30 Janvier 2017
Vabadus revient cette semaine avec un article - dont il a le secret - faisant état des dérives dans les juridictions des hauts grades et leurs points communs pour toutes obédiences.
Y-a-t-il une sorte de malédiction dans ces juridictions pour souffrir des mêmes problèmes?
Vous vous souvenez peut-être de mon profilage du Grand Commandeur Charles Riandey qui, en 1964, tenta un putsch sur son obédience, la GLDF, et faillit la couler. Voici ce que j’en disais dans un article paru le 18 octobre 2016 sur ce blog sous le titre : "GLDF : un document historique inédit"
"MOI, Très Illustre Frère Riandey, Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de France, QUI SUIS-JE ?
Moi, Charles Riandey T/P/S/G/C du SCDF je suis notoirement connu pour être antisémite ayant déclaré aux autorités policières sous l’Occupation: « J’ai combattu avec beaucoup d’autres, au prix de pénibles épreuves, l’envahissement de la maçonnerie par les Juifs. » (déclaration faite à l'inspecteur S. Moerschel)
Moi, Charles Riandey T/P/S/G/C du SCDF, catholique traditionaliste et pétainiste j’ai rencontré LAVAL avec le RP Jésuite Berteloot afin de lui présenter un projet de constitution d’une obédience maçonnique fondamentalement catholique et inféodée à Rome ; c’est Pétain qui refusa ce projet !
Moi, Charles Riandey T/P/S/G/C du SCDF j’ai tenté à plusieurs reprises un rapprochement idéologique et structurel avec la GLNF, le dernier conçu secrètement avec la GLNF, ayant échoué en 1964
Moi, Charles Riandey T/P/S/G/C du futur Suprême Conseil pour la France (SCPLF) souché sur la GLNF je me suis fait reinitié en quelques jours du 1er au 33ème degré du REAA
Moi, Charles Riandey T/P/S/G/C du SCPLF j’ai foutu un vrai bordel à la GLNF en voulant tout régenter et notamment en lançant une Commission pour réviser tous les rituels du 1er au 3ème degré
Moi, Illustre Frère Charles Riandey, Très Puissante Sordide Grande Crapule je reste profondément surpris d’avoir été réchauffé dans le sein de la GLDF de 1917 à 1965 !
Pourquoi revenir sur ce passé ?
Tout d’abord parce la revue Franc-Maçonnerie Magazine de janvier 2017 publie un article, voir ci-dessous, qui apporte des précisions sur les méfaits de cette crapule du SCDF sous Vichy.
Mais surtout parce qu’au début de ce siècle il faut s’alarmer sur le fait que les avatars de Riandey sont à l’oeuvre dans presque toutes les juridictions des hauts grades du REAA et cela fait des dégâts !
On peut lire ci-dessous l’extrait de cet article de FM Magazine intitulé
« Quand francs-maçons et jésuites dialoguaient… sous Vichy »
(Lire l’article en intégralité dans le magazine, c’est édifiant !)
"Dans son livre « Histoire et causes d’un échec » paru en 1976 — éditions maçonniques de France — Johannis Corneloup, qui fut grand commandeur du grand collège des rites et membre du Grand Orient de France, raconte comment, à partir de 1943, il entreprit avec les frères Marcel Cauwel et Charles Riandey (1) de la Grande Loge de France, de réunir, sous une même bannière spiritualiste la Grande Loge et le Grand Orient, envisageant très sérieusement pour son obédience après la guerre, la réintégration du Grand Architecte de l’Univers, à laquelle, était favorable, selon Corneloup, l’ancien grand-maître Arthur Groussier.
Corneloup expose comment et pourquoi,, en raison selon lui de la duplicité de Charles Riandey, cette tentative de rapprochement ne put aboutir. Mais il relate aussi, comment il prit connaissance avec stupeur de documents qui lui furent remis après la mort de Marcel Cauwel : « Quand j’ouvris le pli, j’y trouvai […] des copies d’une correspondance échangée du 6 janvier 1942 au 19 février 1944 entre le R.P. Berteloot, S.J., d’une part et d’autre part Cauwel et Riandey. […]
[…] que le secret fut gardé envers moi de la reprise de pourparlers touchant directement la Maçonnerie pendant l’occupation, alors que nous discutions sur le même sujet, m’apparut comme un manque de confiance qui me fit tomber de haut. […]
[…] Je livre le fait aux réflexions de ceux qui considèrent comme invraisemblable l’existence d’une influence des Jésuites sur la Maçonnerie au XVIIIe siècle, surtout pour ce qui concerne les Hauts-Grades.
L’examen attentif des lettres montre que des pourparlers engagés entre Écossais et jésuites visaient un but autrement ambitieux que les conversations que, par exemple, Wirth, Lantoine et moi avions eues avant-guerre avec le R.P. Berteloot […] Il s’agissait maintenant d’une union des forces spirituelles poussée jusqu’à la collaboration entre Église Catholique et Franc-Maçonnerie (une phrase de Riandey contient même ces mots : « se fondre ».).
Et c’est au comble de la stupeur que Johannis Corneloup, après avoir pris connaissance des courriers échangés entre les frères Cauwel et Riandey d’une part et le R.P. Berteloot découvrit une note non signée portant des révélations aussi incroyables qu’authentiques dont il donne la teneur intégrale :
« Le suprême Conseil de la Grande Loge de France a conçu le projet de reconstruire en France une Maçonnerie d’État avec l’autorisation et l’appui des Pouvoirs publics de Vichy.
« Le projet a commencé à être mis à exécution dès octobre 1943.
NB : Par ailleurs dans ce FM Magazine vous trouverez un article intitulé « Jésuites et francs-maçons Les coulisses d’une relation trouble ».
Antidote : VÉNÉRABLE NOUS VOILÀ
Vénérable, nous voilà
Salut à toi et aux frères de loge
L'anarchie pour combat
Communards, nous marchons sur vos pas
Vénérable nous voilà
Fils d'Allais, de Léo et de Desproges
Fraternité et joie
Vénérable, vénérable, le voilà
La croix des assassins - Eric Giacometti et Jacques Ravenne
Les "avatars" de Riandey de ce siècle correspondent à ce que décrivait Gil Garibal dans un article paru dans le Journal n°87 de la GLDF (extrait) :
« Chacun est libre de fréquenter une Église où il veut. Ouvrons donc nos temples, pas à tous ceux qui viennent y frapper mais aux personnes bien dans leur tête, au clair avec des croyances respectables, partant ni esclave de l'invisible, ni d'elles mêmes. Au moment où tant d'individus disent éprouver « un vide spirituel » demandons précisément à nos postulants ce qu'ils entendent par spiritualité, ce mot fourre-tout au final trompeur, voire dangereux quand il est chargé de contre-sens.
C'est ainsi l'homme est souvent dans ce qu'il cache: nous n'avons pas-et plus- à donner à ceux entre autres qui, rongés par le regret viennent chercher une religion privée ou de « substitution » pour compenser les avatars d'un parcours individuel. La tolérance est limitée par l'intolérance. Ce sont toujours des « dépossédés » qui insidieusement, au fil des degrés d'un rite qui n'est pas religieux, installent ou tentent d'installer un dogmatisme régressif et, attention parfois un parfum sectaire. Ce sont eux, qui dans leur psychorigidité en matière de croyance, nous feraient croire que la Tradition est un système figé, pétrifié, tourné vers un passé idyllique et synonyme de vérité. » « Pour que vive comme l'eau vive, la Franc-Maçonnerie! ».
Semblables à ces personnages falots et sans charisme des romans de Simenon, ils sont entrés en Maçonnerie pour trouver un moyen de compensation sociale. Ils ont découvert que le fait d’avoir bien ingéré l’enseignement du catéchisme à l’enfance pouvait les aider à bien ratiociner sur les Saintes Écritures et donc constituait un atout formidable dans la promotion scalaire du REAA. Ils font partie de cette minorité de Maçons atteints de cordonnite aigüe ayant choisi la voie royale de l’ambition dans les juridictions du REAA au fonctionnement non démocratique basé sur la cooptation des plus soumis. Ils sont parvenus au sommet du pouvoir et là ils sévissent !
Afin de percevoir concrètement l’action de ces avatars de Riandey lire en premier cette note de démissionnaire du SCPLF diffusée le 26 aout 2011 sur le blog REAA 1802.
« Le R. E. A. A. est-il une secte ?Publié le 26 août 2011 par REAA 1802"
« Il y a deux ans, j'ai quitté les Hauts Grades du R.E.A.A. après en avoir été membre pendant une douzaine d'années. Maintenant, avec le temps, je regarde les choses avec calme. Lorsque j'ai pris la décision d'en partir, ce fut pour moi une incroyable libération. Tout choix, entraîne une décision qui une fois prise apporte une certaine satisfaction. Ensuite vient le temps de la réflexion. Le bilan n'est pas bon. Après mon départ, aucun frère ne s'est manifesté avec bienveillance. Aucun ! Mais où était passée la fraternité à laquelle je croyais bêtement ? Avaient-ils tous perdu les raisons mêmes de notre partage : l'Amour ? Et moi, j'avais quitté le groupe pour ne pas dire "La Secte" et j'étais devenu pour eux un traître, un étranger.
Leur"soumission absolue", leur"dévouement total aux dirigeants" s'exerçait sans faille ni humanité fraternelle. Bien sûr je me souvenais de la remarque d'un "Frère" lors de la présentation d'un travail d'augmentation de salaire par un autre : "Lorsqu'il sera passé par la moulinette de la normalisation, ça ira mieux, tu verras..."Intérieurement j'avais eu froid dans le dos et je me suis dit que "la déstabilisation mentale" allait beaucoup trop loin ! Ce "Frère" pensait donc que lui ou le "groupe de "Chevaliers" pouvaient apporter à ce Frère "la réponse à toutes les interrogations existentielles."Mais au préalable fallait-il encore qu'il"perde son esprit critique".
De certains Frères n'était due qu'a leur autonomie, leur intelligence, leur esprit critique et leur refus d'une aveuglante "soumission à l'autorité", telle qu'elle est parfaitement mise en lumière dans les travaux de Stanley Milgram.
Finalement, les Hauts Grades ne recherche pas les assassins d'Hiram mais ils souhaitent définitivement assassiner Hiram ! Et qui est Hiram ? Hiram, c'est vous ! Hiram, c'est nous ! Hiram c'est moi !
Oui, voilà ce que perpétue Les Hauts Grades du R.E.A.A. ! Ils veulent tuer l'enfant merveilleux que nous sommes tous ! Tuer et bannir toute bienveillance enchantée et enchanteresse de nos espaces sacrés ! Faire de nous ce que sont les 33° : des vieillards méchants, revanchards et hargneux. Eux qui sont arrivés là, exsangues et vaniteux. Ils sont là car ils ont avalé toutes les couleuvres que "leurs chefs" leur ont fait avaler ! C'est le signe distinctif d'une Secte. Seule le degré de servilité sert à distribuer les récompenses.
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Je vous aime, que la joie soit dans nos coeurs ! »
Barbey Schröder
Lire ensuite la lettre de démission de ce Frère des Hauts Grades du REAA du GODF reproduite par la Maçonne le lundi 23 janvier 2017.
« Une brève analyse socio-politique où le concept de totalitarisme et de dictature sont exposés comme mode de la gouvernance pratiquée au sein de notre secteur. L'ordre est une structure comparable à celle de l'église catholique apostolique et romaine générant une gouvernance qui devient vite totalitaire, dictatoriale dans les mains de ceux qui n'ont pas le sens de la mesure, de la concorde et de la fraternité. L'Amour fraternel leur est inconnu tout autant que les apports du 18e grade : FOI, AMOUR, ESPERANCE ne sont que des mots qu'ils répètent, comme récitant le catéchisme par obligation du rituel, un peu comme à la messe, sans en comprendre véritablement le sens. Leur devise est sans doute : "si tu la ramènes, sauve toi, sinon je t'écrase, car c'est moi la vérité faite homme car je suis, ici et maintenant, le seul et unique représentant de notre Ordre, et si tu résistes, malheur à toi, car tu resteras sur les seules colonnes que je te réserve à vie".
Des témoignages figurant en commentaires sur le blog montrent que ce qui est critiqué par les démissionnaires est bien représentatif des situations évoquées ci-dessus pour les deux juridictions. Avec peu d’années d’écart on constate que c’est la même histoire que ces deux Frères racontent : enfants croyant au « merveilleux » promis par les sergents recruteurs ils ont découvert en se rapprochant du sommet de leur escalade qu’ils étaient adeptes d’une « secte » pour l’un et une sorte « d’Église catholique » pour l’autre. Ils ont été confrontés au pouvoir dictatorial de « grands prêtres » intégristes défenseurs d’un morceau de la vraie croix du REAA, membres inamovibles de Soviet Suprême du REAA.
Il leur était demandé à l’un est à l’autre d’être soumis
Ils ont choisi la Liberté plutôt que la soumission
Relire à ce sujet notre article "LIBERTÉ & SOUMISSION EN FRANC-MAÇONNERIE publié sur ce blog le 01/01/2017."
Je reprends ici une formule « les irradiations nocives « de Jean Verdun dans son libre « Rapsodie en bleue »
« Or chacun sait que toutes les crises vécues par la Grande Loge de France depuis cent ans sont nées des irradiations nocives de la Juridiction des hauts grades sur les loges bleues de la Grande Loge».
On ne va pas remettre le couvert sur tous les mauvais coups portés par le SCDF sur la GLDF, notamment en l’entrainant dans la « chimère anglo-saxonne « (Bâle- Reconnaissance GLUA).et sur l’ingérence du SCPLF instrumentalisant sa « créature « la GLAMF pour dézinguer la GLNF.
Tous ces évènements ont été bien relatés sur ce blog.
Mais le retentissement de ces ingérences des avatars de Riandey sur les obédiences se décrivent aussi dans la presse profane. Ainsi sur le blog "la Lumière", François Koch signalait dans un article sur le blog La Lumière le 25/04/2015 « Hauts-Grades francs-maçons : un casse-tête »
le conflit provoqué par les hauts grades du REAA auprès de la Fédération Française du Droit Humain (FFDH ce qui fait dire au Président Melay « un tel comportement de la part de membres des plus hauts grades est de ceux conduisant certains de nos soeurs et frères à souhaiter l’éclatement entre les loges symboliques et les loges de hauts grades, ce que nous avons précisément cherché à éviter ».
l’influence du Suprême Conseil sur la GLFF
François Koch rappelait également concernant la GLFF et la GLDF
« Dans ces deux obédiences, les rumeurs fusent sur l’influence du Suprême Conseil dans le choix du Grand Maître et de la Grande Maîtresse. »
L’article paru en 2015 ne pouvait noter le coup de force des hauts gradés du REAA de la GLAMF afin de s’emparer du pouvoir sur l’obédience en éjectant en 2016 le GM normalement élu mais qui avait le tort d’être du Rite Français !
Dans un article du 05/02/2011, l’hebdomadaire pointe les tares de ces juridictions : "Dans les obédiences, les hauts grades ont toujours représenté un facteur de désordre, assure Marcel Laurent, Grand Maître de la Grande Loge des cultures et de la spiritualité (GLCS), une petite obédience qu'il a fondée en claquant la porte de la Grande Loge nationale française (GLNF), où il avait effectué tout le parcours menant au 33e degré. Ils sont souvent animés d'un complexe de supériorité qui les incite à vouloir tout régenter."
À la GLNF, il y a quelques années, le Grand Prieuré des Gaules, qui gère le Rite écossais rectifié, avait voulu faire sécession. À la Grande Loge de France, qui pratique exclusivement le REAA, le Suprême Conseil exerce une influence pesante sur le Conseil de l'ordre. C'est du moins ce qu'ont conclu des émissaires de la Grande Loge unie d'Angleterre (GLUA), lorsqu'ils ont voulu se rapprocher de cette obédience. Las des frasques de la GLNF, les frères de Londres, équivalent du Vatican pour la maçonnerie mondiale, avaient envisagé d'accorder leur label de "régularité" à la Grande Loge de France. Verdict : les hauts grades font la loi, ce qui est contraire aux usages anglais, très attachés aux trois premiers grades.
Au Grand Orient de France, les hauts grades râlent contre la liberté des loges d'initier ou non des femmes, votée lors du dernier convent, à l'été 2010, après des années de débats. Le Suprême Conseil du REAA s'est particulièrement illustré dans la résistance active. Fin 2010, son Suprême Commandeur, Jean-Robert Ragache, un ancien Grand Maître de l'obédience, a écrit à toutes ses ouailles pour leur signaler que la décision prise par le convent et confortée par le Conseil de l'ordre ne les concernait pas vraiment. Une lettre qui a beaucoup énervé les instances dirigeantes du GO, qui y ont vue tentative, de la part de ces francs-maçons de luxe, de conquérir leur autonomie. Preuve que les hauts grades n'exaspèrent pas seulement l'Église...
En résumé l’article évoque :
1°- l’imbécilité abyssale des avatars de Randy qui ont lancé la GLDF sur un radeau pour traverser la Manche vers Londres alors que la GLUA n’accordera JAMAIS la Reconnaissance à une GLDF où « les hauts grades font la loi, ce qui est contraire aux usages anglais, très attachés aux trois premiers grades. »
2°- les positions de réactionnaires, hors sol, du Suprême Conseil du REAA de la rue Cadet refusant la présence de soeurs adhérentes du GODF.
Quand on devient apprenti on apprend le signe d’ordre qui consiste à porter la main droite sous sa gorge quand on s’exprime, ce qui permet d’échapper à ses passions.
Je pense qu’un nouveau membre au 33ème du SC du REAA de Cadet devrait mettre sa main droite sur sa nuque afin d’empêcher son cerceau reptilien d’impulser ses pensées.
J’ai relevé dans MOMASITE un texte d’un grand historien connu et reconnu qui retrace la chronique de la formule « Tais-toi et taille ! » que l’on applique à l’apprenti un peu trop curieux et qui vaut formule comminatoire d’obéissance absolue dans les hauts grades.
Voici un extrait. Vous pouvez retrouver l’histoire complète sur le site Momasite.com
« JP Bayard nous apprend dans " la Spiritualité de la Franc-maçonnerie ", que la charte d'York, dite d'Athelstan, en 926, concernant les lois fondamentales de la Confraternité des Maçons, reproduisant la charte de St Alban approuvée par l'Empereur Casaurius en 290, s'inspirant elle-même de l'édit de Numa Pompilius, 672 Avant JC, basé sur les lois et privilèges des anciennes corporations de constructeurs romains, précise :
" Art. 13- Chaque Compagnon, lorsqu'il est repris du Maître doit écouter celui-ci et corriger son travail. " De plus, " Art. 14- Tous les maçons doivent obéir aux chefs et exécuter avec bonne volonté ce qui leur est ordonné.
C'est donc à 672 av JC que l'Histoire fait remonter les premiers textes qui donnèrent naissance à notre formule comminatoire. La Tradition, quant à elle, lui attribue une origine encore plus lointaine : 970 à 930 av JC. Dans la Bible (Ancien Testament, Samuel, Livre 2), Hiram roi de Tyr s'adresse en ces termes à ses légions d'ouvriers maçons : " La discipline faisant la force principale des maçons, il importe que tout Maître reçoive des ses compagnons et apprentis une obéissance entière et une soumission de tous les instants, et que les tâches soient exécutées sans hésitation ni murmure...
" Tais-toi et taille ! »