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La Maçonne

GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».

Dionysos

Toutes les sœurs de la GLFF en ont entendu parler : une loge de la GLFF a voulu faire démissionner une sœur. En réalité, il y a eu, en 2015, deux sœurs qui ont été victimes de leur loge respective. Dans cet article, je souhaite aborder le cas d’une d’entre elle – que je vais appeler Cunégonde – La loge qui a tenté de la faire démissionner est la loge Dionysos. Pour des raisons évidentes d’anonymat, je vais surnommer la vénérable de cette loge : Gertrude et l’oratrice Léonce. J’ai un faible pour les vieux prénoms ... et pis, cela leur va si bien.

L’histoire de Cunégonde.

Cunégonde a démarré un nouveau travail en décembre 2012 l’obligeant à de nombreux déplacements.

Jusqu’en mars-avril, pour la même entreprise, elle avait le coaching d’une équipe de 25 techniciens sur toute la France qu’elle traversait dans tous les sens. Elle est, par la suite, devenue commerciale pour cette même entreprise. Ses déplacements se sont intensifiés. Elle parcours 1000 km et découche deux à trois nuits par semaine. Elle est membre d’une petite loge de la GLFF : la loge Dionysos qu’elle a intégré en 2009 suite à un déménagement. Elle a été initiée en 2003. Elle aime beaucoup la GLFF et la franc-maçonnerie. Or, durant une période de sa vie, elle avait besoin de temps, de prendre du recul et surtout de se consacrer à sa vie professionnelle. Gertrude n’accepte pas les absences de Cunégonde – qui d’ailleurs n’y peut pas grand-chose – pour ses absences, comme pour les états d’âme de Gertrude.

En 2014, Gertrude, recevant une lettre d’excuse de Cunégonde, une simple lettre d’une seule page, lui a téléphoné. Les deux femmes ont une conversation téléphonique. Gertrude, dès les premiers mots, demande à Cunégonde de démissionner. Elle refuse de lire ce premier courrier qu'elle n'acceptait pas. Elle se met à hurler au téléphone. Cunégonde n'a aucune l'intention de se laisser faire. Elle refuse de démissionner - renvoyant Gertrude dans ses quatre mètres carrés. Cunégonde reçoit quelques jours plus tard une première lettre de la loge, antidatée, la convoquant à un comité de maîtrise pour la radier.

Première erreur de Gertrude : c’est à une tenue qu’il faut convoquer les sœurs - pas à un comité de maîtrise ou au bistrot d'à côté.

Cependant, suite à cela, Cunégonde reçoit une curieuse lettre de la loge, lui demandant de se transférer dans une autre loge d’ici la fin de l’année. Gertrude a, en effet, décidé qu'un des moyens de se débarrasser de Cunégonde (qui au demeurant ne vient pas en loge et donc, logiquement, ne devrait pas vraiment la déranger) est qu'elle aille demander à une autre loge d'y être transférer. Nous sommes en mai 2014. Cunégonde a adressé durant cette année 2014, trois courriers expliquant les raisons de ses absences. Ces trois courriers n’ont jamais été lu par Gertrude. Cunégonde n'avait aucune intention, à cette époque, de se "transférer" ailleurs. Pour elle - le dit-elle d'ailleurs dans un de ses courriers - une loge n'est pas un moulin dans lequel on entre et on sort au petit bonheur la chance et en fonction des humeurs de la vénérable en fonction.

Depuis lors, fait qui a son importance, Cunégonde ne reçoit plus de convocations aux tenues et à aucunes réunions, y compris les assemblées générales de l'association.

Le 2 décembre 2014, Gertrude attaque à nouveau. Lors d’un comité de maîtrise, elle raconte aux sœurs de la loge que le Conseil Fédéral demande aux loges de radier les sœurs qui manquent d’assiduité. La loge, toujours selon Gertrude, risque la démolition si elles n’obtempèrent pas. Elle a ainsi l’autorisation de la conseillère fédérale de la région, pour faire démissionner la sœur Cunégonde. Elle se met à hurler, menace, secoue des papiers sous le nez des soeurs. Léonce renchérit. Elle a eu au téléphone la Grande Oratrice, raconte-elle, il faut absolument se débarrasser de Cunégonde. Les sœurs votent, à main levée, de faire démissionner Cunégonde.

Cette dernière reçoit finalement un courrier qui lui demande de démissionner pour le 20 décembre 2014. Dans le cas où elle ne se plierait pas à la volonté de la loge, explique Léonce, l’oratrice, signataire de ce courrier, cette dernière continuerait la procédure de radiation. On lui reproche son manque d’assiduité non pas dans la loge Dionysos, sa propre loge, mais dans une autre loge – la loge O – Les deux vénérables ont échangé, indique ce courrier, sur le transfert de Cunégonde. Or, Cunégonde n’a pas fait de demande, à cette époque, à la loge O.

Il est précisé dans ce même courrier qu'elle n'a visité cette loge que 4 fois et qu'un article du règlement intérieur de la loge O demande à la soeur désireuse de se transférer une assiduité égale à la moitié des tenues plus une, sur une année. Ce qu'elle n'a pas. Ainsi, conclut ce courrier, il lui est demandé de démissionner sur le champ. La loge l'a voté.

Cunégonde explique qu’elle s’est, en effet, rapprochée de la vénérable de la loge O, mais pour une affiliation. Toujours en déplacement, elle ne pouvait promettre d’être assidue à une nouvelle loge. L’affiliation, pensait-elle, lui permettait de participer à des travaux dans une loge, située dans la ville de son plus important client, et de prendre le temps de connaître les sœurs de cette loge. Ensuite, se disait-elle, elle verrait ...

La vénérable, alors en fonction, de la loge O lui a expliqué que le règlement intérieur de la loge O ne le lui permettait pas d’être affiliée - pas plus que d'être transférée- Il lui fallait, pour cela, une assiduité exemplaire. Cunégonde n’a donc pas insisté. Son faible nombre de visite sur la période allant d'avril au 2 décembre 2014 le prouve.

Bien évidement, Léonce arrange quelques faits dans son courrier : la loge n'a jamais voté à l'unanimité. La maman de Cunégonde était présente lors de ce vote et n'a pas eu l'occasion de voter ... Il n'y a pas d'accord entre Cunégonde et la loge Dionysos qui l'obligerait à se transférer dans une autre loge. C'est le résultat d'une pression faite sur Cunégonde pour la faire quitter la loge.

Cunégonde refuse de démissionner. Elle alerte le conseil fédéral pour procédure de radiation illégale suivant l’article 160 du Pacte Social (soit les constitutions de la GLFF). La loge ne respecte pas les articles 157 et 158 : Les absences de Cunégonde sont excusées et ses capitations sont à jour.

Gertrude ne se démonte pas. Bien décidée à se débarrasser de cette sœur, comprenant que sa magouille ne fonctionne toujours pas, elle fait voter, à la loge, de refuser ses prochaines excuses pour causes professionnelles. Nous sommes le 16 décembre 2015, soit deux semaines après le premier vote. Ainsi, Gertrude espère pouvoir radier facilement Cunégonde au bout de 5 tenues .... L'article 158, en effet, qu'une loge peut ouvrir une procédure de radiation si la soeur concernée n'a pas des excuses "validées" par l'atelier, au bout de 5 tenues consécutives d'absences. L'article 157 définit un défaut de capitation. La lettre de Léonce - plutôt le torchon - manque d'un entête de la loge et d'une signature. Gertrude fait voter à nouveau la loge pour confirmer que ce courrier est bien un courrier de la part de "toutes les soeurs de la loge".

Cunégonde reçoit ainsi un courrier de la loge qui lui explique que – puisqu’elle est obligée de travailler pour payer ses factures, la loge refuse ses excuses pour absence … Il lui confirme aussi que la lettre - plutôt un torchon sans entête de la loge et sans signature - est bien un courrier de la loge. On marche littéralement sur la tête!

Catherine Jeannin-Naltet est alors la Grande Maîtresse de la GLFF. Le conseil fédéral annule la procédure et décide une inspection spéciale de la loge Dionysos pour grave dysfonctionnement (article 188). La situation semble tournée favorablement pour Cunégonde. Il n’en est malheureusement rien. Les conseillères fédérales envoyées pour cette inspection spéciale sont la Grande Oratrice et la Grande Maîtresse adjointe aux affaires intérieures, alors en fonction. Cette inspection spéciale a lieu le 17 mars 2015.

La loge O-comme-Eau.

Entre temps, Cunégonde – afin d’avoir le cœur net – se rapproche à nouveau de la vénérable de la loge O comme Eau.

La loge O semble être, en effet, compromise dans un dossier plutôt sordide de radiation illégale d'une soeur d'une autre loge. Cunégonde souhaite savoir comment cette loge a réussi le tour de force d'être citée dans le torchon que Léonce lui a envoyé et, surtout, dans quelle mesure la loge O est impliquée. En effet, la loge O a une bonne réputation au sein de la GLFF. Malgré son peu de visites, Cunégonde a constaté le sérieux autant des planches que des soeurs.

Lors de cette discussion, elle présente le torchon de Dionysos qui mentionne les échanges entre les deux vénérables et surtout donne des indications que seule la loge O pouvait connaître. Celle-ci n'en semble pas surprise, mais signale (quand même) que l'on ne peut pas voter "de faire démissionner une soeur".

Cunégonde demande d’avoir une date pour faire une planche – puisqu’il s’agirait aussi d’une des conditions pour une affiliation selon la vénérable de la loge O - condition qui fut ajoutée à déjà une longue liste ... Elle relance par email cette vénérable, descendue de charge en mai 2015, le 12 février. La réponse n’arrive que le 13 mars 2015. La vénérable de la loge O lui répond ceci :

Ma T\ C\ S\:

Je fais suite à ton mail du 12 Février . Avec retard, et je te prie de m'en excuser, mais il y a eu les vacances de Février et Mardi, ce n'était pas le lieu pour une explication .

Tu proposes de plancher en vue de ton intégration à O. 

Or, l’intégration concerne exclusivement les SS\, démissionnaires d’une autre obédience que la GLFF, qui souhaitent rejoindre une Loge de notre juridiction. Tel n’est pas ta situation.

Je suppose en conséquence que tu voulais parler d’affiliation ou de transfert.

Dans l’un et l’autre cas, le règlement intérieur de notre L\ prévoit, avant que la S\ ne planche, une réelle assiduité l’année précédent sa demande.

Comme tu le sais, tu n’as été présente qu’à 2 tenues sur 18 pour l’année maçonnique 2013 2014 et 4 tenues sur 14  pour 2014 – 2015 ( décomptées au 28 02 2015 ).

Il est donc très prématuré de parler affiliation ou transfert.

Je te remercie pour ta proposition de planche mais, au final, le calendrier s’est rempli facilement .Reçois ma T\C\S\ mes plus fraternelles pensées.

Pour la R. :L. : O, la T. :V. :, NB

 

 

Bigre ! Autant demander de faire une planche à la GLNF, ce serait plus facile ! Et pour quelqu'un "qui n'a pas le temps", c'est bien en perdre en faisant le décompte du nombre des visites de Cunégonde dans cette loge! Décompte qui n'a de facto aucun intérêt pour Cunégonde.

Les hasards calendaires font, en franc-maçonnerie, naître tous les soupçons. Ce hasard n’est pas une exception à la règle. Une réponse du 13 mars pour une inspection spéciale fixée le 17 mars. De plus, celle qui lit cette curieuse réponse de la vénérable de la loge O est la vénérable de la loge Dionysos ! - qui l'a reçu aussi ... C'est à peine téléphoné !

Ce courrier est censé pouvoir aider la loge Dionysos dans sa mission hautement maçonnique, soit de se débarrasser de Cunégonde. Il est, tout au moins, présenté comme cela par Gertrude aux conseillères fédérales, très heureuse d'en faire la lecture.

Vraisemblablement, du fait de l'emploi du "je", la vénérable de la loge O n’a nullement demandé l’avis des sœurs de sa loge. En effet, présenter une planche dans une loge de la GLFF ne nécessite pas une année d’assiduité préalable. Il suffit que la loge accepte de recevoir une sœur plancheuse ou même un frère plancheur … de fixer une date et de connaître le sujet de la planche.

Comme toute cette histoire est inouïe, voir surréaliste, vous ne serez nullement surpris d’apprendre que ce règlement intérieur, qui semble si important pour la vénérable de la loge O et la loge Dionysos, bien plus que les constitutions de l'obédience, règlements mentionnés deux fois - une première fois pour obliger Cunégonde à démissionner et une seconde fois lors de l'inspection spéciale - n’existe pas ! Il n’a jamais été validé par le conseil fédéral et ne peut donc être appliqué. C'est du moins ce qu'explique la Grande Oratrice lors de l'inspection spéciale. La loge O n'a pas de règlements intérieurs connus par la GLFF et reconnus par elle.

A la surprise de Cunégonde quant à cet échange de courrier, la Grande Oratrice réponds qu’une sœur n’a droit à aucune correspondance privée avec une autre loge et qu’il est du devoir de la loge O de prévenir la loge Dionysos. Comme ça, c'est dit. C'est tellement pas privé, que maintenant c'est complètement public.

Les résultats de cette inspection spéciale sont décrits dans un compte-rendu – compte-rendu qui fut balancé à toutes les sœurs de la loge par ses auteures– Cunégonde ne l'a pas reçu.

Il est conseillé à Cunégonde de se transférer dans la loge O. Si elle ne le fait pas d’ici le 31 décembre 2015, la loge Dionysos est autorisée à la radier au bout de 5 tenues d’absence. Par ailleurs, ce qui n’est pas noté dans ce compte rendu, Cunégonde est interdite de visiter sa loge. Ce qui permet d'assurer que Cunégonde soit bien absente aux tenues. Ses excuses seront de facto refusées à compter du 1er janvier 2016, peu importe leur nature et sa situation professionnelle. D'ailleurs, le compte-rendu n'en parle pas.

Dans ce compte rendu, on note l’existence de sœurs toutes aussi absentes que Cunégonde à qui la loge Dionysos ne demande rien… et que les conseillères fédérales acceptent en l'état.

Cunégonde a effectué une demande de transfert auprès de la loge O à fin août 2015. Elle a été obligé de faire intervenir le conseil fédéral pour que la loge Dionysos – et surtout Gertrude – lui transmette les documents nécessaires à ce transfert. Ainsi en trottinant devant sa boîte email, elle a informé l'actuelle Grande Maîtresse adjointe aux affaires intérieures de sa situation bien particulière. Comme elle s’y attendait, la loge O a refusé, via à un vote au trois quarts des voix plus une. Il lui est reproché son manque d’assiduité : participer à une tenue par mois ne suffit pas.

Cunégonde sera donc radiée à fin mars 2016. Il ne lui reste qu'à se trouver un bon avocat.

Un compte-rendu qui implique la GLFF.

Le conseil fédéral de la GLFF est loin d’être homogène. Si Catherine Jeannin-Naltet protestait contre ces loges qui ne respectaient ni le pacte social, ni les lois du pays, lors de son mot d’accueil au convent de mai 2015, mettant en cause ces deux loges qui avaient tenté de « faire démissionner » une sœur, les deux conseillères fédérales en charge de l’inspection spéciale ont un autre projet : aider la loge Dionysos à se débarrasser de Cunégonde. En effet, on ne peut pas interpréter autrement ce compte rendu. Sans aucun état d'âme, elles ont détourné les constitutions de la GLFF pour piéger une sœur et permettre sa radiation.

Refuser des excuses à des absences pour "motifs professionnels" est accepté par le conseil fédéral.

Le manque d’assiduité – soit à 5 tenues consécutives – sont relatives à une absence d’excuse de sœurs - que nous surnommons les soeurs fantômes, c'est-à-dire une absence de justification de ces absences.

Une loge ne peut, en effet, trier et juger la qualité des motifs des absences. En fonction de quoi pourrait-elle le faire ? De la trombine de la sœur ? Un délit de sale gueule, donc ? La loge aurait-elle un système de géocalisation pour pister les soeurs? Est-ce que les déplacements de Cunégonde sont surveillés par une soeur qui se poste derrière sa porte? Est-ce que des soeurs peuvent prouver qu'elle est au chaud chez elle? Est-ce que le métier de Cunégonde est un métier jugé "indésirable" par l'obédience? Indésirable, en quoi? Nous voyons que "refuser des excuses aux absences, qui sont liées à des déplacements professionnels - dans le cas de Cunégonde, ces déplacements peuvent être prouvés par des notes de frais - est, de la part, de la loge Dionysos plutôt douteux.

Autour de ce dossier, on entend en effet parler de ces sœurs qui ne viennent plus en loge depuis 20 ans à qui on ne demande rien, d'autres encore qui sont entre deux boulots qui ne viennent plus, de celles qui déménagent et qui plusieurs années plus tard n'ont toujours pas intégré une autre loge, etc. Tous ces cas qui existent, comme bien d'autres, font que les "motifs professionnels" sont bien plus souvent compris que le contraire par les loges de la GLFF.

Le compte rendu mentionne une soeur, qui n'est pas plus assidue que Cunégonde et surtout ne s'excuse pas de ses absences. Celle-ci, encore aujourd'hui, n'est nullement inquiétée ni par le Conseil Fédéral, ni par la loge ...

"refuser des excuses" comme le permet le conseil fédéral et a fait la loge dans son courrier du 17 décembre est ainsi parfaitement discriminatoire.

La lettre de Gertrude en date du 17 décembre 2014 lui reprochait de tenir à son travail et d'en avoir besoin pour payer ses factures, crime maçonnique de première catégorie semble-t-il. L’article 23 des droits fondamentaux indique (alinéa 1) « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. »

Ainsi, le conseil fédéral permet qu'une loge juge une profession et/ou un choix professionnel d'une soeur et la sanctionne pour cela.

Absences de convocations aux réunions et aux tenues.

Cunégonde n’est plus convoquée aux tenues, y compris aux assemblées générales, depuis presque deux ans. Autrement dit, on ne peut obliger quelqu'un à se rendre à des réunions sans l'y avoir invité au préalable ... et encore moins le sanctionner parce qu'il ne s'y rends pas.

C'est, pourtant, la situation actuelle de Cunégonde - qui d'ailleurs s'excuse d'être absente à des tenues à laquelle elle n'est même plus convoquée depuis deux ans ! - excuses qui ne sont pas acceptées !!!! Là, on sombre dans le ridicule!

Lorsque Cunégonde a mentionné cette question lors de l'inspection spéciale, les conseillères fédérales lui ont indiqué qu'elle n'avait pas de droits, mais des obligations ...C'est d'ailleurs assez bien tourné dans le compte-rendu ... Cette soeur, qui paye ses capitations, ne recevant plus une seule information de la part de sa loge, loge qui souhaite par la suite "la faire démissionner", n'a même pas le droit de réclamer une seule convocation aux tenues à laquelle elle est censée être obligée de se rendre !

Cunégonde a mentionné qu'elle n'était plus convoquée aux réunions, tenues et assemblées générales dans au moins 6 lettres à l'intention de la loge, 4 lettres à l'intention du conseil fédéral, entre décembre 2014 et février 2016, en vain. Le fait est donc plutôt connu.

De même, le pacte social de la GLFF mentionne bien cette obligation de convoquer les soeurs - 5 jours avant les tenues -

Une obligation de transfert dans une autre loge.

L’article 20 des Droits Universels de l’Homme stipule ceci :

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques. 2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

Il s'agit de droits fondamentaux. Comme on le sait, Cunégonde n'en a plus - décision du conseil fédéral - mais pour celles et ceux qui en ont encore, il est bon de développer.

Suivant cet article 20 des droits de l'Homme, on ne peux obliger d'une manière ou d'une autre un individu à intégrer une association. Une loge est une association loi 1901, dûment enregistrée dans les préfectures. Les conseillères fédérales "conseillent" tout d'abord Cunégonde de se transférer dans la loge O. Ensuite, elles indiquent - toujours dans le compte rendu - que Cunégonde a un délai pour faire sa demande de transfert. Si cette demande de transfert n'est pas faite dans le délai, la loge Dionysos peut la radier au bout de 5 tenues d'absence. Ce conseil n'en est donc pas un, puisqu'il est assorti d'un délai et suivi d'une menace de radiaiton si Cunégonde ne s'y conforme pas. Elle est donc obligée d'intégrer une autre loge si elle désire rester membre de la GLFF ...

Si un individu ne peut être "obligé" de faire partie d'une association, une association a (aussi) le droit de choisir ses membres. La loge O n'est pas obligée d'accepter ce transfert - et comme on l'a vu plus haut, le courrier de la vénérable de la loge O l'exprimait - certes à sa façon et d'une drôle de façon - mais le fait est que Cunégonde pouvait très bien au délai ne pas être transférée dans une autre loge - Elle est donc d'un côté obligée de se transférer ailleurs et de l'autre sanctionnée si la loge en question la refuse.

Pour résumer : le conseil fédéral a autorisé qu’une sœur soit radiée, après lui avoir refusé toutes possibilités de reconnaître la qualité de ses excuses pour cause professionnelle, lui avoir interdit de visiter sa propre loge, accepté qu’elle ne soit plus convoqué aux réunions, et en lui « conseillant » sous couvert d’une sanction et d’un délai de se transférer dans une autre loge. C’est plutôt énorme !

Les missions du conseil fédéral est de faire appliquer les règles de droit aux loges, ainsi que les constitutions ... . Ceci n’est pas fait, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans une même soirée, Cunégonde a perdu le droit de choisir son travail pour rester franc-maçonne, d'avoir une correspondance privée. Ses droits fondamentaux de réunion sont réduits à une partie si congrue que c'est à pleurer. Cunégonde n'a le droit que se taire et de baisser la tête ... On soulignera, à cet égard, que le comportement de Cunégonde fut jugé "provocant" par les conseillères fédérales ... Cela ne s'invente pas.

Les conseillères fédérales donnent volontiers un « conseil » sous le couvert d’une sanction à Cunégonde, mais n’en donne aucun à la loge … alors qu’à l’origine c’est la loge qui est mise en cause dans le cadre d’une inspection spéciale pour grave dysfonctionnement. C'est quand même bon à rappeler.

Cunégonde, la plaignante, est devenue l’accusée. C’est son procès qui a été fait. Le compte rendu se garde d’ailleurs bien de débattre des faits, voir de les préciser. Cela pourrait froisser les soeurs de la loge d'être ainsi mises en cause. Cunégonde s’est vue même négocier un délai. La Grande Oratrice alors en fonction souhaitait qu’elle demande son transfert à fin juin 2015, autant aidé la loge Dionysos jusqu’au bout à se débarrasser de cette sœur bien importune au plus tôt. De même, ce compte-rendu ne note pas, les insultes, menaces et la violence coutumière de la sœur Gertrude, dont pourtant elles ont été témoins et ceci malgré le témoignage d’autres sœurs lors de cette inspection spéciale!

Vous sentez-vous très à l'aise face à ce récit? Avez-vous le sentiment que le conseil fédéral a oeuvré pour le "progrès de l'humanité", l'égalité, la liberté et la fraternité? Estimez vous que la loge Dionysos et ces deux conseillères fédérales ont défendu des valeurs incontournables de la franc-maçonnerie et même de la République?

Conclusion.

Paradoxalement, les personnalités de Gertrude et de ses comparses, comme de Léonce, sont accessoires et sans intérêt pour l'édification des masses.

On peut deviner à la qualité des missives de Léonce, l’oratrice et de Gertrude la vénérable, un certain manque de logique, une méconnaissance complète des constitutions de l’obédience de leur part, ainsi qu’une absence notoire d’éthique. Faire pression sur une sœur pour qu’elle démissionne a tout de la méthode mafieuse. Par la suite, la piéger en lui refusant ses excuses a de quoi faire hurler n’importe qui à l’injustice. En même temps, on peut aussi faire la même remarque en ce qui concerne ces deux conseillères fédérales.

Si vous ne voyez pas dans ces courriers et ce compte-rendu, la haute portée philosophique et la dimension initiatique, ne craignez rien, moi non plus. Ces faits sont une honte pour toutes les soeurs de la GLFF et pour la franc-maçonnerie féminine en son entier.

Pourtant, Gertrude, autant que Léonce comme leurs associées sont satisfaites pour ne pas dire extrêmement fières d’elles. Il s'agit pour elles d'un haut fait d'importance maçonnique d'importance internationale (au moins!). Quant au conseil fédéral, à force de ne pas vouloir revenir sur le caractère inique de ce compte-rendu, on peut considérer qu’il est enchanté lui-aussi de ces propres décisions.

Puisque tout le monde est satisfait et heureux du résultat, il aurait, donc, été dommage de ne pas le partager avec vous cette affaire. Heureux du résultat, c'est vite dit ... Gertrude aurait souhaité que les conseillères fédérales permettent la radiation immédiate et sans aucune autre forme de procès de Cunégonde. La pôvre ! Elle sera obligée d'attendre ! De plus, la loge Dionysos en cumule d'autres sans que cela ne puisse concerner Cunégonde. Le conseil fédéral actuel possède ainsi un certain nombre de courriers et d'emails de la loge à l'image de ce que Cunégonde a reçu.

Cunégonde écrit beaucoup. Elle dit tout – à tout le monde – une vraie passoire. Elle a envoyé – depuis janvier 2016 - en sus de deux courriers pour obtenir les documents de son transfert – des emails signalant ses absences et leurs motifs à TOUTES les sœurs de la loge. En effet, ces deux courriers de demande de transfert n’ont pas été lu en loges comme tous les courriers qu’elle a envoyé à la loge en 2014, Gertrude les planquant pour des raisons qui lui appartiennent en propre.

Comme l’article 158 prévoit une promesse de retour en loge en cas d’absences injustifiées – ce qui n’est pas le cas de Cunégonde : elle peut prouver qu’elle est loin de chez elle lors des tenues devant n’importe quel tribunal à l'aide de ses notes de frais – elle a précisé qu’elle reviendrait en loge. Elle a, aussi, demandé de recevoir les procès verbaux des dernières assemblées générales, n’y étant plus convoquée depuis mai 2014, ainsi qu’un point sur les décisions financières prises par la loge. Toujours en vain.

Avant que ne soit publié cet article, elle a adressé un premier email à l’actuelle Grande Maîtresse Adjointe aux affaires intérieures pour obtenir les documents que la loge Dionysos refusait de lui transmettre afin de compléter son dossier de demande de transfert. Brièvement, elle a rappelé les décisions de ce compte-rendu et ce que cela signifiait pour elle. C’était le 16 octobre 2015.

A la mi-janvier 2016, elle a adressé un dernier courrier au conseil fédéral, l’alertant du caractère à la fois illégal des dispositions prises et, tout autant, parfaitement inégalitaire par rapport à d’autres sœurs dans sa situation. Cunégonde a, aussi, averti ce même conseil fédéral que ces articles – ce n’est que le premier – sortirait sur ce blog. Elle n'a reçu aucune réponse. Nous sommes le 1er mars 2016.

Bref, tout cela pouvait être très bien être évité.

C’est pourquoi, il est temps de se pencher sur une question :

Qui est Cunégonde ? Qu’est-ce qui fait que l’on s’acharne sur cette sœur ? Pourquoi cette situation inégale entre deux sœurs dans la même loge, dont une n’est même pas excusée aux tenues depuis plusieurs années, sans que la loge ne lui demande aucune justification à ses absences et qu’elle n’est même pas inquiétée? Qu’est-ce qu’à fait Cunégonde ?

La personnalité de Cunégonde vous sera, certainement, bien plus intéressante. Car, dans le fond, tout tourne autour de cette sœur qui doit être bien particulière pour un tel déchainement de haine de toute part, un telle inertie de la part du conseil fédéral.

Pourquoi cette loge a fait une telle chose inimaginable en franc-maçonnerie ? Cunégonde éclate de rire : « elles me détestent ! ». Si cette explication sommaire suffit pour la loge Dionysos et ses soeurs - qui finalement se sont laissées conduire jusqu'à l'absurde par une Gertrude et une Léonce - sans se poser une seule question - en levant la main pour la faire démissionner - cela n'explique pas pourquoi les conseillères fédérales qui n'avaient (a priori) aucun lien avec Cunégonde et ne devaient pas la connaître se sont lancées corps et biens dans une telle chasse aux sorcières particulièrement inepte. La loge Dionysos et son fonctionnement nous fait comprendre bien des choses sur la nature humaine et en particulier sur la "théorie de la victime-émissaire" développée par Girard.

Ces conseillères fédérales connaissaient Cunégonde. D'une certaine manière. A la manière de Cunégonde.... Cunégonde a une manière bien à elle d'être connue.

La suite au prochain épisode.

GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».
la lettre du 3 décembre de la loge Dionysos - ou plus exactement son torchon -

la lettre du 3 décembre de la loge Dionysos - ou plus exactement son torchon -

la lettre de la loge Dionysos en date du 17 décembre 2014

la lettre de la loge Dionysos en date du 17 décembre 2014

GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».
GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».
GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».
GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».
GLFF : celle qu’une loge a voulu « faire démissionner ».

On constate dans l’ensemble de ce compte-rendu que la préoccupation principale des deux conseillères fédérales est de savoir ce que fichait Cunégonde au lieu de s’inquiéter de savoir comment une loge de la GLFF en était à « faire démissionner » une sœur. Pourtant quelques points sont à éclaircir dans les faits reprochés à Cunégonde.

 « Alors Cunégonde, les apprenties et les compagnonnes de ta loge ne te connaissent pas ? ». Cunégonde soupire :

Pour les apprenties, c’est simple. Lorsque la loge a organisé le congrès régional, je m’y suis rendue. J’ai tenté de parler aux apprenties. Je les ai aidé à débarrasser les tables. Gertrude a fait tout un scandale ! Quant aux compagnonnes, l’une est venue à mon propre anniversaire fêtée il y a quelques années chez ma mère, sœur aussi de l’atelier. Quant à l’autre, aux dernières nouvelles, elle pleurniche que je ne la salue pas ! Ce qui signifie qu’elles me connaissent toutes et savent me reconnaître dans la rue ! Donc, soit ce sont les conseillères fédérales qui arrangent la vérité, soit ce sont les apprenties et les compagnonnes.

Elles racontent qu’elles ne savent rien, qu’elles n’entendent rien.

Cunégonde lève les yeux au ciel « Oui, et elles ne voient rien ».

Et cette histoire d’emails ? 

Je ne me souviens plus de leur avoir envoyé des emails, hormis pour m’excuser de mes absences comme le font toutes les sœurs désireuses de garder un contact avec leur loge. Contact d’ailleurs difficile à garder, du fait que je ne recevais plus aucune convocation et information de la part de la loge depuis mai 2014. Nous initions des adultes, pas des gamines à qui on doit tout cacher ! Bien sûr, j’ai découvert ces propos qu’en lisant le compte-rendu. Les conseillères fédérales se sont bien gardées de me demander ce que j’en pensais. Il faut aussi savoir que les 3 courriers que j'ai envoyé à la loge n'ont pas été lu. Le seul qui le fut a été envoyé aux soeurs maîtresses de la loge. Je peux encore transmettre les copies d'écran à ce sujet, si nécessaire. 

Et cette compagnonne qui se plaint de voir de recevoir des emails de la loge? 

J'en suis la première étonnée. Soit c'est une franc-maçonne, soit elle ne l'est pas. Si c'est vraiment un membre de la loge, son nom et ses coordonnées sont connues de toutes les soeurs de la loge. Toutes les loges font d'ailleurs un très joli tableau récapitulatif. C'est assez normal que la loge lui envoit des informations de temps en temps. Je n'ai pas vraiment compris son problème. 

C’est quoi ce passage qui « menace » le conseil fédéral ?

C’est simple. Il s’agit du témoignage d’une sœur racontant les conditions du vote pour « me faire démissionner ». Ce qui est assez drôle est que ce passage a été lu par les conseillères fédérales à la fin de l’inspection spéciale et nous le retrouvons au début du compte-rendu.  Ce témoignage explique ce que Gertrude et Léonce ont raconté aux sœurs, pour leur faire peur, et les pousser à voter ainsi. On peut lire dans le courrier de l’oratrice du 2 décembre, qu’une CF a été informée. Le conseil fédéral a été mis en cause par la loge dans cette démission forcée. Nous ignorons toutes ce qu’il en est vraiment.  En attendant, les conseillères fédérales retournent ce témoignage en le présentant comme étant une menace à l’égard du CF. Ce qui n’est absolument pas le cas. C'est même particulièrement diffamant pour cette soeur, qui a eut alors le courage de m'avertir de ce qui s'était passé.  

Et cet email de cette autre sœur ?

Cette sœur a été sidérée par le vote de la loge. Elle a été agressée avec violence lors d’une tenue en février par la suite. Elle explique aux sœurs de la loge que « faire démissionner » une sœur, cela ne se fait pas. Les sœurs l’ont très mal pris. Il s’agit de ma mère. Bien sûr, sa parole et son témoignage ne comptent pas aux yeux des conseillères fédérales. Le courrier de l’oratrice mentionne un vote à l’unanimité. Ma mère n’a pas eu l’occasion de voter … pourtant présente. 

Elle est toujours dans la loge? 

Oui. Pour le moment. Cela la regarde. Je n'ai pas à lui conseiller de la quitter. Elle y a été initiée, fut des années députée de la loge. J'ai intégré cette loge alors qu'elle était vénérable. La loge avait, à l'époque, de véritable soucis d'effectifs et de nombreuses soeurs absentes, dont d'ailleurs Gertrude.... pour "causes professionnelles" ! Ma mère est très attachée à sa loge. Ce qui est normal. J'ai été, quant à moi, particulièrement surprise de la manière dont les soeurs se sont comportées avec elle - et se comportent avec elle encore aujourd'huii - C'est quand même sa fille sur laquelle on a fait pression "pour la faire démissionner". Elle a assisté à tout! Comment une mère peut vivre cela sans en souffrir? C'est manquer d'empathie. Je me demande comment certaines peuvent la regarder droit dans les yeux après ce qu'elles ont dit lors de l'inspection spéciale. 

Tu t’es expliqué longuement, rapporte ce compte-rendu.

Certainement. Mais aucune de mes explications ne s’y trouvent !!! Encore moins, celles concernant mon travail et mes déplacements ! Mais on comprends le reproche des conseillères fédérales. Je n'avais qu'à me taire, payer mes capitations et comprendre que "c'était bien fait pour moi" !  

Et les autres, elles n’ont rien dit ?

Oh ! que si ! J’ai été insultée, menacée de poursuites judiciaires, durant trois heures. Les conseillères fédérales sont intervenues plusieurs fois pour éviter ces débordements. Mais - comme pour le reste pas un mot sur ces comportements  … Curieux, non ? A croire qu’elles ont été muettes tout ce temps.

En première page, on peut lire qu’une CF a rappelé les faits.

C’est effectivement vrai. Elle a, d’ailleurs, très bien expliqué les différents articles 157 & 158 relatifs aux radiations. Ainsi que ce pourquoi, je ne pouvais pas être radiée et encore moins « être démissionnée ». Je suis même passée pour une « pro du pacte social » ! Par contre, pas un mot sur ces explications et ces faits dans le compte rendu.

Concorde et fraternité ?

(rire) Lorsque l’on lit l’ensemble de ce document, on peut se demander quelle est la définition officielle de la GLFF. Dans tous les cas, qu’une loge fasse pression sur une sœur pour la « faire démissionner », qu’elle vote une seconde fois pour confirmer un courrier plutôt bâclé rédigé par l’oratrice, que des sœurs agressent d’autres sœurs avec virulence, les menacent, ce n’est pas vraiment ma définition de la « concorde et de la fraternité ». Encore moins, de la tolérance.

Absente durant 3 ans, c’est pas un peu long, non ?

Lorsque j’ai tenté de revenir en tenue, c’était lors du congrès régional, Gertrude a fait un scandale. Que je n’avais rien à faire ici … que je ne devais pas parler aux apprenties, et j’en passe …. Par la suite, je ne recevais plus aucune convocation de la loge (mai 2014). Dès lors que Gertrude a découvert que je visitais la loge O, elle m’a fait une crise au téléphone. Elle en a fait tout un drame lors d’un comité de maîtrise pour m’obliger à me transférer ailleurs – ce que l’on retrouve dans le courrier du 2 décembre, mais aussi dans un courrier de la loge en date de mai 2014 – J’ai redemandé à pouvoir revenir en loge lors de l’inspection spéciale. Les conseillères fédérales me l’ont interdit à la demande, d’ailleurs, de Gertrude. Ce n’est pas noté dans le compte-rendu. Mais on peut lire « le climat de tension » qui m’oblige – selon elles – à devoir me transférer dans la loge O. Climat de tension ? Comment aurais-je fait ? En étant absente durant 3 ans … Je payais mes capitations, m'excusais pour mes absences et leur fichais une paix royale ! Rien n'explique pourquoi tout d'un coup, la loge a voulu me "faire démissionner". Je n'ai reçu aucune explication de la part de la loge. Après tout cela, elles m'en veulent pour avoir déposer un recours auprès du conseil fédéral (article 160) pour "radiation illégale", la loge s'est trouvée face à une inspection spéciale pour grave dysfonctionnement. La moindre des choses est que nous comprenions ce qui s'est passé dans cette loge durant toutes ses années ... 

Que penses-tu du compte-rendu ?

Que ce fut un très beau cadeau fait par les conseillères fédérales à la loge, lui donnant le beau rôle, mais c'est un cadeau empoisonné. Les sœurs de la loge ne comprennent pas ce qui s’est passé et ce qu’on leur reproche. Ce compte-rendu ne les aide pas. Gertrude et les deux surveillantes, suite à cela, font un 4ème mandat. Je pense que conseiller à la loge de revoir son conseil d’officières et d’éviter des 4ème mandats n’aurait pas été un luxe. Après tout, les conseillères fédérales ont bien été capables de me conseiller d’aller voir ailleurs …

 

 

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A
Pour atténuer un peu mon commentaire précédent, il est evident que la question ne doit se poser qu'apres avoir épuisé toute autre voie de consultation fraternelle, conciliations.
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A
Pardon du pavé dans la mare.<br /> Mais finalement, faute de connaître le problème, il est légitime de demander, faute que ce soit fait spontanément de quitter es travaux à quelqu'un qui pourrait en troubler l'harmonie.<br /> C'est même mentionné clairement dès l'initiation dans certains rites.<br /> Choquant ? Civilement peut être, mais en FM l'harmonie de la loge prime.<br /> Injuste ? peut être ! mais même réponse.
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L
Comme Cunegonde est absente en loge, elle ne peut pas troubler les travaux.<br /> Néanmoins, des sœurs de la loge ont témoigné de troubles mais en lien avec la vénérable et 2-3 sœurs. <br /> Si cela s'applique à Cunegonde, cela doit s'appliquer à toutes.
A
Bonjour Ma Soeur,<br /> Si "Cunégonde" a besoin d'une avocate, ce sera avec plaisir.<br /> Je suis très choquée par ce que tu nous relates.<br /> Je pense que cela va buzzer au convent.<br /> BBB<br /> Azou
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L
Ce sera bien volontiers. Je souhaite que tu attendes la suite ... Parce que si tu penses que cela va buzzer au convent avec une simple Cunégonde. <br /> Quand tu sauras qui elle est, tu vas halluciner !
X
papier jauni, chiffonné et gras. ça donne une idée (surtout sans de faire de genre venant d'une femme°
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X
Ces Sœurs sont des perverses narcissiques ou quoi? J'ai vécu la même chose au Travail.<br /> <br /> Cette histoire est étrange. On doit reprocher des choses cachées à Gunégonde: orientation sexuelle, style de vie ou autre(...) Cela est incompatible avec les valeurs maçonniques.<br /> <br /> Je pense à cela car la direction de cette Loge me semble occupée par des dames aigries et frustrées. D'ailleurs symboliquement, c'est antinomique du Dieu Dyonisos, Bacchus chez les Romains.<br /> <br /> J'espère que cette Sœur trouvera un accueil fraternel dans une autre Obédience. Elle devra adopter la mixité, les choix restant limités. Si elle veut travailler dans une loge féminine, ce sera compliqué.<br /> <br /> La connerie humaine existe partout.
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L
Merci xm, ma précision n'était pas pour te mettre en défaut. Bien au contraire. Quant à la psychologie de ces soeurs, je ne peux pas te répondre.
X
A part avoir affaire avec des perverses narcissiques, je ne vois pas pourquoi on s'acharne sur cette pauvre Sœur.<br /> <br /> Elle semble avoir une activité professionnelle prenante.<br /> <br /> Cette histoire est scandaleuse.
L
Cunegonde est hetero, pas moche, pas grosse, intelligente, et a une vie normale - à part un boulot qui l'oblige à des déplacements.<br /> Elle est tout ce qu'il y a de plus normal.
C
A une époque où nous avons près de 6.000.000 de chômeurs (toutes catégories confondues) où les réformes envisagées du Code du Travail vont accentuer la mise à disposition des salariès au profit des entreprises, les obédiences feraient bien d'appliquer les valeurs qu'elles sont censées défendre et appliquer et qui peuvent se résumer en deux ou trois valeurs: la solidarité et la fraternité, la tolerance et la générosité. Vouloir se débarasser d'une soeur ou d'un frère pour inassiduité en raison de ses obligations professionnelles me semble aux antipodes des valeurs que l'on est censé défendre.<br /> Bien évidemment je ne connais pas ce dossier, et peut être qu'il y a d'autres causes plus cachées, mais dans la mesure ou cette soeurs à honoré ses autres obligations, le devoir de cet atelier serait de la garder en son sein, et de la protéger qu'elle soit présente ou absente.
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L
Les raisons "cachées" si elles concernaient Cunegonde auraient été notées dans le compte rendu du CF - surtout si cela la mettait en faute ! <br /> La loge a voulu la faire démissionner... Quand même.
É
On à l'impression de lire les démêlés d'une secte... C'est ça la FM?
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L
C'est effectivement une loge en dérive sectaire.
C
Cette fin de semaine, j'ai eu le plaisir de vivre le passage à la lumière d'une personne pour laquelle j'ai beaucoup de respect, dans une Loge de la GLFB.<br /> <br /> Depuis une petite quarantaine d'année où j'ai, moi aussi, fait ce chemin, j'ai vu et surtout vécu des situations difficiles, où le risque de devenir "le bouc émissaire" des frustrations des uns et des autres était présent.<br /> <br /> Pour avoir supporté et souffert, dans ma vie de couple, dans mes relations avec mes enfants, dans ma vie professionnelle, sociale, financière, pour mon équilibre mental, l'action concerté, méchante et tenace, de 3 membres de notre chaîne d'U (cela ne s'invente pas), il s'en est suivi 7 procès civils en 8 ans, tous gagnés.<br /> <br /> Durant cette période, la solitude était au rendez-vous, et cela non plus n'est pas facile à vivre. Des membres, que l'on appelle frère ou soeur, changeaient de trottoir pour qu'on ne les voient pas me saluer ou, horreur, me serrer la main. Cela fit mal et cela ne s'oublie pas, mais ...<br /> <br /> Finalement j'avais décidé, il y a 20 ans maintenant, au sortir du dernier procès, de ne pas porter le problème en justice maçonnique face à des membres que la justice avec pourtant lourdement condamné moralement.<br /> <br /> Je ne le regrette pas. Il a fallu du temps et du travail sur soi-même pour réémerger, mais quelle richesse. Ce sont les anciens et leurs combats, côtoyés lorsque j'étais tout jeune maçon, tous à l'Orient éternel aujourd'hui, qui m'ont en quelque sorte indiqué le chemin. <br /> <br /> Je ne connais pas, ni la situation, ni le combat de Cunegonde, je ne peux donc pas juger. Mais je sais une chose: si on estime le combat juste et si l'on estime avec conviction que l' Idée maçonnique vaut la peine que l'on se batte pour elle, que l'un et l'autre est important pour tout simplement vivre sa vie, alors il faut se battre, chacun apportant, dans celui-ci, ce qu'il est et ce qu'il peut faire, en d'autres termes, sa façon de faire .<br /> <br /> Puis, on verra sans doute revenir sœurs et frères, surtout celles et ceux qui vous avaient, le plus, tourné le dos, vous faire le bise avec un "je savais que tu avais raison, on était avec toi". Cela me fait encore sourire et me permet aujourd'hui beaucoup de recul.<br /> <br /> J'avais, malgré tout cet arrière fond ou plutôt surtout, une larme à l’œil vendredi soir, j'étais réellement ému.
Répondre
L
Merci Christophe. Ton message me touche particulièrement. <br /> Je te rassure - Cunegonde est pleine de ressource - et si cette aventure l'éloigne de son obédience pour prendre un autre chemin - cela sera que dans la paix. Au moins pour elle.
P
Bonjour,<br /> Merci de nous faire un résumé !!!
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L
Désolée Papygrincheux .... L'approximation n'est pas possible dans ce cas. Mais tu as raison, un résumé ne fera pas de mal.