives (hématomes). 

Le dossier de plainte comprend aussi un texto de Jean qui appelle un autre frère à venir, indiquant qu'il est sur le point de virer la jeune femme "sans ménagement" ! Bien sûr, je ne souhaite pas ici faire le jugement mais souhaite indiquer que les pièces à charge sont suffisantes pour démontrer que cette double agression s'avère sérieuse. 

Emilie déposera plainte contre Jean pour coups et blessures.  Apprenant les faits, le vénérable de Jean décida, dans un premier temps, de suspendre ce dernier le temps que la justice statue. Néanmoins, dans le communiqué transmis aux membres de la loge faisant état de l'affaire, ce vénérable maître indique : 

"Au-delà des résultats de la justice profane nous serons peut-être conduits à étudier ce dossier sous une approche plus maçonnique." et conclut : "C'est dans cet esprit que nous apportons aujourd’hui, dans l’état actuel des faits rapportés, notre soutien maçonnique à notre S E et à notre FJean"

Comment peut-on apporter un même soutien à un agresseur présumé et à sa victime? Comment ce vénérable de la loge de Jean peut indiquer qu'une "étude maçonnique" est nécessaire? Autrement dit, ce vénérable se croit-il supérieur à un tribunal et juger lui-même l'affaire?  


Revirement de situation. Les deux vénérables, de la loge d'Emilie et de Jean, reçurent les parents, maçons tous les deux de la jeune sœur, leur expliquant « que cela ne s'était pas passé comme cela ». Jean leur avait donné une "autre version" ! Ils montrèrent, dès lors, un soutien vis-à-vis de l'agresseur présumé, sans attendre les conclusions de la justice. 
Dans la même semaine, Emilie fut reçue par le vénérable et le 1er surveillant de sa loge qui lui conseillèrent – je cite - « d'aller baiser ailleurs pour se changer les idées ». Ce qui situe parfaitement le niveau des protagonistes. 

Alors qu'elle devait être élevée à la maîtrise, la loge a reporté le vote pourtant notifié à l'ordre du jour. Le vénérable de la loge explique que la jeune sœur « n'était pas prête pour la maîtrise ». Il me semble, pour ce qui le concerne, surtout prêt pour gagner des galons du plus gros sexiste du GODF de l'année. 


Cette loge du GODF a rejeté la jeune sœur, victime d'une agression. Son vénérable refuse tout contact avec elle, espérant ainsi qu'elle démissionne. Ce qui vu le grossier personnage, ce n'est pas plus mal. Elle n'a plus aucune nouvelle de sa loge. Son élévation à la maîtrise semble être "définitivement" suspendue. 

 


Fin septembre, Jean annonce à la loge « un non lieu ».  Il fut réintégré dans sa loge. Il a même présenté une planche en octobre 2017. 
Or, le procès n'a jamais eu lieu … et Emilie n'a jamais reçu de classement « sans suite » comme il se devrait. Quant à l'avocate de cette jeune soeur,  elle a été injoignable durant deux longs mois et n'apporte aucun élément de réponse précis concernant l'avancement du dossier. Il est à conseiller à cette jeune soeur de se trouver un avocat un peu plus compétent. 

A moins qu'à Tarbes, les tribunaux soient les seuls en France à savoir traiter une telle affaire – du correctionnel – dans une affaire de violence ayant entraîné 5 jours d'ITT - en moins de 6 mois, il me semble peu probable qu'un greffier sache trouver une imprimante pour éditer un classement sans suite  ou un « non lieu » sans l'envoyer à la première intéressée  ! Aucune date ne doit même être, à ce jour, fixée ! Jean est, donc, toujours sous le coup d'une plainte pour violence, coups et blessures sur sa petite amie. 

Ces deux vénérables du GODF – un GODF dans la société, boîte à outils de la République  – sont deux belles andouilles pour avoir gobé que l'affaire était déjà traitée par le tribunal correctionnel, en sus de se montrer tels qu'ils sont, deux machos qui ont abandonné une jeune sœur, traumatisée par la violence qui lui a été faite, en prenant la défense de son agresseur-présumé.

A moins que parfaitement conscients que l'affaire est très loin d'être résolue par la justice, ils aient inventé de toute pièce avec la complicité de Jean un "non lieu" pour pouvoir le réintégrer au bout de quelques mois. Ce qui n'est guère mieux. 

Etrangement, la loge de la GLFF de Tarbes a aussi voté, lors d'un comité de maîtrise, la réintégration de Jean - qui est dans une loge du GODF ! Lors d'un échange de textos, la vénérable de la GLFF s'embrouille d'ailleurs ... disant une fois que sa loge a voté et que finalement il s'agissait d'une "information" adressée aux soeurs. Alors qu'un des chevaux de bataille de la GLFF est la violence faite aux femmes, on pourrait s'attendre de la part d'une loge de la GLFF des décisions plus mesurées et circonspectes ... et de sa vénérable de prendre une telle affaire un peu plus au sérieux ! 

La plainte est, donc, toujours d'actualité. Elle ne pourra que l'être – surtout que certains suspectent des pressions de la part d'élus, membres du GODF, afin de bloquer la plainte au niveau du commissariat. Serions-nous face à une magouille politico-judiciaire dont les frères du GODF sont spécialistes? Est-ce cela la fameuse gestion "plus maçonnique" à laquelle se référait le vénérable de la loge de Jean? J'espère que non ... 

Cette histoire illustre la violence faite aux femmes et ce qu'elles traversent lorsqu'elles osent déposer plaintes contre leur agresseur présumé. 

Elle montre, aussi, comment deux loges du GODF, dont au moins l'une se dit mixtes, ont des comportements outrageants et indignes vis-à-vis des sœurs qu'ils initient. Les loges du GODF, encore une fois, se montrent parfaitement incompétentes à recevoir des soeurs. 

J'invite fortement le conseil de l'ordre du GODF à suspendre Jean - étant sous le coup d'une plainte pour violence  - et, avec lui, de suspendre aussi les deux vénérables ainsi que le 1er surveillant qui ont fait pression sur cette jeune soeur et ses parents, tous les deux maçons, et qui ont réintégré un agresseur présumé ... juste pour le fun.  

Je souhaite, que par ce geste symbolique et maçonnique, le conseil de l'ordre fasse preuve d'un peu de décence et assure ainsi tout son soutien à cette jeune soeur, afin de lui permettre de se reconstruire sans avoir à souffrir de tels comportements.

Aucune violence n'est acceptable. La violence physique dont cette jeune soeur a été victime est déjà - en elle-même - insupportable, mais que penser de la violence que ces deux loges du GODF lui ont fait ? 

 

 

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U
Bonjour, <br /> Si cette Soeur a bien été victime de ces violences odieuses, ce n'est pas aux Vénérables Maitre, ni au Conseil de l'Ordre ni à la justice maçonnique, ils se cachent derrière leurs décors et ne représentent pas les lois de la République, MAIS à la presse ! STP La Maçonne encourage cette Soeur à le faire et ne pas se décourager. Qu'on sache qu'en Franc Maçonnerie aussi il y a des personnages peu reluisants. Et ce n'est pas attaquer l'Ordre mais le respecter ! Fraternellemsnt
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P
Pour info: commentaire adressé à hiram.be dans "Prix du droit des femmes de la GLFF":<br /> PAPY GRINCHEUX 23 NOVEMBRE 2017 À 16:39 / RÉPONDRE<br /> Il semblerait que faire privilégier le masculin sur le féminin est une règle qui existe aussi en franc maçonnerie, du moins à Tarbes dans les loges d’une obédience mixte: le GODF! Il n’y a pas qu’en grammaire!<br /> Du moins si l’on en croit ce que nous relate » la maçonne » sur son blog…Pour ceux et celles qui en douteraient allez y faire un tour!<br /> Mais Eliane VIENNOT, Yvette ROUDY, Marie-Thérèse BESSON, et Réjane SENAC n’en ont pas parlé faute d’avoir été informées, ce qui est vraisemblable mais c’est une excuse que ne peuvent invoquer certains intervenants sur ce blog puisqu’on les retrouve sur celui de « la maçonne »…étonnant non !?<br /> A moins que « la maçonne » ne nous raconte des sornettes ou exagère lorsqu’elle nous expose qu’une jeune soeure d’une loge du GODF à Tarbes tabassée par son compagnon, un frère du GODF de Tarbes, aurait été délicatement invitée par le véné à « aller baiser ailleurs pour se changer les idées ». Elle a déposé plainte mais il semblerait que la plainte soit étouffée, ce qui semble curieux…<br /> Quel rapport avec le sujet me direz vous? C’est vrai à priori, mais on peut dire au moins qu’il n’y a pas qu’en grammaire qu’une règle fait privilégier le masculin sur le féminin.
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P
Plusieurs auteurs de contributions sur cette affaire sordide – à la fois sur le plan humain, juridique et maçonnique - invitent "La Maçonne" à en informer le Conseil de l'Ordre du GODF. Mais qu'attendent-ils pour le faire? Copier, coller, imprimer et poster ne demande pas plus d'effort qu’ajouter un commentaire à cet article.<br /> <br /> <br /> A part cela, pourquoi "une loge du GODF de Tarbes"? Si les faits sont avérés, il n'y a aucune raison de taire son nom. En tout état de cause, ses membres devraient être invités à commenter ce texte de la Maçonne. (Là, par contre, seule Anne qui semble connaître l'identité de la loge, peut les informer de son article...)
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P
@ La Maçonne: Excuse moi de revenir te chicaner un peu mais pourrais-tu nous dire ce qu'en pense notre éminent frère Gérard Contremoulin? <br /> Je suis allé faire un tour sur son blog :(La voute étoilée) : Rien! Etonnant non? <br /> Mais ce bon Gérard n'est peut-être pas informé...Tu devrais faire quelque chose: il ne faut pas le laisser dans l'ignorance d'un évènement comme celui là!<br /> A toi de jouer...
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P
@ La Maçonne: Mais c'est une idée qui est très bonne une fois, alors informe Geplu !!!
L
Ce bon Gérard, à part faire le beau devant des GM, après avoir révisé l'alphabet et à se mettre à nous faire le tour des grands hommes et de leurs grands discours, n'est pas de taille pour réagir. Tu sais quoi ? Le frère qui en serait capable, ce serait Geplu! C'est tout te dire.
R
Je suis atterré que les difficultés personnelles et hors loge d un couple de maçons puisse être évoquées par un VM d'une part et fasse l objet même d une débat "privé c'est privé"
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L
Bien sûr, une jeune femme frappée par son petit ami et à qui deux médecins compétents constatent des marques de strangulation ... c'est du "privé" ! Et si ce soi disant frère l'avait tué ? Et si cela t'etais arrivé à toi, ta femme ou une amie proche ? Tu serais le premier à demander que ce Jean, et ceux qui le couvrent en fermant les yeux, en le réintégrant, qu'ils passent en justice maçonnique... Ces deux VVMM ont fait le choix en toute connaissance de cause de soutenir un type qui a étranglé une soeur !
M
C’est simplement la généralisation que je contestait : LES frères, LES loges... Il me semble qu’il existe, au GODF comme dans d’autres obediences, DES frères et DES loges qui, ni ne magouillent, ni ne sont incompetents( tes)Pour le reste , je suis tout à fait d’accord.
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R
un profane dans le temple c'est un peu tintin au pays des soviets j ai dit
R
Mon tcf depot de plainte avec constitution de partie civile rien d autre j ai dit prive c est privé
B
Ce n'est pas aussi simple dans certaines loges.<br /> J'ai connu un cas d'abus de pouvoir, de harcèlements sexuel et moral perpétré par un F.<br /> Il a été soutenu par ses FF et SS au boulot. Sa loge s'est indignée contre cette "vengeance de bonnes femmes" durant de nombreux mois. Comment imaginer que cet homme si calme, si paisible, bien sous tous rapports étaient ce monstre une fois assis à son bureau. Même sa hiérarchie (profane) le soutenait.<br /> Ce n'est qu'après de nombreuses auditions et l'opiniâtreté de quelques personnes que finalement les langues se sont déliées. Les faits de plus de 10 ans étaient prescris, et des victimes plus récentes n'ont pas oser témoigner par : peur de s'afficher en victimes, peur de perdre leur emploi, manque total de confiance en soi (cocher les 3 réponses).<br /> Après plus de 2 ans, le tribunal a reconnu ses torts . En interne, il a été viré.<br /> Ils ont tous, ses FF, les SS qui le connaissaient, eu beaucoup de difficultés de s'imaginer qu'il avait perdu le sens commun et qu'il avait rompu son serment en se comportant ainsi.<br /> <br /> Je ne prends pas la défense des 2 VM cités ici, mais dés qu'un homme est accusé par une femme, les oreilles ne sont pas souvent assez ouvertes pour l'entendre ; c'est la triste réalité de notre société.
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X
Je reviendrai sur le problème des nouveaux recrutements.<br /> <br /> J'aurai eu la naïveté de croire que la séparation d'un Frère et d'une Sœur se faisait dans la paix et au minimum dans la compréhension.<br /> <br /> Dans le cas nous étant présenté, nous voyons le pire du profane. Rien ne justifie qu'une femme soit battue quel que soient les griefs.
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M
C’est effectivement une affaire scandaleuse et insupportable. Cette violence est inadmissible et ce «  F. » s’est mis de lui- même en dehors de la maçonnerie. Sa loge n’a juste qu’a Le constater.<br /> Cependant, un des tes phrases me chiffonne : Serions-nous face à une magouille politico-judiciaire dont les frères du GODF sont spécialistes? Je suis au GODF et non spécialiste de ce genre de chose. «  dont certains frères » m’aurait suffit. Réflexion identique pour «  les loges du GODF se montrent incompétentes pour accueillir des S. » permet moi, amicalement, de m’inscrire en faux.
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L
Imagine que ce soit un frère qui se soit fait frapper par un autre frère. La victime n'aurait pas même eu besoin de déposer plainte pour voir son agresseur mis entre les colonnes et envoyé en justice maçonnique.... Ici, non seulement, il y a une plainte ... des certificats médicaux, ....et le frère est réintégré au bout de 4 mois avec les mois d'été compris, sous le couvert d'une histoire débile de non lieu ..... C'est quoi? De l'incompétence ou du foutage de gueule?
L
C'est scandaleux ! Quels que soient les motifs de la dispute, un homme n'a PAS à frapper une femme. C'est encore plus choquant lorsqu'il s'agit d'un maçon contre une maçonne.<br /> <br /> Ce "Jean" ne devrait plus être maçon. C'est une insulte à toute la Franc-Maçonnerie.<br /> <br /> Pour le reste, difficile de donner un avis sans savoir les tenants et les aboutissants... Des mensonges, des non-dits, des erreurs de jugement, de la complaisance, ... Comment savoir ?
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L
C'est une idée.....
P
Comment savoir? Poser la question aux intéressés tout simplement: tu prends ta plus belle plume, tu rédiges une lettre personnelle posant tes questions en indiquant tes noms et coordonnées, tu signes et tu l'adresses au GODF 16 rue Cadet Paris 9e. Voilà c'est tout simple. Ensuite tu pourras communiquer la réponse à Lilith qui,j'en suis certain, la publiera.
P
Tellement c'est outrancier et caricatural ça ressemblerait à un canular! Canular de mauvais gout, mais il faut nous rendre à l'évidence : des "frères" du GODF se comportent en PORCS et se pavanent impunément dans cette obédience (ou les "pères la morale" ne manquent pourtant pas), qui se veut exemplaire et qui s'est révélée être mixte, sans le savoir, depuis sa création. <br /> Quelle que soit l'obédience qui héberge ces mufles: je parle du connard qui a tabassé sa compagne, des deux vénés à la noix qui, si j'en crois ce que tu nous racontes n'osent pas, tout en ayant essayé d'oser, prendre des mesures immédiates, ainsi que tous les membres des loges qui, informés, ne mouftent pas, quelle que soit l'obédience disais-je elle doit être informée au plus haut niveau.<br /> Je te suggère donc, même si c'est de l'ingérence, de transmettre ton article au grand Maître du G.O en personne et au Conseil de l'ordre, et naturellement je m'associerai à cette démarche si tu l'estimes souhaitable.<br /> L'indifférence et le silence ne grandissent ni la loge de Castre ni le GODF et ceux qui sont informés et ne disent rien sont complices quelles que soient leurs obédiences.<br /> <br /> Perso à Lilith: J'ai indiqué comme nom mon pseudo habituel mais je t'autorise naturellement compte tenu du sujet et si tu le souhaites à indiquer mon identité: Claude LLANTIA
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L
Merci mon papy grincheux. En effet, en dehors de l'aspect judiciaire, ce Jean ne nie pas avoir frappé sa petite amie. <br /> Mais pour ces deux vene, c'est cette jeune soeur qui est coupable. Vu mon odeur de non sainteté au sein du GODF, je crains que le CO et le GM se fichent de savoir ce que j'en pense .... l'idée est bonne cependant. Que fiche le conseiller de l'ordre local ?
B
Précision juridique d’importance : un « non-lieu » n’est pas du tout un jugement, c’est une décision qu’il « n’y a pas lieu à poursuivre ». Et, si le-la plaignant-e ne s’est pas constitué-e partie civile, il-elle n’est pas prévenu-e de cette décision. Ne connaissant de cette affaire que ce qui est relaté ici, d’une manière un peu embrouillée, je me garderai bien , jusqu’à plus ample informé, de trancher pour savoir qui a tort et qui a raison.
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L
Là, on est d'accord toutes les deux .... On le fête quand?
B
Non, elle ne peut pas «  rester sans suite au niveau du commissariat ».A moins que ce ne soit pas une plainte, mais seulement une main courante . TOUTES les plaintes sont transmises au procureur qui décide ou pas des poursuites. Sauf s’il y a constitution de partie civile ( avec versement d’une caution) : dans ce cas, l’affaire est obligatoirement transmise à un juge pour instruction..
L
C'est pour cette raison que je conseille un changement d'avocat. En effet, la plaignante ne sait strictement rien sur le suivi de sa propre affaire. En fait, d'après ce que j'ai compris, la plainte est restée"sans suite" au niveau du commissariat.
B
Quel "horreur" ...<br /> Je connais personnellement deux cas, certes pas identiques, mais très similaires; Cela montre que dans certains milieux maçonniques, on ne sait même plus ce que c'est la ... FM ! Triste situation ... Beaucoup de courage à cette S:. et ses parents ... Maçons !
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L
Merci Bernie. Sans numéro d"enregistrement et perdue (mais retrouvée) , est plus exact. <br /> Une femme en 2097 à déposé trois plaintes comme cela contre son mari. On s'en inquiété lorsqu'on l'a retrouvé morte. Cela a fait un petit scarabée à l'époque car ces plaintes n'ont jamais été transmises au parquet. La priorité de la police était les accidents de la route.
B
Encore une fois, une plainte ne peut pas être «  enterrée au niveau du commissariat »...
L
C'est aussi ce que je pense.... la plainte a été enterrée au niveau du commissariat. Elle n'est pas passée entre les mains d'un juge ou du procureur. L'avocate de la soeur n'a pas fait son boulot. Cette jeune soeur ne connait l'avancement de son dossier que par la partie adverse qui raconte qu'il y a "non lieu". La plainte date de fin mai et le soi-disant 'non lieu" de début septembre ! Rapide ! <br /> Oui, cette jeune soeur peut encore acter en justice en prenant un bon avocat. <br /> <br />
H
Pas de confusion entre CLASSEMENT SANS SUITE (= décision du procureur de ne pas poursuivre) et NON-LIEU (= décision d'un juge de ne pas poursuivre la procédure d'instruction engagée). <br /> Concernant le classement sans suite, cf. article 40-2 (Code  de Procédure Pénale) "Le procureur de la République avise les plaignants et les victimes si elles sont identifiées, ainsi que les personnes ou autorités mentionnées au deuxième alinéa de l'article 40, des poursuites ou des mesures alternatives aux poursuites qui ont été décidées à la suite de leur plainte ou de leur signalement. <br /> Lorsqu'il décide de classer sans suite la procédure, il les avise également de sa décision en indiquant les raisons juridiques ou d'opportunité qui la justifient."<br /> "Le procureur de la République avise les plaignants et les victimes si elles sont identifiées" : point n'est besoin de constitution de partie civile pour que l'avis de classement sans suite soit notifié à la partie plaignante.<br /> Ici, tout ressemble plutôt à un ENTERREMENT de la plainte bien avant d'atteindre le Parquet qui n'a pas eu à donner son avis. Il es t important de changer de défenseur pour tenter si cela est encore faisable, de retrouver le PV de plainte. Mais rien n'est moins sûr ! L’hypothèse d'une GRANDE MAGOUILLE peut parfois s'envisager... HONTE aux 2 VM et à ces FM qui nourrissent par leurs comportements ceux qui nous haïssent...Mais que font les instances du GODF ? <br /> Courage à cette jeune Soeur victime !!!
L
Merci à toi.