28 Février 2021
Jean-Philippe Hubsh, ancien grand maître du GODF, laisse derrière lui les résultats d'une gestion salariale et sociale désastreuse que son successeur devra gérer.
Harcèlement moral, mise au placard, pressions psychologiques …ont été les méthodes mises en place pour faire partir 8 salariés.
Les faits ont été dénoncés auprès de l'ensemble des loges du GODF en décembre 2020.
Ainsi, cet article ne devrait rien apprendre aux 50 000 membres du GODF et au Conseil de l'Ordre qui n'ont que, faiblement, réagi.
Il y a, tout d'abord,
Ce qui inquiète est le nombre important de ruptures conventionnelles qui, pour une association telle que le GODF, apparaît parfaitement anormal. En effet, il n'y a que 20 à 50 salariés.
Jean-Philippe Hubsch a ainsi organisé 5 ruptures conventionnelles, soit plus de 10 % des effectifs !
Une rupture conventionnelle est un départ négocié entre l'employeur et le salarié qui évite, surtout, une procédure de licenciement. Ce type d'accord n'est pas gratuit puisqu'il oblige aux versements d'indemnités non négligeables de la part de l'employeur. Il ne protège pas le GODF d'éventuelles poursuites devant les prud'hommes. Surtout si la rupture conventionnelle a été forcée.
On imagine bien la détresse de cette femme lumineuse qui, après s'être dévouée de longues années au GODF, a perdu son emploi alors qu'elle avait encore quelques années avant une retraite bien méritée.
Ce décès et les circonstances de celui-ci ont été cachés aux membres du personnel du GODF mais aussi à différentes personnalités de l'obédience … Il ne fallait pas entacher la glorieuse « fin de mandat » de Jean-Philippe Hubsch avec un suicide, n'est-ce pas ?
Deux autres salariées ont aussi accepté une rupture conventionnelle : l'assistante du service général et une graphiste travaillant pour le service communication du GODF. Elles n'avaient, quant à elles, moins de deux ans d'ancienneté.
Ce qui est, par ailleurs, troublant est que ces ruptures conventionnelles ont été signées en janvier, avril, septembre et octobre 2019. Soit bien avant la crise sanitaire. Un tel ménage ne se justifie donc pas par une perte d'effetifs et un budget serré.
La dernière rupture conventionnelle a été signée en juillet 2020 (!). En mars 2020, c'est un départ à la retraite anticipée qui a été traitée …. en plein premier confinement.
Alors que des indemnités ont été versés, que des frais d'avocats et de prud'hommes existent aussi, ces données chiffrées n'ont pas été transmises aux loges lors des différents votes du « quitus » budgétaire de Hubsch que ce soit lors du convent de 2019 et celui de 2020.
Lors du dernier convent, les « managers » (selon l'expression choisie par le conseil de l'ordre) ont donné un entier « quitus » à Jean-Philippe Hubsch pour la gestion des ressources humaines lors des périodes de confinement. Ce courrier parle au nom de tous les salariés du GODF, sans que ceux-ci soient concertés. On n'est pas des grands démocrates au GODF … Cela, je le savais déjà. A ce point, c'est une caricature. D'ailleurs, on peut s'interroger assez justement pourquoi une telle mesure alors que Jean-Philippe Hubsch est censé être confiné à Thionville et que les services administratifs du GODF sont parisiens !
A côté de cela, malgré de nombreuses alertes, différents témoignages au sein des loges, différents articles de journaux dans le Canard Enchaîné et le Figaro, la grande majorité des membres du GODF n'ont nullement réagis.
Au contraire, ils se sont empressés à discréditer les salariés et ceux qui ont protesté et témoignés des méthodes ineptes de Hubsch. Ils ont « laissé faire » sans réclamer des explications.
Si une obédience maçonnique en est à ces extrémités quant à la gestion de ses salariés, n'importe qui peut s'interroger sur son véritable intérêt et son fond idéologique.
La fraternité n'est qu'un symbole comme un autre au GODF dont, visiblement, peu savent faire l'expérience.
Le cas du GODF : les obédiences en crise ? Analyse - La Maçonne
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