20 Avril 2015
Illustration : de Yaka (Coup d'oeil en loge et au dehors)
Votre première prise de contact a été faite - soit en "candidature spontanée", soit par une personne que vous connaissez. Vous avez rencontrez une ou plusieurs fois (aucune règle, là-dessus), le (ou la) président(e) de la loge. Vous êtes sûre-sûre de vous et vous voulez candidatez.
La candidature réelle se passe maintenant. Concrètement, il s'agira d'une lettre, dans laquelle vous devez présenter vos motivations, c'est-à-dire les raisons qui vous ont conduites à souhaiter entrer en franc-maçonnerie.
Vous pouvez parler de vos rencontres, de vos lectures, voir même de votre famille comme de votre profession. Le tout est de vous situer dans votre démarche. Inutile d'écrire un roman, vos motivations seront, ne vous inquiétez pas, épluchées dans les étapes suivantes. Si vous n'avez pas pris de premier contact avec l'obédience (et donc ignorez à quelle loge s'adresse votre lettre), vous pouvez préciser les principales agglomérations les plus proche de chez vous.
Une fois ces premières démarches faites, suivant l'accord de la loge, les enquêtes peuvent commencer.
Illustration : de Yaka (Coup d'oeil en loge et au dehors)
Les enquêtes consistent à vous envoyer trois personnes discuter avec vous. Chaque loge et chaque obédience ont leur manière de conduire leurs enquêtes. Néanmoins, il y a quelques règles à retenir.
Les enquêteurs ne se connaissent pas. Ils ne peuvent donc pas discuter de votre candidature entre-eux. Les enquêtes ont pour but de discuter de vos motivations, mais aussi de mieux vous connaître. Généralement - il est souhaitable que cela soit le cas - elles ont lieu chez vous.
Mais les rendez-vous dans des lieux publics comme un café sont devenus de plus en plus courants du fait de nos modes de vie et nos obligations professionnelles. Une enquête peut durer une heure comme quatre heures. Les miennes ont été toutes longues (deux à trois heures) et se sont déroulées chez moi. Prévoir de rencontrer votre enquêteur en une demi-heure est illusoire.
Soyez-vous même. Inutile de vous inventer une vie ou des activités faramineuses que vous n'avez pas, et prétendre avoir tout lu, surtout s'il n'y a pas un seul livre chez vous. Cela se voit tout de suite au bout de la troisième enquête.
Ne croyez pas, non plus, que les franc-maçons appartiennent à une sorte d'élite intellectuelle. Ne vous sous-estimez donc pas.
Illustration : Humour des Parvis
La franc-maçonnerie a inventé une dernière étape pour chaque candidature : le passage sous le bandeau.
Mon rôle ici est de vous dire que c'est pour beaucoup de maçons une étape importante de l'initiation. En quelque sorte une pré-initiation. Mais c'est bien mieux. C'est une épreuve de vérité. Le fanfaron s'effondre, le timide le reste, la personne à l'aise qui n'a rien à cacher l'est beaucoup moins - à l'aise. J'en ai connue une qui était tellement tétanisée, qu'elle ne répondait que par un mot à chaque question. Il s'avère qu'elle n'est pas beaucoup plus bavarde aujourd'hui. J'en ai vu une autre qui a montré un certain dédain pour la franc-maçonnerie et son mari de franc-maçon.... Le passage sous le bandeau demeure le souvenir - et je pense le principal souvenir de votre candidature -
Bon chemin,
Devenir franc-maçonne (ou pas). - La Maçonne
La rubrique " Conseils aux profanes " est une des rubriques la plus lue et la plus suivie de ce blog. Cette rubrique s'est étoffée au fil des mois et même des années. C'est pourquoi, il m'a sem...
http://lamaconne.over-blog.com/2016/04/devenir-franc-maconne-ou-pas.html
Pour cet article, je remercie tout particulièrement nos frères qui m'ont permis de piocher dans leur blog, dont voici les liens :
Coup d'œil en loge et au dehors - La franc-maçonnerie en clins d'oeil.
Dans certains pays africains francophones, la franc-maçonnerie n'est pas interdite. Nous avons donc des frères et des sœurs qui fréquentent les colonnes des temples ... mais aussi les colonnes ...